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La bonne ambiance qui anime les Bleues

L'équipe de France féminine a l'avenir devant elle (Photo de David Rogers/Getty Images)

Si l’équipe de France féminine a connu une fin d’année 2024 compliquée, avec deux défaites en trois matchs lors du WXV au Canada, les Bleues sont loin de se laisser abattre.

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Le stage de début d’année à Elche, en Espagne, a permis de travailler les bases, mettre au point de nouveaux schémas et corriger les errances.

« On a su tirer les leçons de notre contre-performance d’octobre et on a mis des choses en place pour s’étoffer améliorer le projet de jeu et faire plus mal aux équipes », confiait Gabrielle Vernier en conférence de presse le 18 mars, à quelques jours du match d’ouverture du Tournoi des Six Nations contre l’Irlande.

« On a ajouté des billes et on a hâte de les appliquer », reprend Vernier, qui regrette de ne pas avoir réussi à faire preuve de constance. Pour elle, il faut « arrêter d’avoir des périodes de match où on est dangereuses en produisant de jeu avant de prendre la marée. »

« On veut garder la constance sur un match et c’est l’une des clés pour être championnes du monde. » L’objectif est annoncé.

« Trouver des repères entre nous, c’est un travail au quotidien mais on a quand même une base qui est la même depuis trois ans et les nouvelles s’adaptent hyper bien au projet de jeu. »

Une équipe jeune et ambitieuse

Pour viser le titre dans le Tournoi des Six Nations, les Françaises, qui ont « pu identifier les points prioritaires à travailler » lors de leur stage en Espagne d’après David Ortiz, s’appuient sur un effectif jeune qui transpire la joie de vivre.

« Dans ce groupe, il y a pas mal de jeunes qu’on suit depuis un moment et qui avaient déjà été appelées en janvier, lors du stage avec un groupe très élargi », déclarait Gaëlle Mignot récemment.

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Parmi ces jeunes pousses qui représentent l’avenir du rugby féminin français, on retrouve Teani Feleu, 22 ans et 7 sélections.

La cadette de Manae Feleu, qui compte parmi les capitaines de cette sélection, est arrivée l’an dernier chez les Bleues.

« L’an dernier, au sein de l’équipe, au niveau cohésion, toutes les filles ont été accueillantes », explique Teani Feleu. « Dans le jeu, je prends encore mes marques et j’essaie de m’approprier le jeu au mieux et de faire le job sur le terrain. »

Pour s’intégrer au mieux, elle a pu compter sur la « connexion pacifique » qui anime ce groupe dans lequel évoluent sa grande sœur mais aussi Hina Ikahehegi et Taina Maka.

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Teani Feleu y voit l’occasion de représenter les territoires d’Outre-Mer. « Personnellement, au sein du groupe, on sait qu’on vient d’endroits différents. On sait qu’on ne représente pas que la France mais aussi les outre-mer. Avec Moefana désigné Joueur du Match contre l’Écosse, ça fait parler de nos petites îles et on veut faire pareil. »

De son côté, Gabrielle Vernier est contente que le groupe compte autant de joueuses du Pacifique dans ses rangs. « Nous on est contentes de les avoir avec nous, c’est cool d’avoir plein de cultures dans l’équipe, ça apporte de la richesse. »

Manon Bigot comme modèle

Si l’équipe de France cuvée 2025 dénote par sa jeunesse – 24,2 ans de moyenne – elle compte toutefois une trentenaire, et pas n’importe laquelle.

La talonneuse Manon Bigot force le respect par son parcours atypique. Elle a commencé le rugby sur le tard, à l’âge de 23 ans, à Blagnac, son club de toujours.

En 2016, elle débute en équipe de France et remporte le Tournoi des Six Nations. En 2018, elle a décidé de faire une pause de cinq ans.

Elle revient en club en 2023 et, à peine un an après son retour, elle revient en équipe de France pour le Tournoi 2024.

Gabrielle Vernier, sa coéquipière en club, ne tarit pas d’éloges sur sa coéquipière. « C’est un phénomène, elle a une force de caractère rarement vue. Elle enchaîne le métier de pompier avec les entraînements et le sport de haut niveau. C’est une ferrailleuse. »

Plus qu’une leadeuse, Bigot est un modèle malgré « son âge avancé », rigole Gabrielle Vernier.

« Je suis hyper heureuse de la voir épanouie en équipe de France. C’est hyper chouette et c’est un plaisir de partager le club et la sélection avec elle. C’est un exemple pour beaucoup. On suit son lead via son exemplarité au quotidien dans tout ce qu’elle fait. »

Du chambrage, de l’admiration, de la complicité. Une chose est sure : ce groupe France a tout pour rouler.

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