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France 2023 : la Coupe du Monde de Rugby la plus regardée de l'histoire

Des supporters français applaudissent en regardant le match d'ouverture de la Coupe du Monde de Rugby 2023 entre la France et la Nouvelle-Zélande dans une fan zone à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, le 8 septembre 2023. (Photo by Charly TRIBALLEAU / AFP) (Photo by CHARLY TRIBALLEAU/AFP via Getty Images)

La Coupe du Monde de Rugby 2023 en France a été le tournoi de rugby le plus regardé de tous les temps, consolidant ainsi son héritage historique.

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France 2023 a généré une audience totale de 1,33 milliard d’heures de visionnage à travers toutes les plateformes de diffusion, qu’elles soient linéaires ou non linéaires. Cela représente une augmentation de 30 % par rapport à la Coupe du Monde en Angleterre en 2015, qui était la dernière édition dans l’hémisphère nord et avait enregistré 1,01 milliard d’heures de visionnage.

De plus, France 2023 a surpassé de 19 % l’audience de la Coupe du Monde au Japon en 2019 qui totalisait déjà 1,11 milliard d’heures de visionnage.

Malgré l’élimination de la France

La croissance de l’audience de la Coupe du Monde de Rugby masculine témoigne de la popularité et la pertinence du tournoi dans un marché mondial du divertissement très concurrentiel. Malgré l’élimination de l’équipe nationale en quart de finale, la France, en tant que pays hôte, a enregistré la plus forte audience mondiale avec 481 millions d’heures de visionnage.

Huit des 11 marchés étudiés ont connu une forte croissance de l’audience depuis 2015 malgré le déclin général de la télévision linéaire dans le monde et une concurrence accrue dans l’offre de divertissement. Le Royaume-Uni a presque battu son propre record de 2015 (361 millions d’heures de visionnage), un exploit impressionnant compte tenu de la baisse globale de l’audience télévisuelle linéaire de 27 % dans le pays sur la même période.

La croissance de l’audience a également été observée dans les marchés émergents du rugby comme l’Allemagne (15,2 millions d’heures de visionnage), l’Italie (16,1 millions) et les États-Unis (11,1 millions) où la popularité du rugby monte en flèche avec respectivement + 27%, + 70% et + 136% par rapport à la Coupe du Monde de Rugby 2015.

La finale de la Coupe du Monde de Rugby entre l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande a établi un record mondial avec 94 millions d’heures de visionnage, suivie par le quart de finale France vs Afrique du Sud avec 69 millions.

Accessible dans le monde entier

Dans le cadre de son engagement à rendre le rugby accessible à tous, World Rugby s’est associé à des partenaires de diffusion en clair sur la plupart des marchés. Ainsi, 85 % de l’audience mondiale de France 2023 provient de chaînes de télévision gratuites.

Les dix chaînes les plus performantes sont toutes en clair, avec TF1 et ITV 1 en tête sur les marchés européens, enregistrant respectivement 322 millions et 295 millions d’heures de visionnage. Le géant français TF1 a déjà renouvelé son engagement de longue date avec World Rugby et diffusera la Coupe du Monde Rugby Féminin 2025 en Angleterre (22 août – 27 septembre 2025).

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La tendance mondiale vers les services de streaming se confirme avec ITV X, la plateforme de streaming du diffuseur britannique, 8e chaîne la plus regardée de la RWC2023 avec 27 millions d’heures de visionnage. Au total, 70 millions d’heures de visionnage proviennent de services de streaming. La Coupe du Monde de Rugby 2023 était également disponible sur la plateforme OTT de la fédération internationale, RugbyPass TV, pour les marchés où tous les matchs n’auraient pas été accessibles aux supporters, attirant 350 000 abonnés et 1,7 million d’utilisateurs pendant le tournoi.

L’héritage du Japon

Alors que la Coupe du Monde de Rugby 2019 a innové en étant la première Coupe du Monde de Rugby jamais organisée en Asie, son héritage est toujours très vivant. Le Japon se classe troisième en termes d’audience pour la Coupe du Monde de Rugby 2023, cumulant 175,9 millions d’heures de visionnage sur la période de sept semaines.

Bien que cela représente une baisse par rapport à 2019, lorsque le Japon a accueilli la compétition, les chiffres d’audience de 2023 représentent une augmentation de 221 % par rapport à Angleterre 2015, ce qui montre l’impact durable d’une Coupe du Monde de Rugby à domicile et la croissance du rugby dans la région.

Malgré un décalage horaire défavorable, où deux matchs de la phase de poules ont eu lieu en plein milieu de la nuit, 86 % des téléspectateurs japonais ont choisi de regarder les programmes en direct. Cela souligne l’engouement considérable pour le rugby dans l’un des marchés les plus importants de ce sport. Les matchs de l’équipe nationale japonaise ont enregistré les audiences les plus élevées de tous les diffuseurs nationaux. Deux matchs de la phase de poule, opposant le Japon à l’Argentine et aux Samoa, ont chacun attiré 33 millions d’heures de visionnage, bénéficiant d’heures de coup d’envoi plus favorables à 19h45.

Améliorer encore plus l’expérience téléspectateurs

Le directeur général de World Rugby, Alan Gilpin, a déclaré : « Le tournoi a été une réussite exceptionnelle, tant sur le terrain qu’en dehors, et nous sommes enchantés de constater que le spectacle passionnant qui a captivé des millions de personnes en France a également conquis le cœur de millions d’autres dans le monde entier.

« À mesure que notre sport évolue et s’étend vers de nouveaux marchés, nous resterons engagés dans une collaboration étroite avec nos partenaires diffuseurs. Notre objectif est d’améliorer l’expérience des téléspectateurs, en mettant un accent particulier sur l’engagement des nouveaux publics. Ce travail acharné nous permettra de concrétiser notre ambition de faire du rugby un sport mondial accessible à tous. »

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J
JW 1 hour ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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