Les All Blacks ont écrasé les Pumas pour se qualifier pour la finale de la Coupe du Monde de Rugby
Les espoirs d’une nation passionnée de rugby reposant fermement sur leurs épaules, les All Blacks ont surmonté la pression et une défaite historique en phase de poule pour se qualifier pour la finale de la Coupe du Monde de Rugby.
La Nouvelle-Zélande a assuré sa place pour la finale pour la cinquième fois en battant une vaillante équipe des Pumas 44 à 6 lors de la première demi-finale au Stade de France.
Alors que les heures s’égrenaient et que le compte à rebours de ce choc très attendu entre deux grands adversaires de l’hémisphère Sud continuait de défiler, les supporters se sont rendus en masse au stade de Saint-Denis.
Les supporters de l’Argentine ont donné le ton avec des acclamations et des cris de soutien passionnés avant le match, mais les All Blacks avaient des milliers de supporters dans leur camp.
L’arbitre Angus Gardner a sifflé le coup d’envoi et le meneur de jeu argentin Santiago Carreras a donné le premier coup de pied de la rencontre, mais les All Blacks ont trébuché dès le premier obstacle.
Comme lors du quart de finale du week-end dernier contre l’Irlande au même endroit, les All Blacks semblaient nerveux, loin de ce que les supporters du monde entier attendaient d’eux.
L’arrière Beauden Barrett a dégagé le ballon, mais il s’agissait d’un coup de pied tout au plus insignifiant. En retour, les Pumas ont lancé une impressionnante attaque qui a failli s’avérer payante. Mais un coup de pied inutile de Carreras a permis aux Néo-Zélandais de prendre une bouffée d’oxygène.
Les Néo-Zélandais bottaient à nouveau, mais c’était encore une fois une mauvaise sortie d’un Barrett – cette fois-ci, il s’agissait de Jordie. Les All Blacks subissaient une pression inutile.
Après des vagues d’offensives incessantes, les Pumas ont pris l’avantage grâce à un coup pied de pénalité d’Emiliano Boffelli dès la quatrième minute. Les All Blacks étaient sonnés, certes, mais seulement pour un instant. Le rugby international est un marathon, pas un sprint, après tout.
Après une série de pénalités infligées par l’Argentine, la Nouvelle-Zélande a marqué le premier essai grâce à l’ailier Will Jordan. Jouant avec un avantage, le demi d’ouverture Richie Mo’unga a fait une passe en retrait pour envoyer son ancien coéquipier des Crusaders au fond de l’en-but.
Cinq minutes plus tard, Jordan a joué un rôle important dans un autre essai en envoyant Jordie Barrett marquer dans le coin.
Les All Blacks se sont accrochés et s’ils n’ont pas encaissé de points pendant près de 20 minutes, les Néo-Zélandais n’en ont pas marqué non plus.
La possession du ballon était partagée à 50/50 à l’approche de la trentième minute, mais les Pumas dominaient statistiquement la bataille territoriale.
L’Argentine s’est procuré sa meilleure occasion d’essai de la soirée en fin de première période. Les Pumas ont mis en place une phase offensive bien travaillée avec la ligne d’essai en ligne de mire. Mais leurs efforts sont restés vains.
Le solide mur défensif des All Blacks a tenu bon alors que les Pumas luttaient pour percer, mais ils ne sont pas repartis les mains vides. Une nouvelle pénalité d’Emiliano Boffelli ramenait l’Argentine à six points.
Alors que la mi-temps approchait à grands pas, la bataille de la demi-finale a basculé une fois de plus en faveur des All Blacks, Mo’unga inscrivant une pénalité à la 37e minute
Peu après, l’ailier Mark Tele’a a battu une poignée de défenseurs argentins pour offrir aux Néo-Zélandais une nouvelle occasion de marquer un essai avant la pause. Le flanker Shannon Frizell, plutôt décontracté, a marqué le troisième et dernier essai des All Blacks en première période.
Mais les All Blacks étaient encore encore meilleurs après la pause, et il est rapidement devenu évident que le résultat ne serait tout simplement pas remis en question.
Le demi de mêlée Aaron Smith a battu deux défenseurs pour marquer un essai individuel brillant juste après la pause. Cet essai, il faut bien le dire, a eu pour effet de réduire au silence les supporters des Pumas, habituellement très actifs.
Les Néo-Zélandais, qui continuaient à contrôler le jeu en cette funeste nuit parisienne, frappaient à nouveau avec Shannon Frizell.
Les All Blacks commençaient à faire quelques remplacements alors qu’ils semblaient avoir presque assurément réservé leur place pour la finale. Codie Taylor a été le premier, puis le sélectionneur Ian Foster a procédé à de nombreux changements – l’arrière Beauden Barrett est parti en trottinant avec un sourire bien mérité.
Bien que Scott Barrett ait écopé d’un carton jaune en fin de match, la soirée de la Nouvelle-Zélande n’a pas été remise en question.
Deux autres essais de l’ailier Will Jordan aux 61e et 74e minutes ont permis aux All Blacks d’achever leur victoire dominante de 38 points sur les Pumas.
Pour la troisième fois en quatre Coupes du Monde de Rugby, les All Blacks s’envolent pour la finale.