Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

L'Asie joue les qualifications olympiques pour Paris 2024 au Japon

Asia Rugby Olympic Qualifier

Huit équipes masculines et sept équipes féminines sont arrivées à Osaka, prêtes à s’affronter pour une place aux Jeux olympiques de Paris 2024 lors du tournoi de qualification d’Asia Rugby de ce week-end.

ADVERTISEMENT

Dans le tournoi masculin, les équipes ont été réparties en deux poules de quatre. Le Japon se trouve dans la poule A avec la Chine, la Corée – la seule équipe asiatique autre que le pays hôte à avoir participé à des Jeux olympiques – et l’Inde.

Hongkong China, sans doute l’équipe la plus expérimentée, est en tête de la poule B et affronte les Émirats arabes unis, Singapour et la Thaïlande, qui tentent de se qualifier pour leurs premiers Jeux olympiques.

Le Japon, la Thaïlande et le Kazakhstan sont les trois équipes de la poule D dans le tournoi féminin, tandis que la Chine, qui, avec les Sakura Sevens, est la seule autre équipe à avoir une expérience olympique, est accompagnée dans la poule E par Hongkong China, l’Inde et Guam.

Les vainqueurs des tournois respectifs décrocheront leur billet pour Paris, ne laissant qu’une seule place à pourvoir pour chaque tournoi à 12 équipes avant que la liste des participants aux JO ne soit complète.

Toutefois, les équipes classées deuxième et troisième auront encore l’espoir de se qualifier puisqu’elles participeront au Tournoi de Qualification Final des Jeux Olympiques de 2024.

Une occasion rare

À ce jour, le Japon a participé aux deux éditions du tournoi olympique de rugby à sept : les Japonais se sont inclinés en demi-finale contre les Fidji, futurs médaillés d’or, à Rio 2016, puis ont échoué dans les phases à élimination directe en tant qu’hôtes à Tokyo, quatre ans plus tard.

Les Japonaises de leur côté ont fait chou blanc lors de leurs deux participations, une défaite face à la Chine leur ayant coûté toute chance de dépasser le stade des poules lors de la dernière édition à Tokyo.

ADVERTISEMENT

Les Jeux olympiques de Tokyo se sont déroulés avec un an de retard et à huis clos en raison de la pandémie de Covid-19. Ce sera donc la première fois que les joueurs en rouge et blanc, du moins dans l’équipe masculine, participeront à un tournoi mondial de rugby à sept devant leur public.

Related

Pour Taisei Hayasi, natif d’Osaka et capitaine de l’équipe masculine, ce sera d’autant plus exceptionnel que le tournoi se déroulera dans sa ville natale.

« C’est ma septième saison en tant que joueur de rugby à sept et ce tournoi de qualification est le premier tournoi officiel que nous disputons dans notre pays. Je suis donc heureux de pouvoir montrer notre rugby à notre peuple ici cette fois-ci », a-t-il déclaré.

« Ce serait formidable de jouer à domicile, de gagner le tournoi et de partager cette expérience avec notre peuple. J’ai vraiment hâte d’y être. »

Une équipe qui monte en puissance

Depuis sa relégation du HSBC World Rugby Sevens Series et son absence dans les nouvelles HSBC SVNS Series en conséquence, le Japon a bien rebondi en remportant l’Asia Rugby Sevens Series et en récoltant la médaille de bronze aux Jeux asiatiques.

ADVERTISEMENT

Fort de cet élan, Hayasi espère que les Japonais pourront décrocher leur place à Paris 2024 et concourir sur la plus grande scène sportive du monde.

« Pour moi, en tant que joueur, ce serait un plaisir de gagner le tournoi de qualification et de jouer contre des équipes fortes sur la grande scène (des Jeux olympiques) », a-t-il ajouté.

« J’ai l’impression que nous devenons de plus en plus forts au fur et à mesure que nous passons du temps ensemble, et ce serait formidable de jouer contre eux avec cette équipe du Japon.

« Pour le Japon et le Sevens au Japon, nous n’avons quasiment jamais l’occasion de montrer nos performances aux gens et les Jeux olympiques sont l’événement qui peut attirer le plus leur attention. »

Hongkong China a été ciblé par ses « plus grands adversaires », mais l’entraîneur principal du Japon, Simon Amor, estime que plusieurs équipes sont capables de décrocher leur billet pour Paris.

« Les quatre meilleures équipes d’Asie – Hongkong, le Japon, la Chine et la Corée – sont en train de monter en puissance et les Émirats arabes unis sont également dans la course, ils ont un bon mélange de joueurs des îles, donc ça va être un beau bras de fer.

« Si l’on se fie aux Asia Sevens Series et aux Jeux asiatiques, il y aura du rugby de grande qualité, du rythme soutenu et du suspense.

« L’Asie est un endroit idéal pour le rugby, il y a une telle diversité de jeu dans le style des équipes que c’est passionnant à regarder. »

Le gros lot en ligne de mire

Pour Yume Hirano, capitaine des Sakura Sevens, l’important est de s’assurer que son équipe ne se laisse pas détourner de son objectif de qualification par l’occasion et l’enjeu.

« Je pense que nous nous préparons bien pour le tournoi. Je ne pense pas que nous ayons besoin de faire quoi que ce soit de spécial parce que nous jouons les qualifications olympiques. Nous allons nous en tenir à ce que nous devons faire et jouer notre rugby », a-t-elle indiqué.

« Nous savons que les choses ne seront pas faciles en Asie et qu’il ne faut pas s’attendre à gagner en jouant uniquement avec nos bonnes skills. Toutes les filles de l’équipe en ont conscience.

