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Lagisquet : « Est-ce qu’on saura être aussi emballants ? C’est la question »

Patrice Lagisquet, Head Coach of Portugal, poses for a portrait during the Portugal Rugby World Cup 2023 Squad photocall on September 05, 2023 in Perpignan, France. (Photo by Alex Livesey - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

Le Portugal fait partie de ces équipes du tier 2 qui surprennent sur cette Coupe du Monde de Rugby 2023. Comme l’a fait le Chili qui avait réussi son examen de passage face au Japon pour son premier match à ce niveau (42-12 le 10 septembre).

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Ce n’est qu’à la fin de la rencontre que le Pays de Galles s’est finalement imposé sur le Portugal 28-8 le 16 septembre. Et contre la Géorgie une semaine plus tard, Os Lobos ont réalisé l’exploit de décrocher leur premier match nul de leur histoire en Coupe du Monde de Rugby (18-18).

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Si la pénalité sur le gong n’avait pas été manquée par Nuno Sousa Guedes, le Portugal aurait même enregistré sa toute première victoire à ce niveau contre une équipe qu’elle n’avait plus battu depuis 18 rencontres.

« On avait déjà réussi dans le passé à les contrer au niveau des avants, surtout lors du nul à Tbilissi en février 2022 », rappelle Patrice Lagisquet, le sélectionneur du Portugal.

« En juillet la même année, on avait mis un gros pack et on avait réussi à les bloquer tant en maul qu’en mêlée. »

Un nul aux airs de victoire

Un nul qui a eu des allures de défaite pour les Géorgiens. « Oui, parce que leur objectif était de se qualifier et on avait vu qu’ils étaient fébriles contre l’Australie, avec des pertes de balle inhabituelles », analyse le coach.

« C’est un coup d’arrêt pour eux. Ils pratiquent un beau rugby, complet, mais là, leurs ambitions sont à revoir à la baisse, donc je comprends leur déception car je sais qu’ils comptaient gagner avec le bonus. »

Rencontre
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Georgia
18 - 18
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Portugal
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A l’inverse, le rugby portugais a prouvé qu’il avait toute sa place à ce niveau en produisant du beau jeu. « Oui ça fait plaisir, surtout de reproduire un jeu et d’être ambitieux et d’avoir réussi à jouer le rugby qui nous caractérise depuis longtemps, fait de lectures, d’initiatives », dit-il.

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« J’ai dit aux joueurs qu’ils pouvaient être fiers de ce qu’ils avaient fait. Ce n’est jamais facile de jouer à ce niveau et de performer deux semaines de suite. Ils peuvent être fiers de leur capacité de réaction et de leur défense de la ligne. Il nous manque juste un peu de discipline mais quand on est jeune, en tant que joueur, c’est difficile de rester dans le contrôle dans un tel match.

« On doit continuer de travailler sur notre organisation et notre rythme quand on arrive dans les 22 mètres adverses. On l’a vu contre le Pays de Galles, on doit être plus efficaces dans cette zone si on veut prétendre à la victoire sur des matchs comme ceux-là. »

Et si le Portugal allait chercher la 3e place ?

Deux prestations précieuses à l’approche des deux prochains matchs importants contre l’Australie le 1er octobre puis contre les Fidji le 8 octobre.

« J’espère que cette confiance nous aidera. Je me pose beaucoup de questions sur la gestion de la dynamique du groupe, notamment au vu des enjeux potentiels, comme celui d’aller chercher une troisième place », confie Patrice Lagisquet.

« Je ne veux pas qu’on se prenne trop à rêver, car je crains qu’on s’emballe un petit peu et que l’on soit ramenés à la dure réalité de ce sport qui se joue devant. Et quand on voit ce que l’Australie peut faire devant…

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« Est-ce qu’on saura être aussi emballants ? C’est la question. L’usure va jouer. Là, on a quand même huit jours jusqu’à l’Australie pour bien récupérer. J’ai le sentiment qu’on a fait une bonne préparation. On a peut-être cette capacité à tenir, y compris contre l’Australie. »

Un exploit contre l’Australie ?

De là à dire que le Portugal peut perturber les Wallabies comme il l’avait fait pour le XV du Poireau ?

« J’aimerais vous dire oui, mais il va falloir qu’on les étudie encore plus pour tenter de trouver des points faibles car leur défense est très solide. On va avoir du mal à être dans l’avancée », répond, prudent, l’ancien international français.

« Même si je veux que l’équipe continue de rêver, je sais qu’une équipe comme l’Australie pratique un rugby très pragmatique, très organisé, très cadenassé. Ils ne laissent pas d’espaces, on l’a vu contre la Géorgie. Ils les ont contenus dans leur camp. Donc je pense que ce sera très compliqué. »

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J
JW 6 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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