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Le début d’une nouvelle aventure pour les septistes françaises

DUBAI, EAU - 27 NOVEMBRE : Les capitaines des équipes féminines posent pour la photo souvenir avant le Emirates Dubai 7s 2024, le 27 novembre 2024 à Dubaï, EAU (Photo by Alex Ho / World Rugby).

Il va falloir évacuer très vite la 5e place des Jeux olympiques de Paris 2024 avant d’essayer d’aller plus loin. Car même si le discours se veut résolument positif, optimiste et tourné vers l’avenir, se remettre d’une telle déconvenue alors qu’on était promis à une médaille après une très belle saison où les Françaises avaient fini dans le Top 3 pour la troisième fois dans l’histoire des séries féminines (après 2018 et 2022) est difficile à digérer.

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Le XV de France en est témoin ; les hommes de Fabien Galthié ont mis près d’un an à se relever du quart de finale perdu à la Coupe du Monde de Rugby 2023 et se laver l’esprit pour enfin performer à nouveau.

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Avec les septistes françaises, la renaissance pourrait intervenir plus rapidement tant les matchs et les tournois vont s’enchaîner, à commencer par ce week-end du 30 novembre et 1er décembre à Dubaï. C’est aussi le principe du rugby à sept : vite balayer les émotions d’une victoire ou d’une défaite pour être prêt sur le prochain match trois heures plus tard.

C’est d’ailleurs grâce à cette philosophie que les Bleues à 7 s’étaient remises de l’élimination en quart de finale à Paris 2024 contre le Canada pour remporter ses deux matchs du lendemain et finir dans le Top 5 du tournoi olympique. L’Australie n’avait pas eu cette chance. Elle aussi promise à une médaille, elle s’était effondrée complètement sur ses deux dernières rencontres et n’avaient pas trouvé les ressources pour tenter de sauver une médaille de bronze de consolation.

Un effectif renouvelé

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France 7 Féminine repart avec une nouvelle équipe emmenée par le nouveau coach Romain Huet qui a pris la suite de David Courteix. A Dubaï, c’est Anne-Cécile Ciofani (21 tournois) qui a été désignée capitaine, plutôt que Carla Neisen (35 tournois), comme pour appuyer un peu plus le changement.

L’an passé, Anne-Cécile Ciofani a établi un nouveau record de la saison pour la France en inscrivant 33 essais (58% en solo), dépassant les 23 essais de Joanna Grisez en 2022. Elle a également réalisé 123 courses avec ballon, soit le total le plus élevé de l’équipe, ainsi que 33 franchissements et 32 offloads, le deuxième meilleur total de l’équipe.

Valentine Lothoz (20 tournois), Alycia Christiaens (7), Marie Dupouy (6), Lili Dezou (15) et Ian Jason (19) sont de retour dans un effectif qui enregistre une baisse d’expérience de 109%.

Elles seront six joueuses – parmi les 54 sur le tournoi de Dubaï, toutes équipes confondues – à faire leurs premiers pas sur le circuit mondial de rugby à sept dont certaines sont d’anciennes quinzistes qui se sont bien illustrées avec les U20, notamment sur le Summer Series 2024 en Italie : Suliana Sivi, Chloé Hagel, Hawa Tounkara, Léa Trollier et Kelly Arbey, tandis que Perrine Fagnen était championne d’Europe à 7.

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Points forts et points faibles

A Dubaï, les Françaises avaient terminé avec le bronze la saison dernière en battant justement le Canada. Jamais elles n’ont disputé une finale pour le premier tournoi de la saison ; cela fait même quatre fois de suite qu’elles terminent troisième à Dubaï. Inutile de dire que pour ce week-end, le podium est le minimum syndical.

Solides en défense – 16,4 plaquages par match (deuxième meilleur total), avec un taux de réussite de 83 % (troisième meilleur) – les Françaises sont difficiles à percer – elles ont encaissé 11,4 essais en moyenne par tournoi, bien en dessous de leur moyenne de 15,7 en 2023.

