L’Australie a 12 mois pour se redresser

Par Liam Heagney
SAINT-ETIENNE, FRANCE - Lalakai Foketi court lors d'une séance d'entraînement des Wallabies, au Stade Roger Baudras le 07 octobre 2023 à Saint-Etienne, France. (Photo par Chris Hyde/Getty Images)

George Gregan connaît deux trois trucs sur les équipes de Wallabies qui gagnent. Au cours de sa brillante carrière de 139 sélections (entre 1994 et 2007), il a été le numéro 9 titulaire lors de la défaite de la France en finale de la Coupe du Monde de Rugby 1999 et a également joué un rôle important deux ans plus tard lorsque les British & Irish Lions en tournée ont été éliminés de façon spectaculaire lors d’une série épique de trois tests qui s’est achevée sur un ultime coup de théâtre.

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Le joueur de 51 ans a pris sa retraite depuis longtemps. Il a quitté les rangs internationaux après la Coupe du Monde de Rugby 2007 et a définitivement raccroché les crampons en 2011 après un passage à Toulon et trois saisons au Tokyo Suntory Sungoliath. Diverses entreprises du Gregan Group occupent désormais son temps, mais le rugby est toujours dans son cœur, et c’est pourquoi il a pris le temps de répondre dernièrement à RugbyPass.

Gregan était en effet à Londres pour participer au lancement de la Global Rugby Players Foundation, l’organisation caritative qui aidera les joueurs à faire la transition entre leur carrière et des carrières alternatives.

Les 12 mois qui vont déterminer l’avenir du rugby australien

A la question de savoir si la tournée des Lions de l’année prochaine peut raviver l’intérêt pour les Wallabies en Australie, à deux ans d’accueillir la Coupe du Monde de Rugby 2027, l’ancien demi de mêlée croise les doigts.

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« Tout dépendra de ce qu’ils feront au cours des 12 prochains mois », dit-il. « La régularité de leurs performances viendra de leur préparation, de ce que Joe (Schmidt, le sélectionneur, ndlr) va inculquer à son staff. En fin de compte, il ne s’agit pas seulement de gagner, on le sait, mais la victoire reste quand même importante dans le sport international et les Wallabies doivent se mettre dans une position où ils peuvent bien finir des matchs et gagner, et le faire de manière régulière.

« Joe est habitué à construire ce type d’équipes et d’environnements, ce qui devrait le rendre plus efficace lorsqu’il faudra affronter les British & Irish Lions dans 12 mois. Les Australiens aiment voir leur équipe nationale gagner, peu importe le sport. Il leur suffit de renouer avec la victoire. C’est une évidence, mais c’est la réalité. »

L’importance des supporters

Une des tournées des British & Irish Lions en Australie à laquelle il a participé, c’était en 2001 et l’équipe était menée par le capitaine Martin Johnson. Les Wallabies avaient remporté la série par deux victoires à une.

Aujourd’hui encore, Gregan se souvient avec émotion de la façon dont les Australiens ont soutenu les Wallabies cette année-là. « Lors du premier test, on a littéralement été surpris. La vague rouge a déferlé sur nous et a pris le contrôle du Gabba (stade de Brisbane, ndlr). Ils nous ont surpassés, dans tous les domaines. Ils ont tout surpassé ce jour-là et c’est à ce moment-là que nous avons appris à supporter notre équipe nationale de manière positive en nous basant sur ce que les Lions ont fait.

« L’armée de l’or a commencé à essayer de les écraser, puis la série a pris une tournure épique en une demi-heure à Melbourne. On a remporté la deuxième mi-temps, et tout s’est joué sur la dernière action du troisième test-match à Sydney. C’était vraiment une série mémorable et je suis très heureux d’y avoir participé, car certains joueurs n’ont jamais la chance de jouer la série des Lions.

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« Nathan Sharpe, par exemple, a commencé sa carrière en 2002 et l’a terminée en 2012, juste avant le retour des Lions en 2013. Il a donc joué plus de 100 matchs pour son pays, mais n’a jamais affronté les Lions. C’est quelque chose d’important, autant pour les supporters que pour les joueurs. »

Cet article publié à l’origine en anglais sur RugbyPass.com a été adapté par Willy Billiard.

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johnz 1 hours ago
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I was excited about the Razor error, but a few things are bothering me about this team. It’s looking less like a bright new dawn, and more like a conservative look to the past. We’ll never know how much pressure comes from above to select established players, but imagine if Razor wiped the slate clean and created the new baby blacks, the financial hit to NZR would be huge. Not that such drastic measures are needed, but a few selections still puzzle. TJ and Christie. Neither look like bright picks for the future, both are experienced but with limitations. I understand why you would pick one as a safe pair of hands, but why both? Jacobson is no impact player, and it makes no sense to me why you would pick both Blackadder and Jacobson in the same squad. They cover pretty much the same positions, and Jacobson has never demanded a start. Blackadder has struggled to stay on the field, but if he is picked, play him. Let’s see what he can do, we know enough about Jacobson, and Blackadder has far more mongrel. I would have preferred to see Lakai in the squad, he offers a point of difference and the energy of youth. Plus he would have kept Papali’i honest and created tasty competition for the 7 jersey. Ioane. The experiment goes on. The bloke is a fantastic winger but still fails to convince as a centre. Has NZR invested so much money in him that there’s pressure to play him? Proctor was by far the better player all season and played next to Barrett. Play him; a specialised centre, in form. Crazy I know. Our two wingers are very good, but we still miss a power runner in the backline. Faiga’anuki was a big loss and could have filled that role at wing or 13. More money on young players like him and less on aging stars would not go amiss in NZ rugby. Perofeta had a decent game, but the jury is still out. The lack of a specialist fullback in the squad is another head scratcher. Admittedly it’s early days and a win is a win, but hopefully some more innovation is in the plan otherwise I see this squad struggling sooner or later.

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