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Les faits qui écornent l’image du rugby français international depuis un an

Un véhicule pénitentiaire, censé convoyer le rugbyman international français Mohamed Haouas, arrive au palais de justice de Montpellier, le 30 mai 2023, pour son procès en comparution immédiate après avoir été placé en garde à vue pour des violences conjugales. (Photo by Pascal GUYOT / AFP) (Photo by PASCAL GUYOT/AFP via Getty Images)

Un énième scandale dû au comportement de certains de ses joueurs vient ternir l’image du rugby français à l’international.

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Dans la plupart des cas, les faits semblent s’être déroulés sous l’empire d’alcool. Malgré les messages de prévention et les valeurs du rugby mis en avant par la fédération et les clubs, plusieurs internationaux français ont connu des démêlés avec la justice, particulièrement au cours de la dernière année.

8 juillet : L’affaire Auradou/Jegou

Deux internationaux – Hugo Auradou (20 ans, deuxième-ligne de la Section Paloise, 1 sélection) et Oscar Jegou (21 ans, troisième-ligne du Stade Rochelais, 1 sélection) – ont été interpellés lundi 8 juillet dans l’après-midi en Argentine sur fond d’accusations d’agression sexuelle sur une jeune fille.

Les faits se seraient produits dans la nuit du samedi au dimanche précédent dans l’hôtel où séjourne la délégation tricolore à l’occasion de sa tournée en Argentine. Une enquête est en cours pour confirmer la véracité des faits. Des auditions et des prélèvements ont déjà été réalisés.

« Si l’enquête établit les faits reprochés, ils constituent une atrocité sans nom. Pensée pour la victime », a réagi la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra sur X.

Sur place, alors que les deux joueurs sont détenus à Buenos Aires et en attente de leur transfert, le président de la Fédération Française de Rugby (FFR) Florian Grill est arrivé dans la nuit avec son premier vice-président, Jean-Marc Lhermet.

« Si les faits sont avérés, ils sont incroyablement graves », a-t-il déclaré. « Il faut déjà avoir une pensée pour la jeune femme. Si, une fois encore, c’est avéré, c’est à l’inverse de tout ce que le rugby fait, construit et est, de ce que font les 2000 clubs amateurs qui font vivre le rugby amateur au quotidien. »

Les deux clubs des joueurs ont régi à leur tour. « Le club est dans l’attente d’éléments plus précis de la Fédération Française de Rugby et des premières conclusions de l’enquête en cours, indispensable à ce stade. Dans cette attente, la Section ne fera pas de commentaires », a déclaré la Section Paloise au sujet de Hugo Auradou.

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« En l’absence totale d’information directe sur la procédure en cours, le Club s’abstiendra pour le moment de tout commentaire », a enchaîné le Stade Rochelais au sujet d’Oscar Jegou.

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7 juillet 2024 : L’affaire Jaminet

Cette triste affaire intervient au lendemain d’une autre qui s’est étonnamment produit la même nuit, à la suite de la victoire de la France sur l’Argentine à Mendoza.

L’arrière international du RC Toulon (25 ans, 20 sélections) s’est filmé en mode selfie dans la nuit d’hiver argentine en train de proférer des propos racistes qu’il a partagés sur son compte officiel Instagram : « ma Daronne (ma mère, ndlr) qui me demande si j’ai fait la fête… (il souffle) Je te jure, le premier arabe que je croise sur la route… je lui mets un coup de casque… Je lui mets un coup de casque… Je dis : je lui mets un coup de casque…. Coup de casque que je lui mets. »

Condamnant des propos « totalement inacceptables et contraires aux valeurs fondamentales de notre sport », la FFR l’a exclu du groupe France avec effet immédiat – même s’il se trouvait encore en Argentine lorsque la deuxième affaire a éclaté.

