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La France défie une Ecosse au sommet de sa forme

Elisa Riffonneau (France) célèbre après le match entre la France et l'Irlande dans le Stade Marie-Marvingt, Le Mans, France samedi 23 mars 2024 (Photo by Dave Winter / Inpho).

Pour cette 30e rencontre internationale entre les deux équipes, la France avance ultra favorite contre l’Ecosse après un bilan largement dominant de 23 victoires contre 5 défaites depuis 1998au total. Les derniers résultats ont été outrageusement à sens unique : 76-0 en 2013 (le record tient toujours), 55-0 l’an passé dans le Tournoi – on se souvient du triplé d’Emile Boulard en trente minutes ! Cette fois-là à Vannes, c’était la 8e fois que les Françaises empêchaient leurs adversaires du jour de marquer.

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La France est sur une série de 13 matchs sans défaite contre le XV du Chardon depuis février 2010 (12 victoires et un nul) et on ne voit pas pourquoi cela s’arrêterait ce week-end au Hive Stadium (anciennement DAM Health Stadium) d’Edimbourg samedi 30 mars (coup d’envoi à 14h15, heure locale).

Rencontre
Womens Six Nations
Scotland Womens
5 - 15
Temps complet
France Womens
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Il semble loin le temps où l’Ecosse dominait – quatre victoires lors des huit premières confrontations. Ensuite, elle n’a gagné qu’une fois, en 2010. Et plus depuis. Mais si cette année était différente ?

L’Ecosse ne veut plus être spectatrice

Samedi 30 mars, ce sera la première fois que les deux équipes se retrouvent dans la capitaine écossaise depuis la victoire des Françaises 43-15 en 2008, ce qui sera un atout de poids.

Autre atout à prendre en compte, la bonne séquence de l’Ecosse qui a signé un exploit contre le Pays de Galles lors du week-end précédent – la première victoire en 20 ans en terre galloise (20-18) – ce qui en faisait leur 7e victoire de rang, soit plus que la précédente séquence victorieuse de six rencontres qui remonte à 1997-1998.

Cette excellente entame de l’Ecosse était enfin la première fois depuis 2010 que les filles remportaient leur match d’ouverture. Bref, autant de rappels historiques destinés à donner de la confiance aux filles de Bryan Easson.

Le coach qui d’ailleurs se souvient encore de son premier match contre le XV de France féminin alors qu’il n’était qu’en intérim au poste de sélectionneur. Il avait décroché un nul 13-13 – le seul de l’histoire entre les deux équipes ! –  dans le Tournoi 2020 (à cause du Covid, c’était en octobre). Pour l’heure, son bilan à la tête de l’équipe – il était auparavant entraîneur en charge des arrières de l’Ecosse – est de 43% de victoires.

Face à face

3 dernières réunions

Victoires
0
Nuls
0
Victoires
3
Moyenne de points marqués
4
33
Le premier essai gagne
33%
L'équipe recevante gagne
33%

Vainqueur du WXV 2 en Afrique du Sud, l’Ecosse a prévu de consolider sa forteresse en défense (97% de réussite des 164 plaquages contre le Pays de Galles) et de corriger son jeu au pied qui laisse à désirer (seulement 13 coups de pied de renvoi et huit tentatives réussies sur 15 en 2023).

Engranger un maximum de points

Cette rencontre sera la 37e de l’arbitre anglaise Sara Cox (son 10e match dans le Tournoi féminin), égalant ainsi le record d’Aimee Barrett-Theron, arbitre internationale la plus capée de l’histoire.

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Sérieuse prétendante au titre avec l’Angleterre, la France va vouloir bonifier sa victoire du premier tour contre l’Irlande (38-17) en engrangeant un maximum de points étant donné que seule la différence de points la place pour l’instant deuxième derrière le XV de la Rose au classement général.

Au Mans, la France a déployé son jeu marquant en moyenne 2,2 points à chaque visite dans les 22 gallois et se démarquant de toutes les autres équipes du premier week-end en termes de mètres parcourus (934), de courses avec ballon (154), de offloads (22) et de dégagement au pied (31).

Deux changements pour l’Ecosse

Louise McMillan disputera son 50e test pour l’Écosse ce week-end, alors que le sélectionneur Bryan Easson a procédé à deux changements dans l’équipe titulaire. Après avoir remplacé Sarah Bonar, blessée, lors de la victoire contre le Pays de Galles, McMillan débutera en deuxième-ligne aux côtés d’Emma Wassell.

La troisième-ligne de 26 ans deviendra la 25e les 50 sélections pour ce qui sera sa 35e titularisation.

