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Le nouveau challenge de Sam Whitelock à Pau

PARIS, FRANCE - OCTOBER 28: Samuel Whitelock of New Zealand acknowledges the fans with his children following defeat to South Africa during the Rugby World Cup Final match between New Zealand and South Africa at Stade de France on October 28, 2023 in Paris, France. (Photo by Cameron Spencer/Getty Images)

Le deuxième ligne néo-zélandais Sam Whitelock a déclaré qu’il espérait trouver un côté positif à la défaite en finale de la Coupe du monde le mois dernier, après son arrivée à Pau, dans le Top 14, pour un contrat de deux ans.

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Whitelock a joué le dernier de ses 153 tests-matchs, un record pour les All Blacks, lors de la défaite d’un point (11-12) contre l’Afrique du Sud en finale de la Coupe du Monde de Rugby le 28 octobre.

Il a échoué à devenir le premier joueur à remporter le tournoi à trois reprises, après avoir décroché le Trophée Webb Ellis en 2011 et 2015.

« Je ne pense pas qu’un joueur qui passe si près du but ne s’en remette jamais, mais il faut apprendre qu’on ne peut pas changer le cours de l’histoire », a regretté Whitelock face aux journalistes lors de sa présentation à Pau.

« J’espère que je pourrai prendre ce que j’ai vécu et le mettre à profit à certains moments », a ajouté l’ancien deuxième-ligne des Crusaders.

Le choix de la France pour raisons personnelles

Comme c’est souvent le cas après une Coupe du monde, un grand nombre de joueurs des All Blacks ont choisi de quitter la Nouvelle-Zélande pour signer des contrats rémunérateurs à l’étranger.

La majorité d’entre eux, notamment le capitaine Sam Cane, le Joueur World Rugby de l’Année Ardie Savea et les ouvreurs Aaron Smith et Richie Mo’unga, ont signé des contrats au Japon.

Seuls Whitelock, 35 ans, l’ailier Leicester Fainga’anuku et le pilier Nepo Laulala ont accepté de rejoindre la France et sa saison éreintante qui court sur dix mois.

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« C’est un autre mode de vie que de venir en France », a expliqué le barbu Whitelock, qui a déménagé avec sa femme et ses trois enfants.

« Nous sommes passés d’un hiver à l’autre, nous allons essayer de nous réfugier au chaud à un moment ou à un autre. J’ai hâte de vivre des expériences différentes », a ajouté l’ancien deuxième-ligne des Panasonic Wild Knights.

En France, Whitelock aura pour capitaine son frère et ancien All Black (7 sélections entre 2013 et 2018) Luke Whitelock, qui fêtera ses 33 ans en janvier et qui est à Pau depuis 2019.

« Mon petit frère Luke a semé des graines, a fait des allusions, depuis trois ou quatre ans », a confié Sam Whitelock.

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« Les membres de la famille se demandaient si j’allais l’écouter s’il me disait ce que je devais faire. Nous devrons attendre pour voir si c’est vrai… »

L’aîné Whitelock rejoint une équipe de Pau qui survole le Top 14 à la deuxième place, après avoir été concernée par la relégation depuis sa plus récente promotion en 2016.

Le dernier titre de champion de France de la Section paloise remonte à 1964. Il y a presque soixante ans.

Avec Sébastien Piqueronies comme manager, Whitelock ne devrait pas faire ses débuts avant au moins le match de Challenge Cup du 16 décembre contre les Dragons gallois.

« Le club se porte très bien, ce qui ne fait qu’augmenter la pression », a confié Whitelock, du haut de ses 2,02 m.

« Je dois venir ici et être performant. Il faut que je participe à la dynamique qui s’est enclenchée. »

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