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Los Pumas mettent la main sur le HSBC SVNS Cape Town

Argentina players celebrate the cup final win over Australia on day two of the HSBC SVNS at Cape Town Stadium on 10 December, 2023 in Cape Town, South Africa. Photo credit: Mike Lee - KLC fotos for World Rugby

L’Argentine a remporté le titre de champion de l’étape sud-africaine du HSBC SVNS 2024 au Cap en s’imposant face à l’Australie, une semaine après avoir perdu contre l’Afrique du Sud à Dubaï.

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Cette victoire est venue couronner un week-end au cours duquel le vétéran Gastón Revol a disputé son 100e tournoi et German Schulz a marqué son 100e essai international sur le circuit mondial.

L’Argentine trop forte pour être maîtrisée

L’Argentine a été trop forte pour l’Australie en ajoutant l’or du Cap à l’argent gagné à Dubaï une semaine plus tôt.

German Schulz a ouvert le score sur une longue course, Santiago Mare, Marcos Moneta et Matías Osadczuk ont également aplati dans les sept premières minutes, alors que l’Australie avait du mal à suivre le rythme des Pumas en première période.

La cause de l’Australie n’a pas été facilitée par l’expulsion de Nick Malouf pour un plaquage haut.

Les Australiens ont finalement réussi à ouvrir le score en deuxième mi-temps, grâce à Nathan Lawson et Dietrich Roache. Mais le deuxième essai du joueur de la finale Osadczuk, son quatrième au Cap, réglait la question.

Les essais de Tomas Elizalde et du capitaine Santiago Alvarez en fin de rencontre ont été la cerise sur le gâteau, avec une victoire 45 à 12.

« Moi aussi, j’aime leur façon de jouer », a salué l’entraîneur et ancien joueur des Pumas, Santiago Gomez Cora. « Nous avons dit qu’ils étaient fous parce qu’ils mettent tant de passion – ils savent comment jouer, évidemment – c’est une équipe qui ressent pleinement la façon dont elle joue. Ils sont un peu fous de jouer de cette manière.

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« Nous sommes très heureux car nous nous sentons chez nous au Cap. Ils nous soutiennent, alors merci beaucoup à tous – j’espère vous voir la prochaine fois. »

Les Pumas s’étaient hissés en finale pour la neuvième fois depuis Séville 2022, grâce à une victoire structurée sur l’Irlande (26-19). Le score aurait été plus conséquent si les Irlandais n’avaient pas inscrit deux essais dans la dernière minute, alors qu’ils savaient le match déjà perdu.

James Turner a qualifié d’« assez exceptionnelle » la victoire 24-7 de l’Australie sur les Fidji en demi-finale pour atteindre la première finale de son histoire sur le circuit mondial en Afrique du Sud.

« Nous avons eu un départ plus lent la semaine dernière, et cette semaine, nous voulions vraiment viser plus haut », a-t-il commenté.

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Un peu plus tôt, l’Argentin German Schulz avait plongé de façon spectaculaire sous les poteaux pour inscrire son 100e essai sur le circuit. Les Pumas ont ainsi battu le Canada, l’équipe surprise de la première journée, sur le score de 33 à 0 en quart de finale.

Les Fidji s’imposent en finale pour le bronze

Pour la deuxième fois dans la dernière journée, les Fidji ont débloqué la situation tardivement, mais ont remporté la finale de bronze en inscrivant un essai à la fin de la deuxième mi-temps, pour battre une Irlande tenace 14 à 7

Le capitaine Joseve Talacolo a déclaré que les Fidji avaient encore du travail à faire. « Nous devons travailler en équipe et beaucoup sur notre défense. Quand nous rentrerons aux Fidji, nous nous rassemblerons et nous nous concentrerons sur notre prochain tournoi à Perth », a-t-il signifié.

Le quart de finale entre les Fidji et la France a vu les champions olympiques mener 17-0, la France, réduite à six, revenir à 17-14 à la mi-temps, puis mener 24-17, avant que Kaminieli Rasaku n’inscrive un essai à quelques secondes de la fin du match. Terio Tamani a transformé l’essai pour amener le match au golden point. Ce match fou n’a pris fin que lorsque Pilipo Bukayaro a débloqué la situation (29-24).

Ben Gollings, l’entraîneur des Fidji, a rendu hommage à son meneur de jeu : « C’est un joueur qui ne cesse de s’améliorer. Il gagne en confiance match après match, c’est fantastique à voir. Il a de quoi faire… il remplace des joueurs comme Jerry Tuwai dans ce match et il fait un travail fantastique. »

L’Irlandais Terry Kennedy avait inscrit un triplé en première période, alors que l’Irlande a joué sept minutes presque parfaites, creusant une avance de 26-0 à la pause, et construisant une victoire historique de 36-21 sur la Nouvelle-Zélande.

