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La fin amère de la génération des Bleuets

LE CAP, AFRIQUE DU SUD - 19 JUILLET : Junior K'poku (Angleterre U20) et Leo Carbonneau (France U20) lors du World Rugby U/20 Championship, match final entre l'Angleterre et la France au DHL Stadium le 19 juillet 2024 au Cap, en Afrique du Sud. (Photo par Ashley Vlotman/Gallo Images/Getty Images)

En s’inclinant face à l’Angleterre en finale du Championnat du monde, France U20 n’a pas été en mesure de réaliser un exploit historique, celui d’enchaîner une quatrième victoire de rang comme seuls les U20 néo-Zélandais l’ont réalisé à ce jour.

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Cette défaite contre l’Angleterre le 19 juillet sonne comme la fin d’un rêve, l’impossibilité d’un exploit, le terme d’une aventure.

« Ecrire l’histoire, je m’en fous un peu. C’est pour les garçons que j’ai souffert », lâche l’entraîneur Sébastien Calvet.

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« Je pense qu’on gardera tous en tête le match majuscule qu’ils ont su faire en demi-finale (contre la Nouvelle-Zélande, ndlr), surtout après ce match aller. Ils avaient bien travaillé sur cette finale. On était confiant, tous. Je suis déçu pour les garçons et pour le staff. »

Lui-même met un terme à son contrat de coach des Bleuets alors qu’il s’en va à Agen pour les rênes de l’équipe. « Je quitte un peu tout ça mais ce soir ce qui me fait chier, c’est les garçons. A côté de ça, place à l’espoir. Les 2004 vont apprendre à se relever et les 2005 vont chercher la victoire l’année prochaine. »

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Il avait demandé à ses joueurs comme une boutade de lui « mettre des paillettes dans le yeux ». Ce sont des larmes finalement qui se sont imposés.

« Ça a été quand même une période où, sur deux ans, on a eu le même groupe, la génération 2004 s’est bien intégrée avec la génération 2005. On a réalisé deux parcours assez incroyables, champion du monde, puis finaliste malheureusement. Ça restera un souvenir énorme dans notre carrière », assure le deuxième-ligne Charly Gambini.

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« Autant l’année dernière avec le groupe qu’il y avait il avait su motiver tout le monde pour aller chercher le sacre mondial, autant cette année avec l’effectif qu’il y avait – il manquait pas mal de cadres – on ne savait pas trop où on partait », poursuit Mathis Castro-Ferraira qui figurait dans le groupe champion du monde de 2023.

« Sébastien a réussi à mobiliser tout le monde, à tirer le meilleur de nous sur chaque entraînement pour nous permettre d’arriver là où on en aujourd’hui. Malheureusement, on ne lui offre pas la sortie qu’on aurait voulu lui offrir. Mais on est fier de tout le groupe et du staff. »

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