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L'avenir en Bleu de Matthieu Jalibert est-il définitivement bouché ?

Matthieu Jalibert n'est pas retenu parmi les 23 joueurs appelés à affronter la Nouvelle-Zélande samedi. (Photo by NICOLAS TUCAT/AFP via Getty Images)

Remplaçant contre le Japon vendredi dernier, non retenu contre les All Blacks samedi, le demi d’ouverture Matthieu Jalibert doit s’interroger sur son avenir en Bleu.

En à peine plus d’un an, la trajectoire internationale de Matthieu Jalibert a pris du plomb dans l’aile. Si la carrière en bleu du joueur de l’Union Bordeaux-Bègles n’a jamais été linéaire, elle est en train de tourner à l’eau de boudin, entre temps de jeu réduit et éviction de la feuille de match.

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Propulsé titulaire à la veille de la Coupe du Monde 2023 à la suite de la grave blessure de Romain Ntamack (rupture de ligaments croisés du genou) en match de préparation, le demi d’ouverture bordelais n’aura pas vraiment profité de ce statut.

Il n’a disputé que sept matchs avec le N.10 dans le dos : quatre durant le Mondial (Nouvelle-Zélande, Namibie, Italie, Afrique du Sud) et trois au début du Tournoi des Six Nations (Irlande, Écosse, Italie) avant de retourner à sa condition de super joker.

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En dépit de la nouvelle absence sur ces Autumn Nations Series de Ntamack, qui apparait depuis plusieurs années comme son principal concurrent pour mener le jeu des Bleus, le Bordelais ne semble même plus constituer une solution de rechange au poste de demi d’ouverture.

Le staff lui préfère Thomas Ramos, habituel arrière. Le buteur toulousain avait pris le relais durant le dernier Tournoi, que Jalibert avait quitté blessé contre l’Italie.

Et les Bleus, mal en point jusque-là, avaient relevé la tête sur les deux dernières rencontres en gagnant largement à Cardiff avant de s’offrir l’Angleterre à Lyon. Sans Jalibert, donc.

En 2021, Jalibert promu puis déclassé

On peut même remonter un peu plus loin sa trace sinueuse en bleu. Il y a trois ans exactement, des voix s’élevaient (déjà) pour réclamer la titularisation de « Jalib’ ». Ce dernier avait été aligné en 10 lors de la tournée d’automne 2021 contre l’Argentine (29-20) puis la Géorgie (41-15), repoussant Ntamack à un poste de premier centre où son influence s’était diluée.

Le Toulousain était revenu à l’ouverture pour le dernier match de la tournée face à la Nouvelle-Zélande, et la victoire flamboyante des Bleus sur les Blacks avait clos le débat pour quelque temps.

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Au-delà de son essai joliment amené, le fils d’Émile avait réussi un match plein, marquant notamment les esprits avec son incroyable relance depuis l’en-but qui a tourné en boucle sur les réseaux sociaux et toutes les chaines du monde.

Une action qui avait marqué le grand public et si l’on se doute que Galthié et ses adjoints n’arrêtent pas leur choix à cela, ils auront sans doute noté la différence de performance collective avec ou sans Jalibert à ce moment-là.

Le profil de Jalibert colle plus à l’UBB qu’à l’équipe de France

Le constat est brutal et même un peu injuste pour un joueur éminemment doué, leader offensif d’une UBB qui affiche la meilleure attaque actuelle du Top 14, souvent brillant sous le maillot bordelais. Un joueur dont les qualités correspondent fort bien au jeu prôné en Gironde, fait de prises de risques et d’initiatives individuelles, mais moins à la philosophie de Galthié, tout aussi évolutive qu’elle soit.

Résultat, huit mois après le Tournoi, l’expérience Ramos à l’ouverture a été reconduite contre le Japon vendredi dernier, et Jalibert a dû se contenter d’une demi-heure de jeu.

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Matthieu Jalibert était titulaire en bleu durant le dernier Tournoi jusqu'à ce qu'il se blesse contre l'Italie. Il n'a pas retrouvé sa place depuis. (Photo by SAMEER AL-DOUMY/AFP via Getty Images)
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Une semaine plus tard, le déclassement est encore plus visible puisque le joueur de l’UBB ne fait même pas partie des « finisseurs », première victime du banc comprenant six avants.

