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La finale Toulouse - Bordeaux-Bègles en chiffres

Par sa puissance, Ben Tameifuna (ici face au Toulousain Julien Marchand) fait partie des joueurs qui font le plus avancer l'UBB (Photo by ROMAIN PERROCHEAU/AFP via Getty Images).

0,93

Avec 14 essais en 15 matchs de championnat disputés cette saison, Damian Penaud n’est pas le meilleur marqueur de la saison (le Lyonnais Baptiste Couilloud compte 15 essais). Mais l’ailier bordelais est le joueur le plus efficace du Top 14, et de loin. Avec 0,93 essai inscrit par match disputé, le fils d’Alain devance largement tous les Toulousains. Sans compter que leur meilleur marqueur, Mathis Lebel (10 essais en 16 matchs), est forfait pour cette finale (dos).

2

Dans le XV de départ de l’UBB, seuls deux joueurs ont déjà disputé une finale de Top 14 : Damian Penaud (2017, ASM) et Ben Tameifuna (2016, Racing 92). C’est bien peu par rapport à l’énorme expérience des Toulousains, dont 10 des 16 titulaires de la finale 2023 seront à nouveau sur le terrain cette année.

5,8

Invaincu en finale depuis 2008, le Stade Toulousain a enchaîné depuis son dernier revers (13-16 contre l’Ulster en Champions Cup 2008) neuf victoires en autant de finales… Une force de l’habitude qui pourrait faire peur à l’UBB. Mais elle peut se rassurer (un peu) en se disant que si Toulouse l’emporte systématiquement, c’est souvent d’une marge inférieure à un essai transformé. En moyenne, les « rouge et noir » l’emportent en effet de 5,8 points.

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Le Stade Toulousain n'a plus perdu une finale depuis la finale de HCup contre le Munster de Paul O'Connell (au centre) en... 2008 ! Depuis, le club "rouge et noir" a remporté neuf trophées en autant de finale (Photo by Shaun Botterill/Getty Images).

14

En mélangeant les deux XV de départ, on pourrait presque avoir une équipe de France au complet. UBB et ST cumulent en effet quatorze Bleus à eux deux : huit chez les « rouge et noir », six côté bordelo-béglais.

Et encore, on ne compte pas dans le lot Jefferson Poirot, 36 sélections avec le maillot du Coq, dont il a même été capitaine. Mais le pilier s’est volontairement mis en retrait de l’équipe nationale en 2020.

16

Les Toulousains sont bien les rois de la passe après contact. Si Leone Nakarawa est le joueur qui a réussi le plus de offloads cette saison (43 pour le CO), Antoine Dupont (3e du classement) est le plus prolifique dans ce domaine avec 28 passes en seulement 13 rencontres disputées. Il est le seul joueur à dépasser les deux offloads par match.

Son remplaçant à la mêlée Paul Graou le talonne avec 27 passes dans la chute en 22 matchs (4e), suivi du jeune 2e ligne Clément Vergé (22 en 13 matchs, 13e) et Juan Cruz Mallia (21 en 14, 14e).

Le premier Bordelais dans cette exercice est Romain Buros (16e) avec 20 passes après contact en 22 rencontres cette saison.

23

Le Stade Toulousain est en quête d’un 23e Bouclier de Brennus, un record. L’UBB, de son côté est un club jeune. Créée en 2006 de la fusion du Stade Bordelais et du CA Bègles, elle cherchera ce soir à glaner un premier titre de champion depuis le rapprochement des deux clubs.

37

C’est, en km/h, la vitesse de pointe de Louis Bielle-Biarrey. Flashé à cette vitesse durant la Coupe du Monde 2023, l’ailier de l’UBB formera une paire léthale avec Damian Penaud de l’autre côté, sur laquelle compte le club girondin pour dominer le favori toulousain.

75

C’est l’une des rares stats offensives à l’avantage de l’UBB : celle du nombre de pénalités obtenues. Avec 75 pénalités à leur avantage (5e du Top 14), les Bordelais devancent assez nettement les Haut-Garonnais (12e avec 47 pénalités). Pas totalement anodin au moment de disputer une finale.

108

L’attaque du Stade Toulousain a été dévastatrice d’un bout à l’autre de la saison 2023-2024, quelle que soit la compétition. On avait déjà noté qu’en Coupe d’Europe, les Toulousains avaient tourné à plus de quatre essais par match. Même en Top 14 : sur la phase régulière, ils ont planté 4,15 essais par rencontre (108 en 26 matchs). L’UBB prend la 2e place de ce classement, à assez bonne distance avec 86 essais en 26 matchs (3,3/match).

1776

Thomas Ramos pourrait bien devenir, à l’occasion de cette finale, le meilleur réalisateur de l’histoire du Stade Toulousain. Il ne manque en effet que cinq points à l’arrière ou ouvreur pour dépasser Jean-Baptiste Elissalde : 1776 pour l’ancien demi de mêlée, 1772 pour l’ancien Columérin. L’an dernier, lors de la finale contre La Rochelle, Ramos avait enquillé 19 points.

 

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Flankly 1 hour ago
'Absolute madness': Clive Woodward rips into Borthwick in wake of NZ loss

Borthwick is supposed to be the archetypical conservative coach, the guy that might not deliver a sparkling, high-risk attacking style, but whose teams execute the basics flawlessly. And that's OK, because it can be really hard to beat teams that are rock solid and consistent in the rugby equivalent of "blocking and tackling".


But this is why the performance against NZ is hard to defend. You can forgive a conservative, back-to-basics team for failing to score tons of tries, because teams like that make up for it with reliability in the simple things. They can defend well, apply territorial pressure, win the set piece battles, and take their scoring chances with metronomic goal kicking, maul tries and pick-and-go goal line attacks.


The reason why the English rugby administrators should be on high alert is not that the English team looked unable to score tries, but that they were repeatedly unable to close out a game by executing basic, coachable skills. Regardless of how they got to the point of being in control of their destiny, they did get to that point. All that was needed was to be world class at things that require more training than talent. But that training was apparently missing, and the finger has to point at the coach.


Borthwick has been in the job for nearly two years, a period that includes two 6N programs and an RWC campaign. So where are the solid foundations that he has been building?

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