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Les projets de World Rugby pour améliorer la technologie de détection des commotions cérébrales

Le protège-dents intelligent est amené à évoluer et, à terme, ne devrait pas représenter une surcoût important par rapport à un accessoire classique (Photo by Hannah Peters - World Rugby/World Rugby via Getty Images).

Selon le docteur Eanna Falvey, le protège-dents intelligent qui s’allume pour signaler une éventuelle commotion cérébrale pourrait bientôt devenir un élément incontournable du jeu.

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La technologie capable de mesurer les accélérations subites de la tête et d’informer le médecin présent au stade, afin que ce dernier puisse demander un protocole commotion – si nécessaire- est en train d’être introduite dans le rugby de haut niveau.

Pour la première fois, les joueurs ayant participé au Tournoi des Six Nations 2024 étaient tous équipés du protège-dents connecté, et l’édition féminine, qui a lieu en ce moment, a suivi le pas. L’accessoire sera ensuite adopté par chaque ligue professionnelle et par chaque compétition, dès leur démarrage.

Les commotions cérébrales génèrent des inquiétudes pour la santé des joueurs quel que soit le niveau de pratique. Ce n’est donc qu’une question de temps avant que le dispositif ne soit adopté par les jeunes joueurs et les amateurs.

L’un des principaux écueils à l’utiliser de cette technologie concerne la manière d’alerter en cas de blessure à la tête. Plutôt que transmettre l’information à une tablette ou un smartphone, les fabricants travaillent en ce moment sur un système de lumières à LED qui s’activeraient le cas échéant.

« En identifiant les impacts forts, on peut prendre la décision de faire sortir un joueur, d’évaluer son état, de le dispenser de la fin de l’entraînement ou du match. Cela rassurerait beaucoup de parents, inquiets que leurs enfants jouent au rugby », avance le Dr Falvey lors du symposium World Rugby 2024 sur le bien-être des joueurs et les règles.

« Pour l’instant, le médecin du match se tient sur la ligne de touche et regarde un iPad, mais à terme, il est possible que le protège-dents s’allume.

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« Nous aurions donc un scénario dans lequel, si un seuil d’impact est dépassé pour un joueur, le protège-dents s’allumera et les autres joueurs et l’arbitre pourront le voir.

« Il s’agit d’une approche futuriste, mais elle pourrait s’avérer très prometteuse, en aidant à identifier les joueurs qui ont besoin d’une évaluation et/ou d’être retirés du jeu.

Le coût du déploiement de cette technologie constitue un autre frein. Mais à terme, il pourrait être ramené au coût d’un protège-dents ‘classique’

« L’entreprise avec laquelle nous travaillons pour le moment, Prevent, sera sans doute capable de recycler les circuits imprimés des protège-dents.

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« Cela signifie que si l’un de vos enfants joue au rugby et porte un protège-dents, il pourra réutiliser le même circuit imprimé avec son nouveau protège-dents.

« Cela réduira considérablement le coût du remplacement. Il s’agit donc essentiellement de réduire le coût du protège-dents, et non pas de faire de la technologie bas de gamme.

« Cela permet d’en faire une technologie très abordable, encore plus qu’elle ne l’est déjà.

Les chiffres révélés ce mardi par World Rugby montre que lors du Tournoi de Six Nations masculin de cette année, les protège-dents ont produit 13 alertes de cas possible de commotion cérébrale. Trois des joueurs concernés ont quitté le terrain suite au protocole commotion qui a découlé de ces alertes.

Un autre avantage des protège-dents, c’est qu’ils permettent de collecter des données sur chaque accélération de la tête. Auparavant, il n’était possible de la mesurer que lorsqu’un joueur quittait le terrain suite à une commotion cérébrale, ce qui se produisait à un taux d’environ un sur 1 300 cas de contact pendant un match.

Au fil du temps, ces données seront accumulées pour fournir des conseils pour l’entraînement et les matchs, ainsi que des modèles pour les bonnes positions à adopter et les styles de jeu les plus sûrs.

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AllyOz 19 hours ago
Does the next Wallabies coach have to be an Australian?

I will preface this comment by saying that I hope Joe Schmidt continues for as long as he can as I think he has done a tremendous job to date. He has, in some ways, made the job a little harder for himself by initially relying on domestic based players and never really going over the top with OS based players even when he relaxed his policy a little more. I really enjoy how the team are playing at the moment.


I think Les Kiss, because (1) he has a bit more international experience, (2) has previously coached with Schmidt and in the same setup as Schmidt, might provide the smoothest transition, though I am not sure that this necessarily needs to be the case.


I would say one thing though about OS versus local coaches. I have a preference for local coaches but not for the reason that people might suppose (certainly not for the reason OJohn will have opined - I haven't read all the way down but I think I can guess it).


Australia has produced coaches of international standing who have won World Cups and major trophies. Bob Dwyer, Rod Macqueen, Alan Jones, Michael Cheika and Eddie Jones. I would add John Connolly - though he never got the international success he was highly successful with Queensland against quality NZ opposition and I think you could argue, never really got the run at international level that others did (OJohn might agree with that bit). Some of those are controversial but they all achieved high level results. You can add to that a number of assistants who worked OS at a high level.


But what the lack of a clear Australian coach suggests to me is that we are no longer producing coaches of international quality through our systems. We have had some overseas based coaches in our system like Thorn and Wessels and Cron (though I would suggest Thorn was a unique case who played for Australia in one code and NZ in the other and saw himself as a both a NZer and a Queenslander having arrived here at around age 12). Cron was developed in the Australian system anyway, so I don't have a problem with where he was born.


But my point is that we used to have systems in Australia that produced world class coaches. The systems developed by Dick Marks, which adopted and adapted some of the best coaching training approaches at the time from around the world (Wales particularly) but focussed on training Australian coaches with the best available methods, in my mind (as someone who grew up and began coaching late in that era) was a key part of what produced the highly skilled players that we produced at the time and also that produced those world class coaches. I think it was slipping already by the time I did my Level II certificate in 2002 and I think Eddie Jones influence and the priorities of the executive, particularly John O'Neill, might have been the beginning of the end. But if we have good coaching development programmes at school and junior level that will feed through to representative level then we will have


I think this is the missing ingredient that both ourselves and, ironically, Wales (who gave us the bones of our coaching system that became world leading), is a poor coaching development system. Fix that and you start getting players developing basic skills better and earlier in their careers and this feeds through all the way through the system and it also means that, when coaching positions at all levels come up, there are people of quality to fill them, who feed through the system all the way to the top. We could be exporting more coaches to Japan and England and France and the UK and the USA, as we have done a bit in the past.


A lack of a third tier between SR and Club rugby might block this a little - but I am not sure that this alone is the reason - it does give people some opportunity though to be noticed and play a key role in developing that next generation of players coming through. And we have never been able to make the cost sustainable.


I don't think it matters that we have an OS coach as our head coach at the moment but I think it does tell us something about overall rugby ecosystem that, when a coaching appointment comes up, we don't have 3 or 4 high quality options ready to take over. The failure of our coaching development pathway is a key missing ingredient for me and one of the reasons our systems are failing.

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