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La pelote basque, une alliée du rugby

LONDON, ENGLAND - MAY 22: Thomas Ramos of Toulouse catches the high ball ahead of Brice Dulin of La Rochelle during the Heineken Champions Cup Final between La Rochelle and Toulouse at Twickenham Stadium on May 22, 2021 in London, England. A limited number of fans will be allowed into the stadium as Coronavirus restrictions begin to ease in the UK. (Photo by David Rogers/Getty Images)

On connaissait le principal point commun entre le rugby et la pelote basque avec la chistera, sorte de gant en osier, long et étroit, recourbé et qui sert à renvoyer la balle sur un mur (le fronton).

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En rugby, on n’a ni gant d’osier ni mur, mais on désigne par la chistera ce mouvement astucieux se passant dans le dos pour transmettre le ballon et qui peut se présenter comme une option opportune pour les joueurs occupant le poste de demi de mêlée. On parle aussi de passe à l’aveugle ou passe dans le dos, mais c’est nettement moins poétique.

Dans diverses situations de jeu, les joueurs peuvent être amenés à expérimenter cette action spécifique, cherchant ainsi à déstabiliser la défense adverse. L’effet de surprise est d’autant plus efficace s’ils parviennent à exécuter ce geste avec succès régulièrement.

La pelote basque pour se ressourcer

Ce qu’on savait moins, c’est que, au-delà de ce geste technique, la pelote basque était aussi une incroyable source d’inspiration pour les rugbymen. C’est par exemple le cas pour Camille Lopez, ancien demi d’ouverture du XV de France (34 ans, 28 sélections) et actuellement à l’Aviron Bayonnais où il est en plus capitaine.

Dans une interview à L’Equipe, il reconnaît que, parfois, il n’en peut plus du rugby. « Ce n’est plus ma tasse de thé », admet-il affirmant dans le même souffle qu’il ne sait pas encore si la saison 2023-2024 sera sa dernière.

Pourtant, à Bayonne, non loin de là où il a ses origines (Oloron-Sainte-Marie, dans les Pyrénées-Atlantiques), Camille Lopez raconte qu’il renaît. « Je peux vous assurer que ça m’a fait du bien de changer de projet après huit années à Clermont (2014-2022, ndlr) », reconnaît-il en livrant l’un des secrets de sa renaissance mentale : la pelote basque.

« Il faut savoir s’échapper même si on a un emploi du temps hyper chargé. Il faut arriver à trouver le temps, à penser à autre chose, à faire autre chose, à petites doses. Depuis que je suis revenu ici par exemple, je rejoue pas mal à la pelote. Cela me fait du bien », explique-t-il.

La pelote basque bon pour le jeu aérien

Un autre joueur qui a été bercé par la pelote basque pendant des années, c’est Brice Dulin, arrière du XV de France (33 ans, 37 sélections).

« J’y ai joué de 6 à 14-15 ans », raconte-t-il dans L’Equipe. « C’est une petite balle, tu es sans cesse en train d’anticiper la lecture du coup de l’autre, savoir où ça va taper, où ça va aller pour arriver au bon moment, couper la trajectoire. »

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Ce sport ancêtre du jeu de paume a donc permis à Brice Dulin, entre autres, de travailler sa lecture du jeu, particulièrement sur les ballons hauts, alors qu’il est reconnu comme l’un des rares joueurs français à exceller dans ce domaine.

« Ça m’a énormément aidé, sur le timing et la lecture des trajectoires. Aujourd’hui, il y a un côté inné dans l’approche des duels aériens parce que j’ai fait ça dans le passé », affirme-t-il.

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H
Hellhound 1 hour ago
The Springboks have something you don't have

Rassie has done very well with the Boks. The well will certainly not dry up soon. The amount of young talent coming through, that don't even stand a chance of making it in before 2027, is just absolutely amazing.


However, Rassie has proven to be a rugby genius. He will never rest on his laurels. It's why he keeps evolving tactics, keeping everyone on their toes. He doesn't underestimate any team. He is very aware of just how close the top teams is.


There will be no complacency not will he relax with his main stars. He is very astute, knowing that his team is getting older and thus giving the younger players much more playtime than what any other coach would do.


By the time the 2027 WC comes around, he will be prepared to defend his title and he knows one bad day will end a triple WC crown. Competition is that close. The Boks are in transition, even though it doesn't look like it.


After the 2027 WC, most of the double (possible triple) WC champs players will become unavailable due to retirement from international rugby. Rassie is already preparing the replacements, getting caps under their belts.


The top teams is just too close to underestimate and no Bok will be allowed to get complacent. Although they are by far the current most successful team and clearly the best by miles, they are not undefeatable.


Very tough to beat yes, but they can lose on the day. I am not worried. The youngsters by 2027 WC will be experienced with lots of years ahead and that should be a warning to the rest of the pack biting at their heels. Love them or hate them, but you have to admire the Boks. They truely deserve to be top dogs currently.

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