Le plan de Phil Waugh pour ramener l'Australie au sommet

Par AAP
Newly appointed Rugby Australia CEO Phil Waugh speaks to the media during a Media Opportunity announcing the appointment of Phil Waugh as the new Rugby Australia CEO at Allianz Stadium on June 06, 2023 in Sydney, Australia. (Photo by Matt King/Getty Images for Rugby Australia)

L’ancien flanker des Wallabies Phil Waugh (79 sélections, retiré des terrains en 2011) s’est fixé comme défi de hisser l’Australie au sommet du rugby mondial dans les quatre formats du jeu, après avoir été officiellement intronisé comme nouveau directeur général de Rugby Australia.

ADVERTISEMENT

Le président de RA, Hamish McLennan, a révélé « le secret probablement le moins bien gardé » d’Australie lors d’une conférence de presse mardi 6 juin, avec la prise de fonction de Phil Waugh à la suite de la démission d’Andy Marinos le mois dernier.

McLennan a salué Waugh comme étant « de loin » le meilleur candidat au poste après avoir servi en tant que directeur non exécutif au conseil d’administration de RA depuis 2018 tout en travaillant dans le secteur bancaire après avoir pris sa retraite de joueur il y a 12 ans.

Âgé de 43 ans, il a participé à deux Coupes du Monde de Rugby, en 2003 et 2007, a été capitaine de l’équipe en 2006 et a disputé 79 tests au cours de sa brillante carrière.

Aujourd’hui, l’ancien troisième-ligne aile a l’intention de redonner au rugby australien ses heures de gloire de la fin des années 90 et du début des années 2000, lorsque les Wallabies ont remporté une deuxième Coupe du Monde et ont conservé la Bledisloe Cup pendant cinq années d’affilée.

Bien que les Wallabies soient actuellement classés septièmes au classement mondial World Rugby avant la Coupe du Monde de Rugby de cette année en France, Waugh est convaincu qu’Eddie Jones peut ramener l’équipe au sommet.

Il estime également que les Wallaroos peuvent devenir la première équipe féminine du monde et que les équipes masculine et féminine de rugby à sept peuvent également finir au top.

ADVERTISEMENT

« Je suis convaincu que nous pouvons être les meilleurs au monde dans tous les formats et c’est en tout cas ce que nous viserons », a-t-il déclaré.

« Nous n’avons pas réussi à réaliser des performances régulières sur le terrain, c’est tout. Nous n’avons pas gagné assez de trophées et c’est vraiment important. »

Alors qu’il n’était que porteur de ballon à l’Allianz Stadium lors d’un match entre les Wallabies et les British and Irish Lions en tournée en 1989, Waugh pense que l’ affinité qu’il a toujours eue avec le rugby amateur sera la clé d’un mandat réussi.

« Je suis très attaché au rugby de clubs. Le lien avec le monde amateur est un élément essentiel de ma mission à la tête du rugby en Australie », a-t-il déclaré.

ADVERTISEMENT

« Il est essentiel que nous revenions à ce principe et que nous mettions nos meilleurs joueurs à la disposition des clubs, pour simplifier les choses, et que nous fassions venir les supporters de ces clubs au Super Rugby et sur les matchs internationaux », a-t-il ajouté.

« Ça semble assez logique, mais j’ai l’impression qu’un énorme fossé s’est creusé au fil du temps. Pour créer du lien avec notre rugby amateur et faire en sorte que le jeu prenne racine et se développe dans nos régions, nous devons vraiment investir dans ce domaine. »

Reconnu pour avoir sauvé Rugby Australia de la faillite et pour avoir fait en sorte que l’organisation soit capable de se relever d’un déficit de 27,1 millions de dollars en 2020 à un bénéfice de 8,2 millions de dollars en 2022, Marinos a quitté l’organisation après avoir entretenu une solide relation avec McLennan.

Phil Waugh se réjouit de pouvoir travailler et avoir une relation franche avec le président ainsi qu’avec Eddie Jones, le sélectionneur des Wallabies, sous lequel il a joué pendant la plus grande partie de sa carrière.

« Je considère qu’il s’agit d’un travail d’équipe », a-t-il déclaré.

« Vous aurez toujours des débats, comme sur le style de jeu ou la sélection, où vous aurez des différences d’opinion, mais lorsqu’il le faudra, il faut savoir montré un front uni.

« Je me remettrais sans doute en question sur certains aspects avec lesquels je ne suis pas d’accord, mais lorsque ce sera nécessaire, nous ferons en sorte de parler publiquement d’une même voix entre le conseil d’administration et le comité exécutif. »

ADVERTISEMENT

Join free

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

j
johnz 1 hours ago
All Blacks player ratings vs England | Steinlager Ultra Low Carb Series first Test

I was excited about the Razor error, but a few things are bothering me about this team. It’s looking less like a bright new dawn, and more like a conservative look to the past. We’ll never know how much pressure comes from above to select established players, but imagine if Razor wiped the slate clean and created the new baby blacks, the financial hit to NZR would be huge. Not that such drastic measures are needed, but a few selections still puzzle. TJ and Christie. Neither look like bright picks for the future, both are experienced but with limitations. I understand why you would pick one as a safe pair of hands, but why both? Jacobson is no impact player, and it makes no sense to me why you would pick both Blackadder and Jacobson in the same squad. They cover pretty much the same positions, and Jacobson has never demanded a start. Blackadder has struggled to stay on the field, but if he is picked, play him. Let’s see what he can do, we know enough about Jacobson, and Blackadder has far more mongrel. I would have preferred to see Lakai in the squad, he offers a point of difference and the energy of youth. Plus he would have kept Papali’i honest and created tasty competition for the 7 jersey. Ioane. The experiment goes on. The bloke is a fantastic winger but still fails to convince as a centre. Has NZR invested so much money in him that there’s pressure to play him? Proctor was by far the better player all season and played next to Barrett. Play him; a specialised centre, in form. Crazy I know. Our two wingers are very good, but we still miss a power runner in the backline. Faiga’anuki was a big loss and could have filled that role at wing or 13. More money on young players like him and less on aging stars would not go amiss in NZ rugby. Perofeta had a decent game, but the jury is still out. The lack of a specialist fullback in the squad is another head scratcher. Admittedly it’s early days and a win is a win, but hopefully some more innovation is in the plan otherwise I see this squad struggling sooner or later.

13 Go to comments
FEATURE
FEATURE Scotland fly under the radar on voyage of discovery Scotland fly under the radar on voyage of discovery
Search