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La fédération d'Afrique du Sud demande aux clubs d'arrêter de se plaindre

Salmaan Moerat des DHL Stormers traverse une haie d'honneur formée par les joueurs des Harlequins après la défaite lors du match de l'Investec Champions Cup entre les Harlequins et les DHL Stormers au The Stoop le 14 décembre 2024 à Londres, Angleterre, l'air dépité. (Photo par Alex Davidson/Getty Images)

Le directeur général de SA Rugby, Rian Oberholzer, a appelé les équipes sud-africaines engagées en Europe sur la Champions Cup, la Challenge Cup et en URC à stopper leurs critiques sur le calendrier.

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Après la lourde défaite des Sharks (56-17) face à Leicester en Champions Cup, leur entraîneur, John Plumtree, a déploré un calendrier trop exigeant, l’empêchant de sélectionner ses meilleurs joueurs avant un choc URC face aux Bulls. « Les joueurs ne sont pas des robots », a-t-il lâché.

« Les Sud-Africains sont aujourd’hui traités comme des machines. On ne peut pas les voir performer à leur meilleur niveau chaque semaine sans répit. Nous devons être responsables et préserver leur santé sur le long terme. »

Même sentiment auprès de son collègue des Stormers John Dobson qui a dû composer sans Manie Libbok, Damian Willemse ou Frans Malherbe au risque de donner le sentiment de manquer de respect à l’équipe accueillante. « C’est comme si on était invité à l’anniversaire de quelqu’un et qu’on se plaignait des chips », a-t-il illustré.

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Rian Oberholzer n’a pas mâché ses mots dans le journal Rapport en rappelant aux clubs que ces compétitions européennes sont une opportunité précieuse : « Les clubs sud-africains doivent vivre avec le fait qu’ils participent à deux compétitions en même temps. Cela ne nous aide pas à défendre notre cause d’être aussi critiques.

« N’oubliez pas qu’il y a des clubs dans les compétitions européennes qui ne veulent pas de nous. Nous devons veiller à ne pas nous tirer une balle dans le pied en critiquant constamment une compétition à laquelle nous participons sur invitation. Après tout, c’est notre raison de vivre. »

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Il a aussi souligné l’importance de ces ligues pour le rugby sud-africain, fragilisé après l’exclusion du Super Rugby : « Il ne faut pas oublier que le Super Rugby nous a mis à la porte. Sans l’URC et les compétitions européennes, il ne nous resterait plus que la Currie Cup à jouer ».

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Un avis partagé par Dobson qui confiait : « Cette compétition est probablement ce qui nous a tant aidés en Coupe du monde. Chaque ruck est un combat. Chaque mêlée est un contest de 20 secondes. Chaque touche ou chaque maul est une compétition.

« Ça a donné un élan considérable au rugby sud-africain et on doit faire en sorte de pouvoir nous maintenir. Mais des soirées comme celle-ci n’aident pas. »

Avec les diffuseurs et sponsors sud-africains représentant plus de la moitié des revenus de l’URC, Oberholzer conclut : « L’URC fonctionne pour nous. Pas question de la quitter. Mais il faut jouer le jeu. »

Pas sûr en revanche que le franc parler de Rian Oberholzer sera apprécié, à l’heure où le DG est fragilisé au sein du rugby sud-africain suite au refus des membres de la SARU de valider son projet de partenariat commercial pour 75 millions de dollars avec un fonds d’investissement américain.

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