La France échoue à la 8e place

Après un nouveau grand week-end au Cap, l’Afrique du Sud attendra encore un an avant de remporter un titre à domicile. Les Sud-Africains ont terminé le tournoi du Cap à la sixième place, après une défaite 7-31 contre la Nouvelle-Zélande. Ses espoirs de remporter l’étape à domicile avaient été anéantis plus tôt dans la journée, lorsque l’Australie leur avait infligé un sévère 28-0 en quarts de finale.

Le Canada, blessé et ne disposant que de 10 joueurs pour sa dernière sortie, n’a pas été en mesure de répéter ses exploits de la première journée, mais a terminé par une victoire tout à fait méritée sur la France (33-17), ce qui lui permet de se classer septième – une amélioration considérable par rapport à sa douzième place à Dubaï.

Après avoir battu les Etats-Unis 21-14 en début de journée, la Grande-Bretagne a terminé sa campagne au Cap en beauté en battant l’Espagne 31-7 pour s’emparer de la neuvième place.

Les Samoa, champions du Cap en 2022, ont marqué l’un des plus beaux essais du tournoi lors du match pour la 11e place contre les États-Unis, partant d’un coin de leur zone d’en-but, grâce à une série de passes, pour inscrire un essai dans le coin opposé par Taitaifono Senio Tavita. Mais cela ne les a pas empêchés de terminer le tournoi 2023 à la 12e place, en s’inclinant 19-24, après avoir perdu 17-24 contre l’Espagne.

Le HSBC SVNS 2024 revient à la fin du mois de janvier à Perth.

CLASSEMENT FINAL DU HSBC SVNS CAPE TOWN :

  1. Argentine
  2. Australie
  3. Fidji
  4. Irlande
  5. Nouvelle-Zélande
  6. Afrique du Sud
  7. Canada
  8. France
  9. Grande-Bretagne
  10. Espagne
  11. Etats-Unis
  12. Samoa
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F
Flankly 1 hour ago
'Absolute madness': Clive Woodward rips into Borthwick in wake of NZ loss

Borthwick is supposed to be the archetypical conservative coach, the guy that might not deliver a sparkling, high-risk attacking style, but whose teams execute the basics flawlessly. And that's OK, because it can be really hard to beat teams that are rock solid and consistent in the rugby equivalent of "blocking and tackling".


But this is why the performance against NZ is hard to defend. You can forgive a conservative, back-to-basics team for failing to score tons of tries, because teams like that make up for it with reliability in the simple things. They can defend well, apply territorial pressure, win the set piece battles, and take their scoring chances with metronomic goal kicking, maul tries and pick-and-go goal line attacks.


The reason why the English rugby administrators should be on high alert is not that the English team looked unable to score tries, but that they were repeatedly unable to close out a game by executing basic, coachable skills. Regardless of how they got to the point of being in control of their destiny, they did get to that point. All that was needed was to be world class at things that require more training than talent. But that training was apparently missing, and the finger has to point at the coach.


Borthwick has been in the job for nearly two years, a period that includes two 6N programs and an RWC campaign. So where are the solid foundations that he has been building?

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N
Nickers 1 hour ago
Scott Robertson responds to criticism over All Blacks' handling errors

Very poor understanding of what's going on and 0 ability to read. When I say playing behind the gain line you take this to mean all off-loads and site times we are playing in front of the gain line???


Every time we play a lot of rugby behind the gain line (for clarity, meaning trying to build an attack and use width without front foot ball 5m+ behind the most recent breakdown) we go backwards and turn the ball over in some way. Every time a player is tackled behind the most recent breakdown you need more and more people to clear out because your forwards have to go back around the corner, whereas opposition players can keep moving forward. Eventually you run out of either players to clear out or players to pass to and the result in a big net loss of territory and often a turnover. You may have witnessed that 20+ times in the game against England. This is a particularly dumb idea inside your own 40m which is where, for some reason, we are most likely to employ it.


The very best ABs teams never built an identity around attacking from poor positions. The DC era team was known for being the team that kicked the most. To engineer field position and apply pressure, and create broken play to counter attack. This current team is not differentiating between when a defence has lost it's structure and there are opportunities, and when they are completely set and there is nothing on. The reason they are going for 30 minute + periods in every game without scoring a single point, even against Japan and a poor Australian team, is because they are playing most of their rugby on the back foot in the wrong half.

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LONG READ Mick Cleary: 'Borthwick needs to have faith in Marcus Smith' Mick Cleary: 'Borthwick needs to have faith in Marcus Smith'
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