Les Bleues veulent conserver la même philosophie contre les États-Unis
Ce qui est passé est passé.
Tel est le message à retenir du point presse du mercredi 2 octobre. Alors que l’équipe de France féminine affronte les États-Unis le 5 octobre pour le compte de la deuxième journée du WXV 1 2024, Émeline Gros et Nassira Konde ont affiché un état d’esprit déterminé après la défaite contre le Canada en ouverture.
« On a vu où on a pêché, on a quand même un projet de défense qui reste le même, il faut juste qu’on l’applique et qu’on s’adapte aux adversaires », affirme Émeline Gros. « La philosophie reste la même mais on va peaufiner ce qui a pêché, comme quand on doit resserrer ou quand on doit éclater. »
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— France Rugby (@FranceRugby) October 2, 2024
Nassira Konde va dans son sens et ne veut pas s’éterniser sur cette défaite.
« Il y a une prise de conscience. On sait où on en est. » Elle n’est pas non plus inquiète en vue de la Coupe du Monde de Rugby féminine 2025.
« On a un an pour peaufiner ça. On est alertées sur certains points mais ce n’est pas pour autant qu’on n’y croit pas. »
Pour les deux joueuses, ce match contre les États-Unis revêt une importance qui va au-delà du simple résultat.
« Au-delà de faire mieux que l’an dernier, on veut monter au ranking mondial. Nous sommes compétitrices et on veut gagner chaque match. Le but est de se focaliser sur les USA avant de penser à la Nouvelle-Zélande », ajoute Gros.
Pour monter au classement World Rugby, même si ce seul match ne peut changer le classement des Françaises, il faudra battre « une équipe qui, comme le Canada, est assez massive. » Les Françaises se savent attendues par une équipe qui a su donner du fil à retordre à l’Angleterre. « On sait que ça va être un gros match mais on se focalise plutôt sur nous et ce qu’on va mettre en place pour toucher leurs points faibles, aller scorer pour gagner », résume Émeline Gros.
Cette dernière est également revenue sur le forfait de Manon Bigot, touchée à une cheville.
« C’est toujours émouvant quand une coéquipière se blesse et nous quitte. Son départ s’est fait comme à chaque fois. »
« On est un groupe assez soudé. On a un groupe qui vit très bien en rugby et cela s’est fait en l’accompagnant, en parlant et en riant avec elle. C’est notre ADN. On a un groupe jovial. On l’accompagne de notre mieux jusqu’à son départ. »