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Deuxième victoire de l'Espagne dans le WXV 3

DUBAI, UNITED ARAB EMIRATES - OCTOBER 20: Claudia Pena Hidalgo of Spain celebrates with teammates after scoring her team's first try during the WXV 3 2023 match between Spain and Fiji at The Sevens Stadium on October 20, 2023 in Dubai, United Arab Emirates. (Photo by Christopher Pike - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

L’Espagne a pris la tête du classement du WXV 3 après les deux premiers tours, à l’issue d’une journée passionnante au Sevens Stadium.

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Las Leonas et les Fidjiennes ont chacune marqué trois essais à Dubaï, mais les 11 points de l’arrière Amalia Argudo se sont avérés décisifs pour la victoire 26-19 de l’Espagne.

Un peu plus tôt, le Kazakhstan a résisté à une intense période de pression en fin de match de la part du Kenya pour décrocher sa première victoire dans le WXV 3, en battant les Lionnes 18-12 à Dubaï.

Les finalistes du Asia Rugby Women’s Championship 2023 avaient toujours une avance de 18-0 au Sevens Stadium avec moins de 14 minutes à jouer, mais ont été obligées de puiser dans leurs ressources pour assurer la victoire, alors que le Kenya lançait une improbable remontée.

Espagne 26-19 Fidji

Un doublé de Claudia Peña Hidalgo, à 18 ans seulement, a permis à l’Espagne de sortir victorieuse d’une rencontre tendue avec les Fidji et de prendre la tête du classement du WXV3.

Un essai en fin de match d’Atelaite Ralivanawa a donné lieu à cinq dernières minutes intenses, mais la botte fiable d’Argudo a fait la différence dans un match où la dynamique a oscillé, la tête changeant cinq fois au cours d’un premier quart d’heure frénétique.

Les Fidji s’imposaient physiquement en défense en début de rencontre, mais une pénalité, inscrite par Argudo face aux poteaux, donnait l’avantage à l’Espagne après trois minutes de jeu.

Cette avance n’a duré que quelques instants lorsque l’arrière Luisa Tisolo, vedette de la victoire de la semaine dernière contre la Colombie, s’est engouffrée dans une brèche de la défense espagnole, s’est élancée vers le coin avant de passer après contact à Adita Milinia, qui a aplati pour permettre aux Fidji de prendre deux points d’avance.

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Argudo redonnait l’avantage à l’Espagne sur une nouvelle pénalité, alors que l’Espagne cherchait à inscrire un essai, mais la bonne phase offensive était gâchée par un mauvais talonnage dans le camp adverse. Las Leonas se contentait d’une troisième pénalité et menait 9-5 après 23 minutes.

La discipline des Fidji a été mise à l’épreuve lorsque l’Espagne a poursuivi ses attaques, mais, contre le cours du jeu, les îles du Pacifique ont repris l’avantage. Sur un offload technique de la capitaine Sereima Leweniqila, Vani Arei débordait sur la droite et marquait un essai qui venait s’ajouter à son doublé de la semaine dernière.

Mais cette première période pleine d’action a connu un nouveau rebondissement lorsque Peña Hidalgo a profité d’une erreur des Fidjiennes, s’élançant sur l’aile gauche pour marquer et permettre à l’Espagne de rentrer à la pause avec une avance de 14 à 12.

La deuxième mi-temps a été marquée par une défense fidjienne féroce qui a tenu l’Espagne à distance. Cependant, après 15 minutes passées dans la moitié de terrain adverse, une attaque puissante de Peña Hidalgo a permis de franchir le cap, la transformation d’Argudo portant l’avance de l’Espagne à neuf points.

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L’imprécision des deux équipes a donné lieu à un deuxième quart d’heure très décousu, mais un carton jaune pour l’Espagnole Claudia Pérez Pérez et la Fidjienne Merevesi Ofakimalino a conduit à une fin de match haletante.

L’Espagne a eu l’occasion de mettre fin au match grâce à un groupé pénétrant terminé par la remplaçante Maria Román Mallen à cinq minutes de la fin, mais l’essai de Ralivanawa deux minutes plus tard a donné des sueurs froides à l’Espagne. Cependant, un en-avant fidjien a permis à l’Espagne de tenir jusqu’à la victoire.

Kazakhstan 18-12 Kenya

Alors que les deux équipes n’ont obtenu aucun point pour leurs premiers matchs dans le WXV 3, le Kazakhstan et le Kenya sont entrés dans ce match avec l’envie d’en découdre, ce qui a donné une importance supplémentaire à leur premier affrontement à ce niveau. Malgré une fin de match serrée, c’est le Kazakhstan qui a remporté sa première victoire dans le tournoi.

Le Kazakhstan a pris l’avantage dès le début, la demie de mêlée Daiana Kazibekova s’engouffrant dans une brèche pour marquer les premiers points du tournoi pour son équipe.

