Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Le « bunker vidéo » et l’horloge seront utilisés lors de la Coupe du Monde de Rugby 2023

Referee Wayne Barnes looks at a TMO decision during the Six Nations Rugby match between Ireland and Scotland at Aviva Stadium on March 19, 2022 in Dublin, Ireland. (Photo by Richard Heathcote/Getty Images)

World Rugby confirme que la Coupe du Monde de Rugby 2023 en France sera dotée du « Bunker » (Foul Play Review Official) et du « shot clock » (horloge), visant à assister les officiels de match dans leur prise de décision, à favoriser la circulation du ballon et à améliorer l’expérience des supporteurs.

ADVERTISEMENT

Après des essais réussis et menés à grande échelle lors des Summer Nations Series, du Championnat U20 World Rugby, du Rugby Championship et du Super Rugby Pacific, le Comité Exécutif de la fédération internationale a approuvé la prolongation de cet essai sur l’ensemble des 48 matchs en France, en opérant depuis le Centre International de Diffusion situé à Paris.

Les arbitres resteront les principaux décideurs pendant les matchs, mais ils auront désormais la possibilité de soumettre tout incident de jeu déloyal pour lequel un carton rouge n’est pas clair et évident après deux rediffusions sur grand écran, à l’officiel de match chargé de réexaminer le jeu déloyal, situé dans le « Bunker », pour une évaluation formelle.

Si l’équipe d’arbitrage n’est pas en mesure de déterminer si un incident justifie un carton rouge, mais qu’il remplit au moins le critère du carton jaune, l’arbitre croisera les bras, signalant ainsi la nécessité de son évaluation formelle. Le joueur quittera le terrain pendant 10 minutes, conformément aux règles en vigueur relatives à la délivrance d’un carton. L’officiel chargé de l’examen du jeu déloyal aura alors jusqu’à huit minutes pour analyser l’incident en utilisant toutes les images produites par le diffuseur hôte indépendant (World Rugby) et la technologie, y compris la technologie du zoom et de l’écran partagé Hawk-Eye, afin de statuer sur l’issue de l’incident.

L’officiel chargé de la révision du jeu déloyal communiquera ensuite la décision aux officiels présents dans le stade. L’arbitre maintiendra le carton jaune et permettra au joueur de revenir sur le terrain ou infligera un carton rouge, ce qui signifie que le joueur restera hors du terrain et ne pourra pas être remplacé. Toutes les décisions seront communiquées sur l’écran géant des stades et par le biais d’infographies lors de la diffusion.

La Coupe du Monde de Rugby intégrera également toutes les Directives sur l’application des Règles de 2023, ce qui inclut le « shot clock » (temps imparti) visible. Le « shot clock » (ou horloge) indique aux joueurs les 90 secondes, déjà fixées par la règle, dont ils disposent pour effectuer une transformation et les 60 secondes pour botter une pénalité. Le décompte du temps s’affiche sur l’écran dans les stades et lors des retransmissions télévisées. Le « shot clock » est destiné à réduire les pertes de temps et à optimiser la fluidité du jeu.

Parallèlement, suite à des essais concluants, World Rugby utilisera une nouvelle application de gestion des remplacements qui viendra se substituer au système traditionnel de papier et de panneaux utilisé par les officiels de match. Cela permettra un enregistrement instantané et efficace des scores, des remplacements et d’autres statistiques à destination des flux officiels du tournoi, comme la diffusion. L’application est également disponible gratuitement pour toutes les compétitions et tous les clubs à tous les niveaux via l’App Store.

ADVERTISEMENT

« La Coupe du Monde de Rugby est le tournoi phare du rugby international masculin, une vitrine mondiale et une source d’inspiration pour des millions de personnes », assure Phil Davies, directeur du rugby de World Rugby

« Les progrès de la technologie rapprochent les supporters du sport comme jamais auparavant et nous aident à créer un meilleur spectacle, plus sûr. Le processus de révision des fautes par l’officiel de match, combiné aux directives sur l’application des règles, contribuera au bon déroulement du jeu, offrant une meilleure expérience, tout en aidant les officiels de match à parvenir aux bonnes décisions le plus rapidement possible.

« Je tiens à remercier tous nos officiels de match, les équipes et toutes les personnes impliquées dans l’organisation des tournois et des matchs d’avoir adhéré à notre vision et d’avoir soutenu ces innovations. Après avoir constaté la quantité de travail et le degré de collaboration, nous avons hâte d’assister à ce qui promet d’être une Coupe du Monde de Rugby spectaculaire. »

Suite à l’utilisation du protocole Bunker pendant les Summer Nations Series, Julie Paterson, directrice du rugby à Six Nations Rugby, ajoute : « Comme l’ont fait révélé les Summer Nations Series, l’apport du protocole Bunker permet d’aider les officiels de match dans les moments clés et de maintenir la dynamique des matchs. Il y a une priorité à l’échelle du rugby en faveur de la santé des joueurs et avec cela vient le besoin d’innover et d’adopter de nouveaux processus. Le Bunker en est un exemple. »

ADVERTISEMENT

« Les retours, tant subjectifs qu’objectifs, ont été positifs – une position que la SANZAAR et les fédérations partagent. Nous continuerons à collaborer avec World Rugby sur la mise en œuvre d’éléments permettant d’avancer et de s’assurer que le processus de révision du jeu déloyal est le meilleur possible », indique le Directeur général de la SANZAAR, Brendan Morris.

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

J
JW 5 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

144 Go to comments
LONG READ
LONG READ Return of 30-something brigade provides welcome tonic for Wales Return of 30-something brigade provides welcome tonic for Wales
Search