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La der de l'arbitre pionnière Joy Neville sur France vs Italie

PARME, ITALIE - 29 AVRIL : L'arbitre Joy Neville pendant le match du Tournoi des Six Nations féminin entre l'Italie et le Pays de Galles au stade Sergio Lanfranchi, le 29 avril 2023 à Parme, en Italie. (Photo par Timothy Rogers/Getty Images)

Une carrière exceptionnelle sur le terrain va arriver à terme pour l’une des arbitres les plus remarquables du rugby moderne. Joy Neville prendra en charge son 27e et dernier test avec la rencontre du Tournoi des Six Nations féminin 2024 entre la France et l’Italie au Stade Jean-Bouin dimanche 14 avril.

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L’ancienne numéro huit, qui a disputé 70 tests pour l’Irlande de 2003 à 2013, a été une source d’inspiration pour beaucoup en instaurant plusieurs innovations pour les femmes officielles de match.

Joy Neville restera impliquée dans le rugby dans son nouveau rôle d’entraîneure en chef des officiels de match du XV féminin élite avec World Rugby.

Née dans une famille de rugby

Joy Neville est née à Limerick City en Irlande et a grandi dans une famille de rugby, puisque son père Ger a joué pour le club UL Bohemians et, parmi ses quatre frères aînés, Paul a été capitaine de Garryowen et a joué pour le Connacht et les U20 irlandais. « Ma confiance et ma conviction se sont développées grâce à la présence de mes frères », se souvient Joy Neville. « Ils ne m’ont jamais mis une étiquette, ils ne m’ont jamais considérée comme plus faible qu’eux à cause de mon sexe ».

Même si Neville était une habituée du ballon depuis son plus jeune âge, elle a commencé à jouer formellement au rugby en club à l’âge de 17 ans. Six mois plus tard, elle faisait partie de l’équipe féminine de Munster et encore six mois plus tard, elle était recrutée par l’Irlande.

Les faits marquants de sa carrière

Elle a porté le maillot de l’Irlande comme numéro huit pendant une décennie, de 2003 à 2013, participant à 70 tests, dont la victoire au Tournoi des Six Nations en 2013 et deux Coupes du Monde de Rugby Féminin en 2006 et 2010.

Après sa carrière de joueuse, Joy s’est tournée vers l’arbitrage et est devenue arbitre à plein temps pour l’IRFU, la fédération irlandaise de rugby, en octobre 2017. Depuis lors, elle a officié dans 26 matchs internationaux, dont 24 féminins et deux masculins, et a été appelée 20 fois en tant qu’arbitre vidéo (TMO), principalement pour des matchs masculins.

« Franchement, je n’avais jamais envisagé d’arbitrer avant d’être contactée et fortement encouragée par David McHugh (ancien responsable des arbitres de l’IRFU). Ce que j’ai réalisé en tant qu’ancienne joueuse, c’est que l’immensité de la famille du rugby va bien au-delà du simple cercle des joueurs », admet-elle.

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Elle a fait ses débuts internationaux en tant qu’arbitre lors de la victoire de l’Italie sur le Pays de Galles en mars 2016 et a ensuite dirigé la finale de la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2017 entre l’Angleterre et la Nouvelle-Zélande à Belfast. Son expertise a été reconnue par le prix de l’Arbitre World Rugby en 2017.

Beaucoup de premières

Au cours de sa carrière, Joy Neville a arbitré deux Coupes du Monde de Rugby Féminin et six Tournois des Six Nations féminin. En outre, elle a marqué l’histoire en devenant la première femme à exercer la mission d’arbitre vidéo (TMO) dans une grande compétition internationale masculine lors de l’Autumn Nations Cup 2020.

Après une pause pour la naissance de son fils Alfie, elle a fait son retour sur la scène internationale en 2022. L’année suivante, en 2023, elle devenait la première femme arbitre de match lors d’une Coupe du Monde de Rugby masculine, agissant en tant que TMO pour cinq rencontres en France. Par ailleurs, elle a également officié lors de 14 tournois du HSBC World Rugby Sevens entre 2017 et 2020, ainsi que lors de la Coupe du Monde de Rugby à Sept 2018 à San Francisco.

En janvier 2024, elle a annoncé qu’elle prendrait sa retraite de l’arbitrage à la fin de la saison. Deux mois plus tard, elle a été nommée entraîneure en chef des officiels de match de l’élite féminine à 15 de World Rugby, dans le cadre d’une nouvelle approche stratégique de l’arbitrage de haut niveau. Elle assumera ce rôle après son dernier test en tant qu’arbitre, lors du match France-Italie à Paris le 14 avril

Son meilleur conseil

Désormais, Joy Neville aspire à enfin prendre le temps d’apprécier les bonnes choses. Ses nouvelles fonctions, bien sûr, mais aussi et surtout sa vie de famille.

« La plus grande influence sur ma carrière est sans aucun doute mon épouse Simona qui m’a toujours soutenue en tant que joueuse et maintenant en tant qu’arbitre. La première personne vers qui je me tournais pour obtenir des conseils et la première personne à croire en mes propres capacités alors que je n’en étais pas consciente moi-même ! », assure-t-elle.

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Et lorsqu’on lui demande quel est le meilleur conseil qu’elle s’est toujours appliquée à respecter, elle répond : « Accepter mes erreurs au lieu de les voir comme quelque chose de négatif, et savoir les utiliser comme une occasion d’apprentissage. Nous sommes tous humains et des erreurs se produiront, mais l’important est la façon dont nous réagissons par la suite. Ce qui nous amène au deuxième conseil – comprendre le « pourquoi » ! Pourquoi elles se sont produites, afin d’éviter que cela ne se répète et d’encourager toujours la croissance et le développement. »

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J
JW 23 minutes ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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