La France à Murrayfield face à un adversaire coriace

Par Kim Ekin
PARIS, FRANCE - 26 FÉVRIER : Ethan Dumortier (France) est mis sous pression par Ben White (Écosse) lors du Tournoi des Six Nations entre la France et l'Écosse au Stade de France, le 26 février 2023 à Paris, en France. (Photo par David Rogers/Getty Images)

On connaît la France performante face à l’Écosse. Ses deux dernières visites à Murrayfield en 2022 s’étaient soldées par deux victoires (36-17 lors du Tournoi des Six Nations et 22-15 lors de la Coupe d’automne des Nations), même si avant, l’Écosse y avait remporté ses quatre précédentes rencontres.

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On se souvient aussi très bien de la victoire tricolore lors du dernier Tournoi, 32-21 au Stade de France. Une rencontre marquée par deux cartons rouges au cours des 12 premières minutes : contre l’Écossais Grant Gilchrist et contre le Français Mohamed Haouas.

UNE DYNAMIQUE PROMETTEUSE

Mais chez elle, l’Écosse présente un autre visage après avoir remporté sept de ses onze derniers tests à domicile, dont un 25-13 le week-end dernier contre l’Italie qui était leur 13e victoire consécutive contre les Azzurri.

A son 68e test à la tête de l’Écosse depuis qu’il a pris ses fonctions il y a six ans, Gregor Townsend affiche un bilan de 55 % de victoires. Seule la première période de Ian McGeechan à la tête du pays entre 1988 et 1993 (58 %) a battu l’ère Townsend au cours des 50 dernières années.

Et ça continue puisque les Écossais ont terminé dans la première moitié du Tournoi des Six Nations cette année (à la troisième place) pour la cinquième fois seulement en 24 saisons. Ils avaient débuté le Tournoi par deux victoires consécutives pour la première fois dans l’histoire.

Contre la France, le XV du Chardon a remporté quatre de ses neuf matchs sous la direction de Townsend qui vient de signer une prolongation de contrat à la tête de l’équipe jusqu’en 2026.

Bref, l’Écosse est sur une dynamique prometteuse et prête à mettre en pratique ses points forts contre les Bleus : sa touche (elle a remporté ses 15 lancers contre l’Italie la semaine précédente), sa mêlée (huit pénalités remportées dans son propre camp lors du Tournoi des Six Nations 2023), sa défense (meilleur taux de réussite au plaquage dans le Tournoi avec 85 %)…

GALTHIÉ LE MAGICIEN

Pas moins de 76 % des essais de l’Écosse dans le Tournoi des Six Nations 2023 ont commencé par une touche ou une mêlée, plus que toute autre équipe. « C’est la cinquième nation au classement mondial aujourd’hui : notre équipe va donc jouer un sommet de rugby », a commenté Fabien Galthié.

Le XV de France connaît donc bien l’adversaire qui l’attend, lui qui n’a perdu qu’un seul de ses 18 derniers tests – 32-19 contre l’Irlande à Dublin lors du Tournoi des Six Nations 2023.

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Depuis longtemps le sélectionneur français peaufine son plan d’attaque qui, espère-t-il, l’emmènera à soulever la Coupe Webb-Ellis le 28 octobre au soir. En attendant, à la veille de son 36e test à la tête des Bleus, il affiche un bilan provisoire de 80 % de victoires, ce qui en fait l’entraîneur le plus victorieux de l’histoire de la France.

L’Écosse aura encore deux autres matchs de préparation à la Coupe du Monde après celui-ci – contre la France (à l’extérieur le 12 août) et contre la Géorgie (à domicile) le 26 août.

Après le match retour à Saint-Étienne, les tricolores affronteront les Fidji à Nantes le 19 août et l’Australie à Paris le 27 août.

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johnz 39 minutes ago
All Blacks player ratings vs England | Steinlager Ultra Low Carb Series first Test

I was excited about the Razor error, but a few things are bothering me about this team. It’s looking less like a bright new dawn, and more like a conservative look to the past. We’ll never know how much pressure comes from above to select established players, but imagine if Razor wiped the slate clean and created the new baby blacks, the financial hit to NZR would be huge. Not that such drastic measures are needed, but a few selections still puzzle. TJ and Christie. Neither look like bright picks for the future, both are experienced but with limitations. I understand why you would pick one as a safe pair of hands, but why both? Jacobson is no impact player, and it makes no sense to me why you would pick both Blackadder and Jacobson in the same squad. They cover pretty much the same positions, and Jacobson has never demanded a start. Blackadder has struggled to stay on the field, but if he is picked, play him. Let’s see what he can do, we know enough about Jacobson, and Blackadder has far more mongrel. I would have preferred to see Lakai in the squad, he offers a point of difference and the energy of youth. Plus he would have kept Papali’i honest and created tasty competition for the 7 jersey. Ioane. The experiment goes on. The bloke is a fantastic winger but still fails to convince as a centre. Has NZR invested so much money in him that there’s pressure to play him? Proctor was by far the better player all season and played next to Barrett. Play him; a specialised centre, in form. Crazy I know. Our two wingers are very good, but we still miss a power runner in the backline. Faiga’anuki was a big loss and could have filled that role at wing or 13. More money on young players like him and less on aging stars would not go amiss in NZ rugby. Perofeta had a decent game, but the jury is still out. The lack of a specialist fullback in the squad is another head scratcher. Admittedly it’s early days and a win is a win, but hopefully some more innovation is in the plan otherwise I see this squad struggling sooner or later.

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