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Le RC Toulon avait également fait savoir que, comme pour la FFR, « une enquête interne est ouverte et le club communiquera plus largement à l’issue de celle-ci. » Alors que le joueur est sous contrat jusqu’en 2028, une rupture avant le terme est-elle envisageable. Quoiqu’il en soit, le sujet commence à être évoqué.

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16 avril 2024 : l’affaire Mohamed Haouas

Ce jour-là, « le Montpellier Hérault Rugby accorde une seconde chance à Mohamed Haouas », multirécidiviste en termes de violences aggravées et violences conjugales. Un nouveau contrat « conditionné à un comportement exemplaire » que le joueur tente de respecter depuis.

En février 2022, un tribunal avait condamné le pilier droit (30 ans, 16 sélections) à 18 mois de prison avec sursis et à une amende de 10 000 euros pour sa participation présumée à des cambriolages de bureaux de tabac en 2014. Le 25 mai 2023, il était de nouveau interpellé, cette fois pour violences conjugales sur sa compagne, faits pour lesquels il a été condamné à un an de prison ferme, mais sans maintien en détention.

Alors qu’il venait de signer à l’ASM Clermont-Auvergne, le nouveau club avait voulu casser son contrat. Il aura fallu attendre le 1er juillet 2023 pour officialiser la rupture. « Il n’existe plus d’engagement entre le pilier droit montpelliérain et le club clermontois (…). Cela nous permet de porter fièrement les valeurs qui sont les nôtres », avait communiqué l’ASM.

1er septembre 2023 : l’affaire Bastien Chalureau

L’affaire Bastien Chalureau (32 ans, 7 sélections) est ressortie lorsque le staff tricolore a fait appel à lui pour intégrer le groupe France en urgence pour la Coupe du Monde de Rugby 2023.

Si la communauté rugby connaissait l’histoire – les faits remontant au 31 janvier 2020 – le grand public l’a découvert à cette occasion.

Vers 4h du matin, après une soirée arrosée en boîte de nuit à Toulouse, une altercation éclatait entre Bastien Chalureau, alors en fin de contrat avec le Stade Toulousain, et deux hommes, Yannick Larguet et Nassim Arif, joueurs professionnels au Castres Olympique.

Ceux-ci racontent avoir essuyé des insultes racistes – « ça va les bougnoules ? » – avant de recevoir des coups qui ont entraîné une ITT de quatre jours. Chalureau reconnaîtra être l’auteur de violences mais niera jusqu’au bout les remarques à caractère raciste.

Le 20 octobre 2020, une première audience l’a condamné à six mois de prison avec sursis. Il a fait appel et la date a été sans cesse repoussée. Si bien qu’au moment de la Coupe du Monde de Rugby 2023, il était toujours en attente et se défendait : « Je ne suis pas raciste. Je le dis depuis le premier jour. J’ai réfuté ces accusations. Je ne suis pas raciste. » Il ne jouera finalement que 31 minutes au cours de la campagne.

Le 14 novembre 2023, le procès en appel l’a finalement condamné à la même peine (verdict rendu le 16 janvier 2024), mais sans retenir le caractère raciste de l’agression. Depuis les faits, le joueur du MHR est sobre et déclare ne plus sortir la nuit. Il n’a plus jamais été convoqué avec l’équipe de France.

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L’embarras de la FFR

Face à la succession des affaires, Florian Grill ne cache pas son embarras.

« C’est dramatique », a-t-il réagi depuis l’Argentine. « Ça fait un an que l’on explique, et je pense que c’est vrai, que le rugby ne transforme pas que les essais. Il transforme les personnes.

« Potentiellement, et même plus que potentiellement, dans le cas de Melvyn, il y a des faits avérés qui nous ont amenés à prendre des décisions immédiates. Concernant les deux joueurs, on va réserver les résultats de l’enquête.

