Les méthodes des clubs français dans le collimateur de l'Australie
L’Australie s’est plaint auprès de World Rugby de clubs français fortunés cherchant à « débaucher » ses jeunes talents, le président de la Fédération nationale (Rugby Australia) Dan Herbert exhortant même l’organisme international à renforcer ses règles en la matière.
« Notre point de vue est que la France a la capacité de produire ses propres joueurs. Ils n’ont pas besoin de débaucher nos joueurs à un âge très jeune », a déclaré M. Herbert devant des médias australiens jeudi.
« Il va donc y avoir des discussions au niveau de World Rugby » et « il doit y avoir un consensus sur ce qui est permis et ce qui ne l’est pas », a ajouté l’ancien joueur passé notamment par l’USAP.
Selon le quotidien Sydney Morning Herald, plusieurs autres fédérations ont appelé l’organisme à resserrer ses réglementations sur cette question.
Visesio Kite, 16 ans, s’est engagé à La Rochelle
Le protocole de World Rugby interdit « l’approche non autorisée » et le « débauchage » de jeunes joueurs, aussi bien à l’intérieur d’une fédération qu’entre elles.
Dan Herbert a néanmoins imputé la responsabilité aux clubs français eux-mêmes, et non à la Fédération française de rugby (FFR).
« Ils travaillent directement avec les agents de joueurs ici », affirme-t-il.
La controverse est alimentée par la signature en mars de Visesio Kite au Stade Rochelais. Le pilier de 16 ans évoluait auparavant chez les Queensland Reds.
Le troisième ligne Heinz Lemoto, âgé de 17 ans, serait également ciblé par des équipes du Top 14.
« Nous ne le faisons pas, la plupart des autres pays ne le font pas, et donc c’est quelque chose que nous allons porter à l’attention de World Rugby », a-t-il par ailleurs déclaré.
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