L'Angleterre déroule en Italie malgré son indiscipline
L’Angleterre, en quête d’un 6e sacre consécutif dans le Tournoi des Six Nations, s’avançait en immense favorite, ce dimanche à Parme, à l’occasion du dernier match de la première journée de l’édition 2024. Les Red Roses sont reparties avec ce qu’elles étaient venues chercher : une victoire bonifiée synonyme de 25e victoire de suite dans la compétition.
Mais tout ne fut pas aussi simple que le score final laisse paraître pour les Anglaises, à l’occasion de la première de John Mitchell sur leur banc. La faute à une équipe italienne limitée mais solidaire et pleine d’abnégation en défense, à défaut d’avoir des ballons d’attaque. La faute aussi à l’imprécision anglaise, notamment en touche. La faute, surtout, à Sarah Beckett. La N.8 inaugurait le bunker dans le rugby féminin, qui transformait son carton jaune en rouge pour un déblayage dangereux (11e).
Cela avait le mérite d’équilibrer les débats, du moins jusqu’à la mi-temps. L’Italie, sevrée de ballons malgré la supériorité numérique, tenait bien le coup jusqu’à la demi-heure de jeu. Mais la domination physique anglaise finissait par payer deux fois avant la pause (Botterman 31e, Ward 36e).
L’Angleterre marque à 13 contre 15
Après la pause, on finissait par oublier que l’Angleterre jouait à 14, tant les Red Roses monopolisaient le ballon et campait dans le camp des Azzurre. La capitaine Marlie Packer célébrait rapidement sa 100e sélection par un essai (44e), suivi par un joli numéro de l’arrière Ellie Kildunne (49e), par ailleurs désignée meilleure joueuse du match.
A 0-22 à ce moment-là, l’Italie écopait encore comme elle pouvait. Mais la dernière demi-heure sera un long calvaire pour les locales, qui encaissaient quatre nouveaux essais (huit au total). Même à 13 contre 15 (carton jaune à Helena Rowland, 67e), les Anglaises parvenaient à se faufiler jusqu’à l’en-but, et signaient un large succès (48-0) malgré leur indiscipline, qu’elles devront corriger pour la suite du Tournoi.