« Nous voulons être celles qui iront aux Jeux olympiques, et cette détermination se voit dans notre jeu. »

Les Sakura Sevens sont championnes des Asia Rugby Sevens Series mais ont manqué la médaille d’or aux Jeux asiatiques au profit de la Chine, que Hirano identifie comme leur plus grande menace ce week-end.

« Elles ont des capacités physiques et beaucoup de leurs joueuses ont une bonne taille et une bonne vitesse », a-t-elle constaté.

« Je suis sûre qu’elles seront bien préparées pour nous affronter. Il semble qu’elles sachent clairement ce qu’elles doivent faire et qu’elles aient la capacité de le réaliser. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre contre elles. »

Une vitrine parfaite

Selon Hirano, une qualification pour les Jeux olympiques aurait un impact considérable sur l’image du rugby féminin au Japon.

« C’est un grand tournoi qui a lieu tous les quatre ans et qui peut être l’objectif le plus important pour les athlètes. Moi-même, je veux obtenir de bons résultats aux Jeux olympiques, c’est certain, et toutes nos coéquipières veulent jouer et gagner une médaille là-bas.

« Je veux devenir championne chaque fois que j’en ai l’occasion, que ce soit aux Jeux olympiques, aux World Series ou à la Coupe du monde.

« Les Jeux olympiques ont un impact plus fort sur les gens en général et il est important pour nous de produire de bons résultats et de stimuler le rugby féminin au Japon.

« Ls amateurs de rugby regardent les World Series, mais pour ceux qui ne connaissent pas vraiment le rugby, les Jeux olympiques sont le meilleur moyen d’attirer leur attention sur ce sport. »

Un programme chargé

Les Sakura Sevens seront la dernière des sept équipes féminines à entrer sur le terrain du Yodoko Sakura Stadium samedi 18 novembre, lorsqu’elles affronteront le Kazakhstan dans le neuvième match.

Le Kazakhstan aura déjà joué une rencontre après avoir eu l’honneur de donner le coup d’envoi du tournoi contre la Thaïlande.

Le tournoi masculin débutera par un match entre deux grandes équipes physiques, la Chine et la Corée, tandis que le Japon et l’Inde s’affronteront dans le match suivant.

À ce jour, dix équipes ont confirmé leur participation à chacun des tournois des Jeux olympiques de Paris.

Dans le tournoi masculin, la France, pays hôte, la Nouvelle-Zélande, l’Argentine, les Fidji et l’Australie (par le biais des World Rugby Sevens Series 2023) ont réservé leur place aux côtés de cinq vainqueurs régionaux : l’Uruguay (Amérique du Sud), l’Irlande (Europe), les États-Unis (Amérique du Nord), le Kenya (Afrique) et les Samoa (Océanie).

La Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Irlande et les États-Unis (qualifiés par le biais des World Series) ainsi que la France, pays hôte, ont été rejoints par le Brésil, le Canada, la Grande-Bretagne, l’Afrique du Sud et, plus récemment, les Fidji dans le tournoi féminin.

C’est maintenant au tour des meilleures équipes d’Asie de tenter de se rendre à Paris.

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

J
JW 2 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

207 Go to comments
J
JW 7 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I had a look at the wiki article again, it's all terribly old data (not that I'd see reason for much change in the case of SA).

Number Of Clubs:

1526

Registered+Unregistered Players:

651146

Number of Referees:

3460

Pre-teen Male Players:

320842

Pre-teen Female Player:

4522

Teen Male Player:

199213

Teen Female Player:

4906

Senior Male Player:

113174

Senior Female Player:

8489

Total Male Player:

633229

Total Female Player:

17917


So looking for something new as were more concerned with adults specifically, so I had a look at their EOY Financial Review.

The total number of clubs remains consistent, with a marginal increase of 1% from 1,161 to 1,167. 8.1.

A comparative analysis of verified data for 2022 and 2023 highlights a marginal decline of 1% in the number of female players, declining from 6,801 to 6,723. Additionally, the total number of players demonstrates an 8% decrease, dropping from 96,172 to 88,828.

So 80k+ adult males (down from 113k), but I'm not really sure when youth are involved with SAn clubs, or if that data is for some reason not being referenced/included. 300k male students however (200k in old wiki data).


https://resources.world.rugby/worldrugby/document/2020/07/28/212ed9cf-cd61-4fa3-b9d4-9f0d5fb61116/P56-57-Participation-Map_v3.pdf has France at 250k registered but https://presse-europe1-fr.translate.goog/exclu-europe-1-le-top-10-des-sports-les-plus-pratiques-en-france-en-2022/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp has them back up at 300k registered.


The French number likely Students + Club, but everyone collects data different I reckon. In that WR pdf for instance a lot of the major nations have a heavily registered setup, were as a nation like England can penetrate into a lot more schools to run camps and include them in the reach of rugby. For instance the SARU release says only 29% of schools are reached by proper rugby programs, where as the 2million English number would be through a much much higer penetration I'd imagine. Which is thanks to schools having the ability to involve themselves in programs more than anything.


In any case, I don't think you need to be concerned with the numbers, whether they are 300 or 88k, there is obviously a big enough following for their pro scenes already to have enough quality players for a 10/12 team competition. They appear ibgger than France but I don't really by the lower English numbers going around.

207 Go to comments
TRENDING
TRENDING Ex-Wallaby explains why All Blacks aren’t at ‘panic stations’ under Razor Ex-Wallaby explains why All Blacks aren’t at ‘panic stations’
Search