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Les All Blacks désespérément en quête de leur propre Uini Atonio

Uini Atonio (France) pendant le match de rugby des Six Nations entre l'Italie et la France au Stadio Olimpico le 5 février 2023 à Rome, Italie. (Photo David Rogers/Getty Images)

Les équipes de Nouvelle-Zélande ont parfois été battues par des équipes plus puissantes qu’elles alors que le rugby continue de se développer et que la taille devient un élément important de l’équation.

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Lors du Championnat du monde U20 en 2023, la Nouvelle-Zélande a été écrasée par les Bleuets et la puissance colossale du deuxième-ligne Posolo Tuilagi, pesant 149 kg, ainsi que d’autres avants français massifs.

Tuilagi avait inscrit un doublé lors de la victoire 35-14, ce qui avait conduit le sélectionneur Clark Laidlaw à déclarer que « ces hommes n’ont jamais été confrontés à des avants de 150 kg et à deux ou trois d’entre eux dans le même paquet d’avants, nous devons donc apprendre à gérer cela ».

Uini Atonio, le mètre étalon de 145 kg

Les All Blacks ont été battus par les Français lors du premier match de la Coupe du Monde de Rugby 2023, où la mêlée française a été sollicitée pour obtenir des pénalités et des points. L’ancien pilier originaire de la Nouvelle-Zélande, Uini Atonio, qui pèse 145 kg, a semblé prendre le dessus sur Ethan de Groot.

On pense à tort que la Nouvelle-Zélande dispose d’options de puissance limitées pour lutter contre cette tendance d’avants de taille monstrueuse, mais dans les effectifs du Super Rugby 2024, il y a trois piliers qui possèdent le gabarit de Uini Atonio.

Le problème pour ces joueurs est que les All Blacks ne sélectionneront jamais uniquement sur la taille et la puissance. Ils vont regarder en plus la technique, les skills, la mobilité, la vitesse d’exécution et une foule d’autres éléments intangibles nécessaires pour mériter la sélection.

Mais ces joueurs offrent un niveau de volume qui reste assez rare. Les Highlanders, les Crusaders et les Hurricanes comptent dans leurs effectifs les trois joueurs les plus lourds de Nouvelle-Zélande.

La découverte Tamaiti Williams

Le premier est un joueur que tous les amateurs de rugby en Nouvelle-Zélande connaissent, le débutant All Black 2023 Tamaiti Williams, évalué à 144 kg par les Crusaders.

Le pilier d’1,80 m a fait ses débuts contre les Springboks à Mt Smart et a participé à huit tests en 2023 lors du Rugby Championship et de la Coupe du Monde de Rugby.

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Williams a joué de nombreuses minutes avec les Crusaders, qui ont dû faire face à une série de blessures. Ainsi, le joueur de 23 ans a cumulé plus de 70 minutes en plusieurs rencontres en tant que pilier droit, ce qui lui a valu d’être appelé en équipe nationale.

Williams possède également un gabarit qui sera d’une valeur inestimable au fur et à mesure que son jeu se développera et qu’il s’établira au niveau international.

L’espoir Saula Ma’u

Le deuxième espoir est Saula Ma’u, un pilier d’origine tongienne des Highlanders qui pèse 140 kg.

Après avoir terminé sa scolarité à Auckland, Ma’u a passé trois saisons avec Otago en NPC avant de faire ses débuts avec les Highlanders en 2022.

Des blessures l’ont tenu à l’écart avant ses débuts en Super Rugby, et il a depuis disputé 22 matchs pour les Highlanders.

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Il entamera sa troisième année en Super Rugby Pacific à seulement 23 ans et sera en concurrence pour le temps de jeu au poste de pilier droit avec le vétéran Jermaine Ainsley et le jeune Luca Inch, pur produit de Nelson.

La sensation Pasilio Tosi

Le troisième est Pasilio Tosi, formé à Bay of Plenty, qui pèse 140 kg et a signé avec les Hurricanes.

Tosi est un ancien numéro 8 devenu pilier, doté d’une forte capacité à porter le ballon, que les Hurricanes ont recruté pour la première fois en 2021. Il a fait ses débuts en 2022, où il a fait quatre apparitions, puis six cette année.

Le joueur de 25 ans remplacera probablement le titulaire All Black Tyrel Lomax en 2024 et tentera d’avoir un impact en fin de match sur le banc des Hurricanes.

La taille ne fait pas tout certes, mais ces trois joueurs sont les seuls en Nouvelle-Zélande à dépasser les 140 kg. Même les joueurs qui atteignent 130 kg sont rares, et aucun ne figure actuellement sur les listes du Super Rugby néo-zélandais.

Cela signifie que Williams, Tosi et Ma’u ont au moins 10 kg d’avance sur tous les autres joueurs qu’ils affronteront en 2024.

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Commentaires

1 Comment
D
Driss 367 days ago

Les blacks avaient gagne auparavant même sans pilier de plus de 140 kg , n importe quoi.

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Comments on RugbyPass

B
BeamMeUp 1 hour ago
The Springboks have something you don't have

A few comments. Firstly, I am a Bok fan and it's been a golden period for us. I hope my fellow Bok fans appreciate this time and know that it cannot last forever, so soak it all in!


The other thing to mention (and this is targeted at Welsh, English and even Aussie supporters who might be feeling somewhat dejected) is that it's easy to forget that just before Rassie Erasmus took over in 2018, the Boks were ranked 7th in the world and I had given up hope we'd ever be world beaters again.


Sport is a fickle thing and Rassie and his team have managed to get right whatever little things it takes to make a mediocre team great. I initially worried his methods might be short-lived (how many times can you raise a person's commitment by talking about his family and his love of his country as a motivator), but he seems to have found a way. After winning in 2019 on what was a very simple game plan, he has taken things up ever year - amazing work which has to be applauded! (Dankie Rassie! Ons wardeer wat jy vir die ondersteuners en die land doen!) (Google translate if you don't understand Afrikaans! 😁)


I don't think people outside South Africa fully comprehend the enormity of the impact seeing black and white, English, Afrikaans and Xhosa and all the other hues playing together does for the country's sense of unity. It's pure joy and happiness.


This autumn tour has been a bit frustrating in that the Boks have won, but never all that convincingly. On the one hand, I'd like to have seen more decisive victories, BUT what Rassie has done is expose a huge number of players to test rugby, whilst also diversifying the way the Boks play (Tony Brown's influence).


This change of both style and personnel has resulted in a lack of cohesion at times and we've lost some of the control, whereas had we been playing our more traditional style, that wouldn't happen. This is partially attributable to the fact that you cannot play Tony Brown's expansive game whilst also having 3 players available at every contact point to clear the defence off the ball. I have enjoyed seeing the Boks play a more exciting, less attritional game, which is a boring, albeit effective spectacle. So, I am happy to be patient, because the end justifies the means (and I trust Rassie!). Hopefully all these players we are blooding will give us incredible options for substitutions come next year's Rugby Championship and of course, the big prize in 2027.


Last point! The game of rugby has never been as exciting as it is now. Any of Ireland, New Zealand, South Africa, France, Argentina, Scotland, England & Australia can beat one another. South Africa may be ranked #1, but I wouldn't bet my house in them beating France or New Zealand, and we saw Argentina beating both South Africa and New Zealand this year! That's wonderful for the game and makes the victories we do get all the sweeter. Each win is 100% earned. Long may it last!


Sorry for the long post! 🏉🌍

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