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Kolisi et le Racing 92, c'est vraiment fini

Siya Kolisi aura disputé 18 matchs sous les couleurs du Racing, avant de retrouver les Sharks, son club précédent en Afrique du Sud (Photo by Thomas SAMSON / AFP) (Photo by THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images).

Cette fois, c’est la fin du feuilleton Kolisi. Moins d’un an après son arrivée au Racing 92, le Sud-Africain Siya Kolisi a rompu son contrat avec le club francilien avec lequel il était engagé pour trois saisons au lendemain de la Coupe du Monde 2023, remportée par les Springboks.

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Kolisi et le Racing 92 ont annoncé dimanche soir avoir résilié le contrat du 3e ligne de 33 ans d’un commun accord qui liait le capitaine des Boks au club francilien jusqu’en 2026.

« Les deux parties se remercient pour les moments sportifs passés ensemble sous le maillot ciel et blanc et se souhaitent mutuellement beaucoup de succès dans la suite de leur parcours sportif », a déclaré le club ‘ciel et blanc’ dans un communiqué, sans donner plus d’explication.

Selon les informations de RugbyPass publiées la semaine dernière, l’intervention d’un homme d’affaires proche de Kolisi aurait débloqué la situation. Vincent Mai aurait accepté de régler tout ou partie de l’indemnité réclamée par le Racing, parvenant ainsi à une solution satisfaisante pour toutes les parties concernées.

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Lors de la conférence de presse de rentrée du Racing 92 mardi, le propriétaire du club Jacky Lorenzetti n’avait pas fait mystère des envies de départ du double champion du monde, absent de la reprise du club en raison du Rugby Championship qu’il dispute avec sa sélection.

Kolisi avait le sentiment « de voler le Racing »

Auteur d’un essai avec les Springboks lors de la victoire face à la Nouvelle Zélande samedi soir (18-12), Siya Kolisi a expliqué dimanche au journal L’Équipe qu’il allait retourner évoluer aux Sharks de Durban, son ancien club, en raison de sa sélection, dont il est le capitaine.

« Si je joue pour l’Afrique du Sud, je manque trois mois de Top 14. Je suis très bien payé et ça me donne le sentiment de voler le Racing 92 », a détaillé le premier capitaine noir des Boks, ajoutant que l’enchainement du Top 14 et des sélections avec les Springboks n’était pas tenable physiquement.

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« Quand j’ai rejoué avec la sélection, je me suis rendu compte que je pouvais toujours apporter, mais avec le Top 14, et vous savez comme cette compétition est dure et longue, ça serait difficile. C’est ce qui m’a fait prendre cette décision », a-t-il ajouté.

Arrivé au Racing 92 auréolé de son deuxième titre mondial consécutif avec les Springboks l’automne dernier, Kolisi n’a pas eu le rendement espéré pour sa première et unique saison sous les ordres de Stuart Lancaster.

Le flanker n’a disputé que 18 matches avec le club francilien et inscrit un seul essai, freiné par des blessures au printemps.

Pas épargné par Lorenzetti

Au-delà de ses absences, son niveau de jeu n’a pas été à la hauteur des espérances du club francilien qui pensait s’attacher les services d’un joueur décisif.

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Après l’élimination en barrages face à Bordeaux-Bègles en fin de saison dernière, Jacky Lorenzetti n’avait pas mâché ses mots à l’égard de Siya Kolisi dans les colonnes de Midi olympique : « La trêve lui a été nuisible. Il a pris des kilos, perdu la forme et hier, il a été transparent ».

Malgré une année difficile sur le terrain, le Sud-Africain avait conquis tout un club en dehors du pré dès son arrivée.

« Il a toujours notre respect et notre affection en tant que personne, en tant qu’homme. Il a accompli des choses incroyables. L’an dernier on ne pouvait pas le critiquer sur son engagement ou son leadership. La situation est comme elle est, mais rien ne va affecter notre relation et l’affection qu’on lui porte au Racing 92 », avait souligné mardi Stuart Lancaster, son désormais ex-entraineur.

« Tout le monde l’apprécie, c’est quelqu’un qui a toujours le sourire, qui rigole, qui est bienveillant avec tout le monde. Il soude encore plus l’équipe », avait déclaré Gaël Fickou quelques semaines après l’arrivée de Siya Kolisi au club.

Désormais orphelin de son double champion du monde, le Racing 92 ne l’est pas pour autant de superstar après l’arrivée cet été de l’ouvreur anglais aux 112 sélections Owen Farrell.

« Très gentil » mais avec « une rigueur de fou », a raconté Fickou, le meilleur réalisateur de l’histoire du XV de la Rose fait déjà l’unanimité dans le vestiaire. A lui de le faire aussi sur le terrain pour faire oublier l’échec Kolisi au Racing 92.

 

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