« Mais oui, c’est catastrophique pour ce que le rugby incarne et ce qu’il est censé incarner. Mais je veux dire à nouveau qu’une enquête est en cours s’agissant des deux joueurs et que le rugby ce n’est pas ça. Ce n’est vraiment pas ça. »

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Oh no, not him again? 2 hours ago
England internationals disagree on final play execution vs All Blacks

Okay, so we blew it big time on Saturday. So rather than repeating what most people have all ready said, what do I want to see from Borthwick going forward?


Let's keep Marcus Smith on the pitch if he's fit and playing well. I was really pleased with his goal kicking. It used to be his weakness. I feel sympathy for George Ford who hadn't kicked all match and then had a kick to win the game. You hear pundits and commentators commend kickers who have come off the bench and pulled that off. Its not easy. If Steve B continues to substitute players with no clear reason then he is going to get criticised.


On paper I thought England would beat NZ if they played to their potential and didn't show NZ too much respect. Okay, the off the ball tackles certainly stopped England scoring tries, but I would have liked to see more smashing over gainlines and less kicking for position. Yes, I also know it's the Springbok endorsed world cup double winning formula but the Kiwi defence isn't the Bok defence, is it. If you have the power to put Smith on the front foot then why muzzle him? I guess what I'm saying is back, yourself. Why give the momentum to a team like NZ? Why feed the beast? Don't give the ball to NZ. Well d'uh.


Our scrum is a long term weakness. If you are going to play Itoje then he needs an ogre next door and a decent front row. Where is our third world class lock? Where are are realible front row bench replacements? The England scrum has been flakey for a while now. It blows hot and cold. Our front five bench is not world class.


On the positive side I love our starting backrow right now. I'd like to see them stick together through to the next world cup.


Anyway, there is always another Saturday.

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C
CO 2 hours ago
Scott Robertson responds to criticism over All Blacks' handling errors

Robertson is more a manager of coaches than a coach so it comes down to intent of outcomes at a high level. I like his intent, I like the fact his Allblacks are really driving the outcomes however as he's pointed out the high error rates are not test level and their control of the game is driving both wins and losses. England didn't have to play a lot of rugby, they made far fewer mistakes and were extremely unlucky not to win.


In fact the English team were very early in their season and should've been comfortably beaten by an Allblacks team that had played multiple tests together.


Razor has himself recognised that to be the best they'll have to sort out the crisis levels of mistakes that have really increased since the first two tests against England.


Early tackles were a classic example of hyper enthusiasm to not give an inch, that passion that Razor has achieved is going to be formidable once the unforced errors are eliminated.


That's his secret, he's already rebuilt the passion and that's the most important aspect, its inevitable that he'll now eradicate the unforced errors. When that happens a fellow tier one nation is going to get thrashed. I don't think it will be until 2025 though.


The Allblacks will lose both tests against Ireland and France if they play high error rates rugby like they did against England.


To get the unforced errors under control he's going to be needing to handover the number eight role to Sititi and reset expectations of what loose forwards do. Establish a clear distinction with a large, swarthy lineout jumper at six that is a feared runner and dominant tackler and a turnover specialist at seven that is abrasive in contact. He'll then need to build depth behind the three starters and ruthlessly select for that group to be peaking in 2027 in hit Australian conditions on firm, dry grounds.


It's going to help him that Savea is shifting to the worst super rugby franchise where he's going to struggle behind a beaten pack every week.


The under performing loose forward trio is the key driver of the high error rates and unacceptable turn overs due to awol link work. Sititi is looking like he's superman compared to his openside and eight.


At this late stage in the season they shouldn't be operating with just the one outstanding loose forward out of four selected for the English test. That's an abject failure but I think Robertson's sacrificing link quality on purpose to build passion amongst the junior Allblacks as they see the reverential treatment the old warhorses are receiving for their long term hard graft.


It's unfortunately losing test matches and making what should be comfortable wins into nail biters but it's early in the world cup cycle so perhaps it's a sacrifice worth making.


However if this was F1 then Sam Cane would be Riccardo and Ardie would be heading into Perez territory so the loose forwards desperately need revitalisation through a rebuild over the next season to complement the formidable tight five.

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