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L'avenir de Dan Biggar à Toulon ? « On verra » dit Bernard Lemaître

Dan Biggar, de Toulon, avant le match de la troisième journée de la poule 3 de l'Investec Champions Cup entre le RC Toulon et le Munster au Stade Felix Mayol à Toulon. (Photo par Eóin Noonan/Sportsfile via Getty Images)

Fin mars, Bernard Lemaître ne mâchait pas ses mots concernant l’ouvreur gallois Dan Biggar, débarqué sur la Rade fin 2022.

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« Concernant Dan Biggar, on sait qu’il est en fin de carrière. Il était correct la saison dernière et puis il est réellement en fin de carrière et il ne le réalise pas à 100%. Il va jouer encore un peu mais ce n’est pas l’avenir du club. Donc il faut faire attention à ces joueurs en fin de carrière », assénait celui qui est le propriétaire du club depuis février 2020.

Le président toulonnais se demandait alors si son joueur phare quelques années auparavant irait jusqu’au bout de son contrat avec le club français après qu’une blessure au dos survenue lors d’une transformation l’ait terrassé.

La douleur qui l’a fait s’écrouler au sol l’année dernière s’est avérée être une blessure difficile à surmonter, mais il semble maintenant que Biggar ait répondu à toutes les questions qui subsistaient sur sa forme au cours des derniers mois.

Début avril, Dan Biggar confiait dans Var matin : « Je serai à Toulon l’an prochain, je ne peux pas envisager une autre issue. Je veux y rester le plus longtemps possible. Je compte aller au bout de mon contrat et faire une année de plus si possible. »

« Il a mis très longtemps à revenir »

Ses propos ont visiblement été entendus par Lemaître qui a accordé une longue interview au Figaro dans son édition du 11 mai.

« Quand Dan est rentré de la Coupe du monde, il a eu un coup de moins bien, qui s’est aggravé avec son étonnante blessure au dos en tentant une transformation », a reconnu Lemaitre.

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« Il a mis très longtemps à revenir. On s’est donc posé la question de la suite. Mais il y a répondu. Il veut aller au bout de son contrat et même, si possible, prolonger une année de plus. On verra. La saison prochaine sera décisive en ce qui le concerne. »

La balle est donc dans le camp du Gallois qui a commencé sa carrière senior avec les Ospreys en 2008, où il est apparu plus de 200 fois et est devenu un joueur clé.

112 sélections avec le Pays de Galles

La même année, il faisait ses débuts dans l’équipe nationale du Pays de Galles sous les couleurs de laquelle il compte 112 sélections (plus quatre avec les British & Irish Lions), participant à trois Coupes Monde de Rugby (2015, 2019 et 2023). Parmi ses faits d’armes internationaux, le fait d’avoir remporté le Tournoi des Six Nations à trois reprises.

En 2018, Biggar a rejoint les Northampton Saints en Premiership anglaise jusqu’en 2022 où, à la mi-saison, il signe avec Toulon, poursuivant sa carrière dans le Top 14.

L’arrivée de la star italienne des Six Nations Paulo Garbisi dans l’équipe complique encore la situation de Biggar en début d’année.

Situation complexe sur le transfert de 2022

Un autre pan compliqué de la situation est révélé par L’Equipe dans son édition du 14 mai et remonterait à son transfert à Toulon fin 2022. Selon le média, Northampton avait non seulement versé à son ancien joueur une somme d’environ 350 000€ – Toulon avait racheté le reste du contrat – mais « aurait ensuite payé au joueur environ 40 % de son salaire annuel ».

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« On a à la fois affaire à un transfert entre deux clubs (Toulon paye une indemnité conséquente à Northampton) et en même temps à une transaction financière – là encore conséquente – entre le club quitté et le joueur. En règle générale, si transfert il y a, le club qui cède son joueur ne lui verse pas d’argent », écrit Frédéric Bernès dans L’Equipe.

« Une indemnité transite entre le club quitté et le joueur lorsque l’employeur procède à une rupture de contrat anticipée, un licenciement. Et dans le cas présent, Biggar se retrouvant libre, Toulon n’aurait pas eu à payer d’indemnité de transfert à Northampton. »

La situation devrait être examinée par la commission de discipline de la Ligue Nationale de Rugby le 22 mai.

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T
Tom 1 hour ago
How group of spoiled Racing 92 players drove Stuart Lancaster 'insane'

It's a culture clash, for some it works for others it doesn't. Lancaster says it himself why he didn't like it there, he says there was a big group of lazy players just content to pick up a fat paycheck. This is pretty evident from the lack of success Racing have had for years in spite of the money they've thrown around. Two hard working, tough nosed lads from the industrial heartland of England were never going to thrive in leadership roles at Racing. Two very different ideologies, all the jouez jouez, joie de vivre, laissez faire wasn't going to work for them. It sounds like the French didn't think much of them either which doesn't surprise me.


A player coming in from Fiji has a huge culture shock too but in rugby terms the French attitude probably suits them quite well and they're earning more money than they've ever dreamed of. It's very different from a couple of hard nosed Englishmen stepping in to leadership roles trying to force a load of Frenchmen at a very challenging Parisian club to adopt an entirely different attitude, they were always going to rub each other up the wrong way. Lancaster obviously signed Farrell because he wanted a lieutenant to enforce discipline, the writing was on the wall at this point. At a club like Toulouse or La Rochelle it might have worked better but at Racing no chance.


.. and don't get me wrong this isn't a criticism of the French, I absolutely love France. They're certainly better at rugby than we are right now. It's just two very disparate styles which don't play nicely together and perhaps a bit of a criticism of Racing, there are some deep seeded issues at the club.

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