La Géorgie annonce l'arrivée de deux nouveaux entraîneurs
Richard Cockerill a renforcé son équipe d’entraîneurs de la Géorgie en faisant venir l’Australien Julian Salvi, ancien troisième-ligne aile de Premiership, et Dan Baugh, ancien international canadien.
Salvi sera en charge de la défense, tandis que le Canadien prendra en charge la préparation physique des Lelos.
Salvi apporte avec lui six années d’expérience en tant qu’entraîneur de haut niveau, d’abord comme entraîneur de la défense à Exeter, où il a joué avant de prendre sa retraite en 2018, puis en tant qu’entraîneur du jeu au sol et dans la zone de contrat au Benetton Rugby.
Baugh, un troisième-ligne robuste, a remporté 27 sélections pour le Canada entre 1998 et 2020. Il était récemment en charge de la performance chez les Dragons, après avoir été entraîneur aux Wasps.
Bien que Baugh ait joué au plus haut niveau, Salvi n’a pas réussi à décrocher une sélection complète – beaucoup trop de concurrence à son poste chez les Wallabies à cette époque-là. Cependant, il a participé à de nombreuses sélections pour l’Australie A et a représenté son pays lors de trois Championnats du monde de rugby.
La frustration de ne pas pouvoir percer dans l’arène du rugby international l’a poussé à quitter les Brumbies, avec qui il a remporté le titre de Super Rugby, pour rejoindre Bath.
Réputé pour ses grattages, Salvi a connu une première saison réussie en Angleterre avant de pratiquer l’un des meilleurs rugby de sa carrière à Leicester, où il a été entraîné par Cockerill, de 2011 à 2015.
Travailler avec l’ancien entraîneur de Montpellier limogé en quelques mois ne surprendra pas le joueur de 38 ans aujourd’hui, mais c’était différent à l’époque où il faisait partie de la troisième-ligne des Tigers, comme il l’avait raconté un jour dans la rubrique My Life in Rugby (Ma vie dans le rugby) de The Rugby Paper.
« Cockers dirigeait l’équipe à l’époque et il exigeait beaucoup des joueurs. Quand j’y repense, je ne peux m’empêcher de sourire à l’attitude de gamin qu’il adoptait lors des séances d’entraînement du mardi matin, notoirement difficiles », se souvient-il.
« Il venait toujours voir les seniors avant une séance de maul et leur disait : ‘On ne va faire que 70 % aujourd’hui, il faut juste que les réglages soient bons’.
« Il s’adressait ensuite aux jeunes de l’académie et leur disait : ‘Allez-y à 100 %, faites du dégât et faites tout ce que vous pouvez’. Comme prévu, vous aviez des jeunes de 19 ans gonflés à bloc qui vous donnaient tout ce qu’ils avaient.
« Au début, ils n’étaient pas préparés, mais nous, les plus anciens, en arrivions toujours au point où nous disions : ‘Bon… vous allez bien vous en sortir maintenant’. La plupart du temps, cela se terminait par des bagarres. Je pense que Cockers voulait juste voir quelle serait notre réaction. »
Cet article originellement publié sur RugbyPass a été adapté par Willy Billiard.