Elis Martin est titularisée pour la première fois sous le maillot écossais, au poste de talonneuse, entre Leah Bartlett et Christine Belisle.

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Alex Stewart et Evie Gallagher, qui ne sont pas passées inaperçues lors de leurs débuts le week-end dernier, rejoignent la capitaine Rachel Malcolm dans une troisième-ligne inchangée.

La ligne arrière reste également intacte, Caity Mattinson et Helen Nelson forment toujours la charnière, tandis que Lisa Thomson et Emma Orr sont maintenues au centre.

Toutes deux nommées pour l’essai du Tournoi des Six Nations Guinness pour leurs efforts contre le Pays de Galles, les ailières Coreen Grant et Rhona Lloyd seront à nouveau alignées avec Meryl Smith à l’arrière.

Lloyd compte 21 essais internationaux et est la troisième meilleure marqueuse d’essais de l’Écosse derrière Lucy Millard (37) et Donna Kennedy (25).

Deux joueuses pourraient faire leurs débuts sur le banc : la centre Nicole Flynn et la deuxième-ligne Fiona McIntosh, qui ont été nommées remplaçantes.

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Un seul changement côté français

La France de son côté n’a effectué qu’un seul changement dans son quinze de départ, Axelle Berthoumieu étant préférée à Charlotte Escudero (remplaçante) au poste de troisième ligne côté fermé.

Annaëlle Deshaye et Assia Khalfaoui sont maintenues comme piliers à côté de la talonneuse Agathe Sochat pour une première-ligne 100% bordelaise, tandis que la capitaine Manaé Feleu et Madoussou Fall forment la deuxième-ligne.

Berthoumieu rejoint Gaëlle Hermet et la numéro huit Romane Ménager, un temps incertaine, en troisième-ligne.

Pauline Bourdon-Sansus et Lina Queyroi sont reconduites à la charnière pour la troisième fois, Gabrielle Vernier et Nassira Konde les accompagnant au centre.

Marine Ménager et Kelly Arbey sont de nouveau alignées sur les ailes, tandis qu’Emilie Boulard occupe le poste d’arrière.

La talonneuse remplaçante Manon Bigot (33 ans) pourrait disputer son premier test depuis près de huit ans (elle avait mis sa carrière entre parenthèses pour devenir pompier professionnel), elle qui avait remporté la dernière de ses cinq sélections contre les États-Unis en novembre 2016.

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S
Soliloquin 3 hours ago
'The World Cup... I'm not sure it's going to happen for them'

Well, currently the biggest rugby stars from other countries are not really playing in France, except for Argentinian players (Mallia, Chocobares, Kremer, Oviedo, Petti, Lavanini, Carreras) or Fijian ones (Tuisova, Dakukaqa, Waniqolo) . This time is over.

You have great players that usually choose to cease playing for their countries like Ludlham, Sinckler, Farrell(who's been a shadow at Racing 92), Fainga'anuku, Marchant, the Kpoku brothers, Arundell, Ribbans or declining stars like Biggar, Kerr-Barlow, Radradra, Botia, Goodhue, the Vunipola brothers, Hogg or Manu Tuilagi. Not exactly first choices or guys who make the best international XV.

The exceptions being Arata, Skelton, Jack Willis, Cappuozzo (he's French but plays for Italy), Niniashvili, Staniforth, Ahki, Tameifuna, Nicotera, Garbisi, Ioane, Lucchesi, Kinghorn, Ben White or Saito. Not many of them from SA, NZ, Ireland or England or close to top 3 in their positions.

When Kolisi or Etzebeth played in Top14, despite the big bucks, it wasn't shiny performances at "lower level games", as well as Kolbe at Toulon after his extraordinary stunt at Toulouse. Whitelock was at the end of his career.


I think you've mistaken the big bucks low level league with Japan Rugby League One stars welcomed at their prime (Mo'unga, de Klerk, Matera, PSDT, de Jager, Mostert, Kolbe, Kriel, Barrett, Savea, Cane, Koroibete, Perenara, Kwagga Smith, de Allende, Kolbe, Wiese, Marx) because it pales a bit. 12 of of the 30 players that started the RWC final play in Japan. With a maximum of 16 games/season. In France it's up to 29 to be get the Top14 title, plus the Champions Cup.

Try to keep up the rythm with more than twice as many games.

I guess you've read their interviews on the intensity of Top14, right? Right?


The biggest Top14 stars are in great majority French players, because the JIFF policy has changed the way French clubs operate.

The era of Carter, Botha, Wilkinson, Kaino, Smith or the others mentioned before is over.

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