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Le Racing 92 quitte définitivement Créteil

Le deuxième-ligne français de Clermont, Thibaud Lanen, saute pour attraper le ballon lors d'une touche pendant le match de Top 14 entre le Racing 92 et l'ASM Clermont Auvergne au stade Dominique Duvauchelle à Créteil, en banlieue parisienne, le 14 septembre 2024. (Photo by GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP) (Photo by GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP via Getty Images)

Toutes les bonnes choses ont une fin et voici que le Racing 92 met un terme à sa location de courte durée de Stade Dominique Duvauchelle, l’enceinte des US Créteil-Lusitanos Football, club de National 2, à Créteil.

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Suite à l’indisponibilité de leur antre de Paris La Défense Arena, les Racingmen y ont délocalisés en tout cinq rencontres, quatre de Top 14 (Clermont, La Rochelle, Toulon et Toulouse) et une de Champions Cup (Harlequins) avec un bilan comptable globalement positif de trois victoires et deux défaites.

Habitué à la pelouse synthétique, Gaël Fickou l’était moins à une herbe plus classique. « Sincèrement, la pelouse de Duvauchelle est faite pour soutenir des poids de footballeurs et, nous, on a tendance à s’y enfoncer. Ça ralentit beaucoup le jeu, j’ai l’impression », confiait-il au Midol.

Dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Paris La Défense Arena accueillait en effet les épreuves de natation et les finales de water-polo jusqu’au 8 septembre, ce qui imposait de trouver une solution de repli pour le début de la saison 2024-2025.

Après un rapide retour pour battre Toulon à Paris La Défense Arena, il avait fallu trouver une autre solution, la salle étant indisponible pour recevoir Clermont et les Harlequins du fait d’un concert de rap et d’un gala de boxe.

Le choix s’est vite porté sur le stade Dominique Duvauchelle à Créteil, d’une capacité de 12 000 places (rarement remplies), situé à 100 mètres d’une station de métro, qui a permis d’accueillir les supporters du Racing 92 plus facilement que lorsque le Racing avait délocalisé deux rencontres à Auxerre au printemps pour laisser la place à Taylor Swift.

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L’acclimatation n’a pas été facile, l’entraîneur en charge de l’attaque Frédéric Michalak jugeant ce stade « très triste, une ambiance très triste, une fanfare très triste », sans compter que la configuration de l’enceinte fait que les supporters se trouvent loin du terrain, derrière la piste d’athlétisme.

Le vétéran Henry Chavancy y décelait au contraire une âme comme il l’avait mentionné à nos confrères de RMC : « c’est le même type de stade que Colombes. Des stades qui sont peut-être un peu vétustes, mais qui ont une âme. On a encore deux-trois matchs à jouer ici et on va faire en sorte que ce soit notre maison au moins pour le début de saison ».

Pour son dernier match à Créteil samedi 7 décembre, le Racing 92 n’a accueilli que 5 497 spectateurs pour assister à la victoire 23-12 contre les Harlequins. En tout, ils auront quand même été 36 016 spectateurs à voir évoluer les hommes de Stuart Lancaster sur un terrain de foot de National 2.

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S
SK 2 hours ago
'Razor's conservatism is in danger of halting New Zealand's progress'

Its an interesting few points you raise Nick. Rassie has been way bolder than Razor in selection but then again he really has to be as he plots towards 2027. The reality is more than half his squad from 2023 may have to be culled and this includes some of the best players the Boks have ever had on their books. The age profile of his team was such that he needed to blood all these young players and he will do the same next year with even more players as he tries to put together a squad with enough experience to take to 2027. Razor on the other hand has a large number of players that will make 2027. Alot of players will be over 100 caps and these players would have multiple caps together. A large amount of these are starters as well. He is trying to build combinations and a rigid style of play. Razor wants absolute control and you can see it. He wants his players to follow his instructions to the tee. He will not accept anything less. He has included some young guns who he will stick with and older players who have earned his trust. Razor goes with what he knows and appears reluctant to accept quick change. He is the kind of coach who will change incrementally and that may not be a bad thing given his position and the profile of his squad. It also gives the players time to setlle into their roles and to work within his system. Razor has a narrow focus on winning. he wants results now and wont take any risks in selection while he believes the current group can win. He is the most conservative NZ coach in the last 25 years to take the top job. This could stall NZ progress or it could create a team that is unstoppable and ready for anything going into 2027 albeit without the same level of depth as the Boks.

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