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Les Françaises toujours victimes de leur manque de justesse

Pauline Bourdon, de l'équipe de France, court avec le ballon lors du match de rugby à XV féminin au BC Place Stadium de Vancouver, en Colombie-Britannique, au Canada, le 29 septembre 2024. (Photo by Don MacKinnon / AFP) (Photo by DON MACKINNON/AFP via Getty Images)

Cette semaine, tout le monde attend avec impatience le retour du « Women XV », compétition internationale créée la saison dernière, rassemblant les équipes en trois groupes de niveau, WXV 1, WXV 2, WXV 3. Un avant-goût de la Coupe du Monde 2025, qui se jouera l’été prochain en Angleterre.

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Les Françaises, deuxième meilleure nation européenne, figure dans le WXV 1 aux côtés de l’Angleterre, l’Irlande, la Nouvelle Zélande, les Etats-Unis, et le Canada, qu’elles ont affronté en ouverture de la compétition.

Pour ce premier match, le staff tricolore a renouvelé sa confiance au dernier duo de capitaines Manaé Feleu et Marine Ménager tandis que le Canda a intégré six de ses joueuses vice-championnes olympiques à 7.

Rencontre
WXV 1
Canada Womens
46 - 24
Temps complet
France Womens
Toutes les stats et les données

La première mi-temps nous a proposé un magnifique spectacle avec deux équipes qui ont décidé de jouer en mettant beaucoup de rythme, nous offrant ainsi pas moins de cinq essais. Les Canadiennes ont frappé les premières et surpris les Françaises dès la 4e minute. Llorens a répondu immédiatement.

Le match était lancé mais fur et à mesure de cette mi-temps, les Canadiennes ont posé la main sur le ballon et ont impressionné physiquement. Les Françaises, prises dans l’axe et dominées sur les impacts, ont eu du mal à contenir les assauts canadiens et, malgré leur solidarité en défense, ont subi les duels, se mettant à la faute.

Si les Nord-Américaines ont construit sereinement leur jeu, les Bleues ont répondu de manière plus pragmatique et se sont montrées dangereuses à chaque incursion dans les 22 mètres adverses.

Le précieux jeu au pied de Chloé Jacquet et de Lina Queyroi a permis aux tricolores de se donner de l’air et de se créer des occasions d’essai en contre-attaque.

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Coups de pied

24
Total coups de pied
28
1:7.8
Ratio coups de pied/passes
1:4.6

Les dix dernières minutes de la mi-temps ont été une démonstration de la qualité de l’alternance de jeu canadienne, emmenée par Buisa devant et Tessier derrière. A la pause, les Françaises étaient menées de dix points et ont été éprouvées physiquement.

Le retour des vestiaires a été prometteur et l’on a retrouvé les Françaises plus agressives en défense, à l’image d’Agathe Sochat qui a emmené ses coéquipières. Mises sous pression, les Canadiennes ont commis des en-avants et Pauline Bourdon en a profité pour crucifier leur ligne arrière sur une combinaison en mêlée parfaitement maîtrisée.

Ce sursaut a été de courte durée, tant les joueuses de Kévin Rouet ont semblé maitriser leur sujet : l’organisation offensive des Canadiennes était parfaitement rôdée et elles sont très souvent arrivées à passer dans le dos des Françaises et à assurer la continuité du jeu grâce à des soutiens omniprésents.

Attaque

187
Passes
128
193
Courses avec ballon
91
369m
Mètres après contact
258m
14
Franchissements
7

Le dernier essai canadien illustrait cette maîtrise et cette alternance dans le jeu.

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Score final, 46-24 : le bilan est lourd pour les Françaises, qui malgré quelques coups d’éclats, n’ont jamais semblé être en position d’inquiéter leurs adversaires du jour.

Capable d’être chirurgicales sur certaines actions, comme sur l’essai de Bourdon, les Françaises n’ont pas su maintenir un niveau de précision suffisant sur l’ensemble du match.

Ce manque de justesse leur avait déjà fait défaut lors du dernier Tournoi et devra être gommé pour les prochaines rencontres.

Entrées dans les 22 m

Moyenne des points marqués
3.5
13
Entrées
Moyenne des points marqués
3.4
7
Entrées

Un premier match difficile qui montre tout le chemin qu’il reste à parcourir dans le court laps de temps qui nous sépare de la Coupe du Monde.

Cette première journée du WXV est riche d’enseignements et prouve à quel point l’écart entre les nations se resserrent. En témoigne la victoire des Irlandaises sur les championnes du monde Néo Zélandaises.

Les équipes qui ont longtemps dominé le rugby féminin mondial sont bousculées et c’est de bon augure pour la suite.

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Comments on RugbyPass

J
JW 12 hours ago
The Fergus Burke test and rugby's free market

I can guarantee that none of the three would have got a chance with Ireland in the state they arrived from NZ.

Why would you think they would?

Two of them were at Leinster and were bench-warmers when they arrived

Sometimes you can be beyond stupid JW.

Haha look who's talking! Hello? Can you just read what you wrote about Leinster to yourself again please lol

It took prob four seasons to get James Lowe's defence up to the required standard to play international footy. If Jacob Stockdale had not experienced a big slump in form he might not have gotten the chance at all.

I'm really not sure why you're making this point. Do you think Ireland are a better team than the All Blacks, where those players would have been straight in? This is like ground hog day the movie with you. Can you not remember much of the discussions, having so many readers/commentors? Yup, 26/7/8 would have been the perfect age for them to have been capped by NZ as well.


Actually, they would obviously have been capped given an opportunity earlier (where they were ineligible to for Ireland).


TTT, who was behind JGP at the Hurricanes, got three AB caps after a couple of further seasons acting as a backup SR player, once JGP left of course. In case you didn't see yourself contradicting your own comments above, JGP was just another player who became first choice for Ireland while 2nd (or even 3rd/outside the 23 in recent cases) for Leinster. And fair enough, no one is suggesting JGP would have surpassed TJP in three or four years either. He would have been an All Black though, and unlike in your Leinster example, similar performances from him would have seen TJP move on earlier to make way for him. Not limited him like he was in Ireland. That's just the advantage of the way they can only afford so many. Hell, one hit wonders like Seta Tamanivalu and Malakai Fekitoa got rocketed into the jersey at the time.


So not just him. Aki and Lowe both would have had opportunities, as you must know has been pointed out by now. It's true that the adversity of having to move to Ireland added a nice bit of mongrel to their game though, along with their typical development.


Aki looked comfortable as the main 12 in his first two seasons, he was fortunate SBW went back to league for a season you could say, but as a similar specialist he ultimate had to give the spot back again on his return. There's certainly no doubt he would have returned and flourished with coachs like Rennie, Wayne Smith, and Andrew Strawbridge, even Tom Coventry. All fair for him to take up an immediate contract instead of wait a year of course though.


It's just whatever the point of your comments are meant to make, your idea that these players wouldn't have achieved high honors in NZ is simply very shortsighted and simplistic. I can only think you are making incorrect conclusions about this topic because of this mistake. As a fan, Aki was looking to be the Nonu replacement for me, but instead the country had the likes of Laumape trying to fill those boots with him available. Ditto with Lowe once Rieko moved to center.

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