Le Stade Français déjà proche de la lanterne rouge
Les Palois, ont su redresser la barre alors que leur match contre le Stade Français pour le compte de la cinquième journée de Top 14 était mal engagé.
Après une première mi-temps bien maîtrisée, marquée par une défense solide et un bon réalisme (3-13 à la pause), les Parisiens ont complètement craqué en seconde période, encaissant 27 points.
Il semble que le discours « musclé » de Sébastien Piqueronies à la pause dans les vestiaires de Palois ai porté ses fruits. La maîtrise a été la clé de leur victoire alors qu’en face les pénalités (14) et les erreurs techniques (avec carton jaune à la clé) se multipliaient.
Finalement, en mettant plus de précision dans leur jeu, les Béarnais se sont imposés avec le bonus offensif (30-16) en marquant quatre essais dans les 25 dernières minutes, notamment par leurs jeunes internationaux, Emilien Gailleton (52e) et Théo Attissogbe(66e).
« On est très contents de récupérer 5 points au compteur, ils sont primordiaux au regard du classement », a confié Gailleton à l’issue de la rencontre. « On est très heureux de cette deuxième mi-temps. Mais la première n’a pas été digne de notre équipe.
« On n’était pas dans le match, sur tous les secteurs (…) Il faut retenir le positif : on a su repartir de l’avant, aller chercher le bonus mais il faut garder en tête qu’on devra faire des meilleures entames. »
Finalistes la saison dernière, les Parisiens, avec trois défaites en quatre journées, glissent à la 13e et avant-dernière place du classement, à égalité avec la nouvelle lanterne rouge, Vannes.
« On a très bien commencé ce match : on avait un plan de jeu, on l’a appliqué, on était disciplinés (…) efficaces en attaque, solidaires en défense », commentait Samuel Ezeala, ailier du Stade Français, qui ne cachait pas sa frustration.
« En deuxième mi-temps, on a enchaîné les fautes, on a fait des erreurs qui ont mis le bazar (…) C’est une grosse déception : on venait pour faire quelque chose, faire un grand match (…) On doit jouer 80 minutes, pas seulement 40. On doit se taire et travailler. »
Plus tard, en conférence de presse, le manager Laurent Labit enfonçait le clou : « Depuis le début de saison, on est vraiment sur courant alternatif. On est en capacité de faire de très bonnes choses mais aussi d’avoir de grosses lacunes. Ce match est à l’image du niveau de notre équipe depuis le début de saison. On est une équipe à un niveau moyen aujourd’hui, il ne faut pas se mentir. »
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