Interrogé en conférence de presse sur cette absence remarquée, Fabien Galthié n’a pas voulu faire de cas particulier.

« On prend le temps de discuter avec tous les joueurs. Il y a 15 places de titulaires, huit de finisseurs. Cela fait 23 places en tout, on travaille avec un groupe de 42. Il y a donc des joueurs qui repartent, d’autres en réserve. L’émulation dans ce groupe est très importante », a-t-il développé, avant d’encourager à voir plus loin que ce mois de novembre.

« Concernant les joueurs qui n’ont pas la chance d’être dans ce groupe, c’est un moment important pour 2027. Ces quatre semaines vont nous permettre d’embarquer tous les joueurs qui ont la capacité de tenir sur la distance, de se développer physiquement, rugbystiquement. »

« Il faut de l’endurance mentale, de la force de caractère pour jouer en équipe de France, pour traverser les moments heureux et aussi les moments difficiles ».

Difficile de dire comment Matthieu Jalibert, reparti à Bordeaux pour le week-end à sa demande alors qu’il était prévu qu’il soit réserviste, vit ce moment. On se doute que le moment est forcément désagréable, et que mille questions vont lui traverser l’esprit samedi soir, s’il regarde le match.

Galthié sur Jalibert : « Il continuera. S’il le souhaite bien sûr »

Relancé sur le cas Jalibert et ses éventuels états d’âme, le sélectionneur a fini par lâcher quelques mots sur son joueur. « Chacun est libre de vivre ses émotions, de les partager. On a besoin de détermination, de joueurs forts.

« Même si jusqu’à présent son parcours avec nous n’a pas été linéaire, il a apporté à l’équipe de France sa force, son talent. Il a toujours donné le meilleur de lui-même et il continuera. S’il le souhaite bien sûr. »

Une dernière petite phrase qui, en extrapolant, pourrait ne pas être aussi anodine qu’elle en a l’air. Jalibert aurait-il en tête de faire un break des Bleus, voire de renoncer l’équipe de France ? Il est bien trop tôt pour le dire, et la décision lui revient à lui seul.

Mais d’autres l’ont fait avant lui. On se souvient de la retraite internationale de Jefferson Poirot en 2020, à seulement 27 ans, évoquant « les cadences », les « nombreux sacrifices », alors qu’il avait perdu sa place de titulaire au profit de Cyril Baille.

« Chacun a le choix de prendre une décision », a poursuivi le sélectionneur, avant re répéter sa volonté d’« identifier des joueurs déterminés qui ont la capacité de traverser les bons moments et les moments difficiles ».

Jalibert peut prendre exemple sur la carrière internationale de Galthié

Et d’évoquer un cas particulier de résilience en bleu : le sien. « Je pourrais parler de ma carrière, mais ce n’est pas le sujet ». Alors on va le faire pour lui.

La carrière du demi de mêlée sous le maillot bleu s’étire sur 12 ans, de 1991 à 2003. Il est notamment le N.9 titulaire lors de la Coupe du Monde 1991, à 22 ans.

France Angleterre 1991
Fabien Galthié (N.9, de dos), était titulaire avec les Bleus lors de la Coupe du Monde 1991 (ici lors du quart de finale perdu contre l'Angleterre) avant de devenir un second choix pendant huit ans. (Photo by -/AFP via Getty Images)

Mais à ces débuts en fanfare succède une période bien moins faste. De 1991 à 1998, il ne cumule que 23 capes. Il est notamment devancé dans la hiérarchie des demis de mêlée par Guy Accocebery, Aubin Hueber ou Philippe Carbonneau.

« Galette » revient en grâce en 1999, à 30 ans, et figure notamment dans l’équipe de France finaliste du Mondial cette année-là, avec au passage la victoire mythique sur la Nouvelle-Zélande en demi-finale (43-31).

En 2001, il est nommé capitaine et poussera jusqu’à la Coupe du Monde 2003, sa 4e personnelle, au terme de laquelle il prendra sa carrière. À 34 ans et pour finir 64 sélections en bleu.

