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La France au pied du podium mondial de rugby fauteuil

Sébastien Verdin

La France termine la Coupe Internationale de Rugby Fauteuil à la 4e place après s’être inclinée 49-50 face au Japon à l’Accor Arena de Paris.

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C’est la première fois que la France place aussi près du podium mondial, après avoir terminé cinquième en 2018 et neuvième en 2014.

Un choc ultra serré

La finale de bronze s’annonçait extrêmement serrée puisque les deux équipes s’étaient séparées deux jours plus tôt sur la plus petite des marges, en faveur des Français (49-50), lors de leur dernier match de la poule B. Cette fois, le seul point d’écart a été en faveur des Japonais.

La France (6e mondiale) avait manqué d’un point sa place en finale face au Canada (51-50) la veille. Sa motivation était d’autant plus grande de bien finir son tournoi face au Japon (3e mondial), vaincu en demi-finales par l’Australie (48-52) après avoir battu la Nouvelle-Zélande (52-36) puis les États-Unis (50-55).

Médaillé de bronze aux Jeux Paralympiques de Rio 2016 et champion du monde en 2018, le Japon affrontait les actuels champions d’Europe, qui s’étaient auparavant inclinés face aux États-Unis (51-53) avant de rebondir face à la Nouvelle-Zélande (46-37).

Au cours de chacune des quatre périodes de huit minutes, France et Japon se sont rendus coup pour coup, l’avance changeant de tête constamment.

Quatre périodes intenses

Très vite menée par le Japon, la France est repassée brièvement devant (5-6) pour la première fois après deux minutes de jeu avant de coller au score. Un essai de Sébastien Verdin sur le gong lui permettait de rallier la fin du premier quart temps sur un score de parité (13-13).

La suite a vu les Français se démarquer, prenant le lead sans plus le lâcher grâce à un pressing défensif constant. La mince avance de deux points maximum s’est maintenue jusque dans les ultimes secondes, où les Français ont une fois égalisé in extremis après une passe de Hivernat à Verdin (25-25).

Pendant le temps d’une possession de balle, les Français ont joué en supériorité numérique à quatre contre trois, mais le Japon a toujours su trouver la solution pour finir le troisième quart temps à 37-37. Ne restaient plus que huit minutes pour départager les équipes.

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Avec détermination, les Français ont su trouver quelques brèches dans la défense japonaise qui campait en permanence sur sa ligne. Pour la première fois depuis le début de la rencontre, un gap de trois points a un temps séparé les deux équipes. Menée de deux points à moins de 20 secondes, la France n’a pu revenir qu’à une longueur (49-50).

« C’est hyper dur de perdre comme ça. On a tenu le match tout le temps. La consigne, c’était que ce soit serré tout le match. On était à +2 à quatre minutes de la fin du temps réglementaire. Ils ont super bien défendu. Ils nous ont agressés. On n’a pas su trouver de solution et ça nous servira pour pendant 10 mois », a indiqué Adrien Chalmin.

« On va regarder ce qui s’est passé, se servir de l’expérience de ce genre de match et arriver meilleurs pour Paris. L’objectif final, c’est Paris 2024. C’est hyper dur de ne pas sortir avec cette médaille de bronze. On ira chercher la médaille à Paris. »

« Quelle ambiance ! C’était incroyable de pouvoir évoluer dans une institution comme celle-ci. C’est très significatif pour nous d’avoir la même considération, de pouvoir promouvoir et créer des émotions. Ça nous galvanise à l’idée de travailler très dur pour aller chercher la meilleure performance possible », ajoutait Jonathan Hivernat, le capitaine.

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« Quand on a ça, on n’a pas le droit de lâcher. On n’a pas lâché tout au long de la compétition. Je suis très fier de mes coéquipiers et de notre performance. »

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J
JW 6 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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