Malgré une défense féroce du Kenya, la talonneuse kazakhe Moldir Askhat a augmenté l’avance de son équipe en récupérant le ballon à l’arrière d’un groupé pénétrant et en trouvant la ligne avec l’aide de sa collègue de la troisième-ligne Natalya Kamendrovskaya.

La possession du ballon n’a pas cessé de changer de camp, aucune des deux équipes n’étant capable de tenir plus de deux phases de jeu sans perdre le ballon.

Le rythme incessant a provoqué un nombre incalculable de fautes de main. Alors que le Kenya avait l’avantage en mêlée, la touche kazakhe fonctionnait comme une machine bien huilée.

La seconde mi-temps débutait par une série de phases offensives kenyanes qui étaient étouffées par une défense implacable.

Un contrôle du TMO à la suite d’un déblayage malvenu a valu un carton jaune à Grace Okulu, remplaçante du Kenya, à la 49e minute. L’espace ainsi libéré a permis à Yeva Bekker de passer derrière la ligne kenyane et de marquer l’essai qui a porté l’avance de son équipe à 15 points ; aucun des essais n’ayant été transformé.

Ce n’est que plus tard que le Kenya a semblé enfin entrer dans son match, Esther Juma et Terry Isabwa étirant la ligne défensive du Kazakhstan, mais à plusieurs reprises, une mauvaise discipline au sol a entraîné la perte de la possession du ballon.

L’étincelle

A la 64ème minute, le Kazakhstan obtenait une pénalité et Gulim Bakytpek passait sans souci le ballon entre les poteaux pour porter l’avance du Kazakhstan à 18-0. La victoire semblait acquise.

Mais le Kenya réagissait immédiatement. Profitant du renvoi, Grace Okulu, qui revenait de sa suspension, sonna la révolte, profitant d’un état de fatigue avancé des adversaires qui avaient bien du mal à tenir le rythme intense que le Kenya mit en fin de rencontre. Stella Wafula marquait et Okulu transformait.

Cette action provoqua l’étincelle dont les Lionnes avaient besoin, s’élançant à l’assaut d’une défense kazakhe à bout de souffle.

La persévérance kenyane commença à payer : Prisca Nyerere se libérait et franchissait la ligne d’essai pour ramener son équipe à six points de ses adversaires.

Les Lionnes n’avaient besoin plus que d’un essai transformé pour s’assurer la victoire et, à quelques secondes de la fin, le Kenya s’assura même l’avantage de la pénalité près de la ligne d’essai du Kazakhstan.

Les maillots rouges se jetaient à corps perdus dans la bataille. Après une mêlée à cinq mètres sur introduction kazakhe, le ballon était maladroitement tapé en touche, avec lancement kényan. Mais les Kazakhes tinrent bon et purent récupérer le ballon pour souffler définitivement.

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S
Soliloquin 2 hours ago
'The World Cup... I'm not sure it's going to happen for them'

Well, currently the biggest rugby stars from other countries are not really playing in France, except for Argentinian players (Mallia, Chocobares, Kremer, Oviedo, Petti, Lavanini, Carreras) or Fijian ones (Tuisova, Dakukaqa, Waniqolo) . This time is over.

You have great players that usually choose to cease playing for their countries like Ludlham, Sinckler, Farrell(who's been a shadow at Racing 92), Fainga'anuku, Marchant, the Kpoku brothers, Arundell, Ribbans or declining stars like Biggar, Kerr-Barlow, Radradra, Botia, Goodhue, the Vunipola brothers, Hogg or Manu Tuilagi. Not exactly first choices or guys who make the best international XV.

The exceptions being Arata, Skelton, Jack Willis, Cappuozzo (he's French but plays for Italy), Niniashvili, Staniforth, Ahki, Tameifuna, Nicotera, Garbisi, Ioane, Lucchesi, Kinghorn, Ben White or Saito. Not many of them from SA, NZ, Ireland or England or close to top 3 in their positions.

When Kolisi or Etzebeth played in Top14, despite the big bucks, it wasn't shiny performances at "lower level games", as well as Kolbe at Toulon after his extraordinary stunt at Toulouse. Whitelock was at the end of his career.


I think you've mistaken the big bucks low level league with Japan Rugby League One stars welcomed at their prime (Mo'unga, de Klerk, Matera, PSDT, de Jager, Mostert, Kolbe, Kriel, Barrett, Savea, Cane, Koroibete, Perenara, Kwagga Smith, de Allende, Kolbe, Wiese, Marx) because it pales a bit. 12 of of the 30 players that started the RWC final play in Japan. With a maximum of 16 games/season. In France it's up to 29 to be get the Top14 title, plus the Champions Cup.

Try to keep up the rythm with more than twice as many games.

I guess you've read their interviews on the intensity of Top14, right? Right?


The biggest Top14 stars are in great majority French players, because the JIFF policy has changed the way French clubs operate.

The era of Carter, Botha, Wilkinson, Kaino, Smith or the others mentioned before is over.

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