Elles sont également très fortes en attaque. Au cours de la saison passée, sur leurs 180 essais – un record sur une saison ! – 37 % ont été marqués après une pénalité jouée rapidement, le troisième meilleur ratio derrière l’Australie et la Grande-Bretagne.

La France est l’une des deux seules équipes (avec l’Australie) à pénétrer au moins 20 fois dans les 22 mètres adverses à chaque tournoi, mais avec un taux de réussite de 79 %, le sixième de la compétition.

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En revanche, son gros point noir, du moins sous David Courteix, leur ancien entraineur, était la discipline avec 16 cartons jaunes, deuxième total le plus élevé, et une moyenne de 3,8 pénalités par match.

Une poule B largement à leur portée

Contre l’Espagne, la France en est à 22 victoires consécutives depuis 2015, avec un score moyen de 27-2 à Dubaï, n’ayant concédé que 12 points en cinq matchs sur ce tournoi.

Les Bleues ont connu deux victoires la saison passée contre la Grande-Bretagne, avec une marge moyenne de 24 points, et seulement trois essais encaissés. Elles ont été devant ou à égalité à la mi-temps lors de leurs sept rencontres.

Enfin, les États-Unis seront le gros morceau de la poule. Quatre victoires en six rencontres sur le SVNS et les Jeux olympiques, toutes en phase de poules ; les deux défaites étant dans les matchs à élimination directe. Elles ont remporté huit de leurs 14 derniers matchs depuis 2020, après seulement huit victoires sur leurs 20 premières rencontres (2012-2019).

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J
JW 13 hours ago
The Fergus Burke test and rugby's free market

I can guarantee that none of the three would have got a chance with Ireland in the state they arrived from NZ.

Why would you think they would?

Two of them were at Leinster and were bench-warmers when they arrived

Sometimes you can be beyond stupid JW.

Haha look who's talking! Hello? Can you just read what you wrote about Leinster to yourself again please lol

It took prob four seasons to get James Lowe's defence up to the required standard to play international footy. If Jacob Stockdale had not experienced a big slump in form he might not have gotten the chance at all.

I'm really not sure why you're making this point. Do you think Ireland are a better team than the All Blacks, where those players would have been straight in? This is like ground hog day the movie with you. Can you not remember much of the discussions, having so many readers/commentors? Yup, 26/7/8 would have been the perfect age for them to have been capped by NZ as well.


Actually, they would obviously have been capped given an opportunity earlier (where they were ineligible to for Ireland).


TTT, who was behind JGP at the Hurricanes, got three AB caps after a couple of further seasons acting as a backup SR player, once JGP left of course. In case you didn't see yourself contradicting your own comments above, JGP was just another player who became first choice for Ireland while 2nd (or even 3rd/outside the 23 in recent cases) for Leinster. And fair enough, no one is suggesting JGP would have surpassed TJP in three or four years either. He would have been an All Black though, and unlike in your Leinster example, similar performances from him would have seen TJP move on earlier to make way for him. Not limited him like he was in Ireland. That's just the advantage of the way they can only afford so many. Hell, one hit wonders like Seta Tamanivalu and Malakai Fekitoa got rocketed into the jersey at the time.


So not just him. Aki and Lowe both would have had opportunities, as you must know has been pointed out by now. It's true that the adversity of having to move to Ireland added a nice bit of mongrel to their game though, along with their typical development.


Aki looked comfortable as the main 12 in his first two seasons, he was fortunate SBW went back to league for a season you could say, but as a similar specialist he ultimate had to give the spot back again on his return. There's certainly no doubt he would have returned and flourished with coachs like Rennie, Wayne Smith, and Andrew Strawbridge, even Tom Coventry. All fair for him to take up an immediate contract instead of wait a year of course though.


It's just whatever the point of your comments are meant to make, your idea that these players wouldn't have achieved high honors in NZ is simply very shortsighted and simplistic. I can only think you are making incorrect conclusions about this topic because of this mistake. As a fan, Aki was looking to be the Nonu replacement for me, but instead the country had the likes of Laumape trying to fill those boots with him available. Ditto with Lowe once Rieko moved to center.

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