De quoi donner de l’espoir, et peut-être un motif de patience, à Matthieu Jalibert.

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J
JW 1 hour ago
‘The problem with this year’s Champions Cup? Too many English clubs’

Like I've said before about your idea (actually it might have been something to do with mine, I can't remember), I like that teams will a small sustainable league focus can gain the reward of more consistent CC involvement. I'd really like the most consistent option available.


Thing is, I think rugby can do better than footballs version. I think for instance I wanted everyone in it to think they can win it, where you're talking about trying to make so the worst teams in it are not giving up when they are so far off the pace that we get really bad scorelines (when that and giving up to concentrate on the league is happening together). I know it's not realistic to think those same exact teams are going to be competitive with a different model but I am inclined to think more competitive teams make it in with another modem. It's a catch 22 of course, you want teams to fight to be there next year, but they don't want to be there next year when theres less interest in it because the results are less interesting than league ones. If you ensure the best 20 possible make it somehow (say currently) each year they quickly change focus when things aren't going well enough and again interest dies. Will you're approach gradually work overtime? With the approach of the French league were a top 6 mega rich Premier League type club system might develop, maybe it will? But what of a model like Englands were its fairly competitive top 8 but orders or performances can jump around quite easily one year to the next? If the England sides are strong comparatively to the rest do they still remain in EPCR despite not consistently dominating in their own league?


So I really like that you could have a way to remedy that, but personally I would want my model to not need that crutch. Some of this is the same problem that football has. I really like the landscape in both the URC and Prem, but Ireland with Leinster specifically, and France, are a problem IMO. In football this has turned CL pool stages in to simply cash cow fixtures for the also ran countries teams who just want to have a Real Madrid or ManC to lose to in their pool for that bumper revenue hit. It's always been a comp that had suffered for real interest until the knockouts as well (they might have changed it in recent years?).


You've got some great principles but I'm not sure it's going to deliver on that hard hitting impact right from the start without the best teams playing in it. I think you might need to think about the most minimal requirement/way/performance, a team needs to execute to stay in the Champions Cup as I was having some thougt about that earlier and had some theory I can't remember. First they could get entry by being a losing quarter finalist in the challenge, then putting all their eggs in the Champions pool play bucket in order to never finish last in their pool, all the while showing the same indifference to their league some show to EPCR rugby now, just to remain in champions. You extrapolate that out and is there ever likely to be more change to the champions cup that the bottom four sides rotate out each year for the 4 challenge teams? Are the leagues ever likely to have the sort of 'flux' required to see some variation? Even a good one like Englands.


I'd love to have a table at hand were you can see all the outcomes, and know how likely any of your top 12 teams are going break into Champions rubyg on th back it it are?

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f
fl 5 hours ago
‘The problem with this year’s Champions Cup? Too many English clubs’

"Right, so even if they were the 4 worst teams in Champions Cup, you'd still have them back by default?"

I think (i) this would literally never happen, (ii) it technically couldn't quite happen, given at least 1 team would qualify via the challenge cup, so if the actual worst team in the CC qualified it would have to be because they did really well after being knocked down to the challenge cup.

But the 13th-15th teams could qualify and to be fair I didn't think about this as a possibility. I don't think a team should be able to qualify via the Champions Cup if they finish last in their group.


Overall though I like my idea best because my thinking is, each league should get a few qualification spots, and then the rest of the spots should go to the next best teams who have proven an ability to be competitive in the champions cup. The elite French clubs generally make up the bulk of the semi-final spots, but that doesn't (necessarily) mean that the 5th-8th best French clubs would be competitive in a slimmed down champions cup. The CC is always going to be really great competition from the semis onwards, but the issue is that there are some pretty poor showings in the earlier rounds. Reducing the number of teams would help a little bit, but we could improve things further by (i) ensuring that the on-paper "worst" teams in the competition have a track record of performing well in the CC, and (ii) by incentivising teams to prioritise the competition. Teams that have a chance to win the whole thing will always be incentivised to do that, but my system would incentivise teams with no chance of making the final to at least try to win a few group stage matches.


"I'm afraid to say"

Its christmas time; there's no need to be afraid!

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