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La France face au défi des ballons portés, arme redoutable des Red Roses

La demi de mêlée écossaise Caity Mattinson (au centre) et la numéro 8 Jade Konkel (à droite) plaquent l’Anglaise Hannah Botterman lors du match du Tournoi des Six Nations féminin entre l’Angleterre et l’Écosse, au stade Mattioli Woods Welford Road de Leicester, le 19 avril 2025. (Photo par Adrian Dennis / AFP) (Photo par ADRIAN DENNIS/AFP via Getty Images)

S’il y a bien un secteur de jeu que les Françaises doivent impérativement travailler cette semaine, c’est leur défense des ballons portés. Par deux fois, elles ont été mises à mal contre l’Italie lors de l’avant-dernière journée et lorsque l’on sait que c’est une des armes préférées des Anglaises, il va falloir redoubler d’effort pour les contrer.

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« On est conscientes que si on leur donne l’occasion de venir dans nos 22 mètres, qu’on leur offre des pénaltouches trop proches de notre ligne, ça peut très vite tourner en notre défaveur », remarque la co-capitaine du XV de France féminin, Marine Ménager. « Du coup, cette semaine il y a un gros, gros focus pour les avants sur les ballons portés. À mon avis, elles vont en manger matin, midi et soir. Et franchement, je suis bien contente de pas être devant, pour le coup ! Mais oui, clairement, ce sera une des clés du match ce week-end. »

Comme elle le reconnaît elle-même, « les pays anglophones, c’est leur truc. C’est maîtrisé depuis toujours. Elles adorent ça, c’est super structuré, super organisé. Et puis elles ont une densité physique impressionnante. Mais surtout, c’est un domaine qu’elles bossent énormément, c’est une vraie identité de jeu pour elles. Alors que nous, en France, on aime bien jouer un peu à la baballe, on cherche plus l’évitement…  »

Un avis que confirme l’ancienne deuxième-ligne internationale Lenaïg Corson (34 sélections entre 2012 et 2021). « Nous, en équipe de France, franchement, je n’ai jamais trop bossé les mauls », confie l’une des rares joueuses françaises à avoir joué dans le championnat anglais, chez les Wasps et les Harlequins.

« Là-bas, c’était tous les jeudis. On avait entraînement, et tous les jeudis, on revoyait les touches, tous les lancements, les mauls… On faisait quasiment une heure de touches et de mauls, en gymnase. Et après, on refaisait ça sur le terrain. C’est quelque chose qui est vraiment beaucoup travaillé, énormément répété à l’entraînement. Alors que nous, en France, on va plus répéter et répéter le jeu de passes, jouer dans les couloirs, après contact, la continuité du jeu, le jeu en mouvement. »

« Les ballons portés, ça se joue sur les deux-trois premières secondes de leur structuration. Donc à nous d’être très précises, agressives sur ces moments-là. »

Staff comme joueuses sont conscients de la difficulté que cette arme représentera, comme un savoir-faire typique des équipes anglo-saxonnes. « Ce qui est important, c’est de les empêcher de pouvoir mettre en place leurs ballons portés, d’essayer de les déstabiliser le plus tôt possible dans cette structuration-là, de colmater vraiment tous les espaces, et de pouvoir rester toujours devant elles pour ne se faire enrouler ou déborder ces ballons portés », assure David Ortiz, co-sélectionneur des Bleues.

« C’est un travail technique, mais aussi d’engagement. Les ballons portés, ça se joue sur les deux-trois premières secondes de leur structuration. Donc à nous d’être très précises, agressives sur ces moments-là, pour prendre le tempo et la température de leur ballon porté, et les obliger à devoir attaquer ailleurs. »

« Il faut aussi dire les choses : depuis le début du Tournoi, les Anglaises n’ont pas joué uniquement sur les mauls. On s’attend à ce qu’elles nous challengent un peu partout. C’est ciblé par tout le monde, on le sait, ce secteur des mauls défensifs est souvent pointé du doigt », nuance néanmoins Gaëlle Mignot, co-sélectionneure de la France.

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« Mais nous, on ne le vit pas forcément comme ça. C’est vrai qu’on a encaissé des essais sur des actions qui partaient de ballons portés. On a identifié des axes à améliorer, c’est sûr, et on a bossé là-dessus toute la semaine. Et pas seulement sur les mauls : la défense collective aussi a été un gros chantier. L’idée, c’est de les forcer à sortir le ballon de leurs mauls et de les prendre ailleurs, là où on veut les amener.

« Les avants sont prêtes, vraiment. C’est un secteur qu’on bosse chaque semaine, ça prend du temps à se mettre en place, mais on progresse. Peut-être que ce n’est encore pas assez visible pour tout le monde, mais on est lucides, on sait qu’il faut qu’on accélère. Les filles sont là, elles répondent présentes, et maintenant, la réponse sera sur le terrain, samedi. »

A l’inverse, les Françaises peuvent également être puissantes sur cette phase de jeu. « On a de vraies porteuses de balle, très puissantes. Et si on prend l’exemple de la mêlée, c’est un secteur où on a beaucoup progressé et où on génère pas mal de puissance. Donc, la puissance on l’a », insiste Gaëlle Mignot.

« Ce qui nous manque encore parfois, ce sont des réglages : le timing, la connexion entre les joueuses, la vitesse pour se mettre en place avant l’adversaire… C’est là-dessus qu’on bosse toutes les semaines. Et on sait très bien que les Anglaises vont venir nous chercher là-dessus ce week-end, mais pas seulement. Elles vont aussi nous menacer autour. Donc collectivement, on est prêtes. On sait ce qu’on va affronter, et on a envie de répondre présentes. »

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La deuxième-ligne Madoussou Fall-Raclot a bien son idée pour contrer le jeu des Anglaises sur les mauls : « les ballons portés, c’est de la violence. Or, je trouve qu’on est trop scolaires et pas assez agressives : on veut bien faire, on fait très attention à nos postures, aux détails, etc… Mais je pense qu’on doit mettre plus d’engagement et de détermination sur ce secteur. Pour faire un bon ballon porté, il faut déjà avoir envie de traverser tes adversaires. Il faut que l’on continue à travailler car ce n’est pas notre point fort. Les équipes adverses le savent, et viennent nous chercher là-dessus. »

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