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Les vérités d'Eddie Jones sur son septennat anglais

Eddie Jones a emmené l'Angleterre en finale de la Coupe du Monde 2019, mais l'histoire s'est mal terminée en décembre 2022, après sept ans passés dans le costume du sélectionneur du XV de la Rose.

L’Angleterre a tourné la page Eddie Jones depuis un moment déjà, et le technicien australo-japonais de son côté en a même tourné deux, depuis qu’il a été brusquement limogé de son poste de sélectionneur par fédération anglaise, en décembre 2022.

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Mais alors que Jones s’apprête à affronter ses anciens protégés pour la première fois depuis qu’il a quitté le royaume, samedi, dans un match retransmis en direct et en exclusivité sur RugbyPass TV, son septennat à la tête du XV de la Rose ne semble soudain plus aussi lointain.

Dans le prochain épisode de la série ‘Walk the Talk’, qui sortira demain sur RugbyPass TV, Jones dévoile comment l’échec à la tête de l’Angleterre en finale de la Coupe du Monde 2019 le hante encore.

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En demi-finale du Mondial japonais, l’Angleterre avait produit une performance historique face à la Nouvelle-Zélande, double championne du monde en titre vaincue 19-7 par les hommes de Jones. Ils n’avaient pas su réitérer l’exploit en finale contre l’Afrique du Sud, vainqueur 32-12.

« Les quatre premières années ont été plutôt bonnes, avec la finale de Coupe du Monde en exergue. Je suis encore en train de chercher pourquoi on n’a pas réussi à jouer notre meilleur rugby ce jour-là », a admis Jones, au cours d’une conversation avec l’ancien international de l’Écosse Jim Hamilton.

« On en était très loin. On prend les différents éléments qui entrent en compte, et le résultat était décevant. Est-ce qu’on a bien fait notre sélection ? Tactiquement, je ne suis pas sûr qu’on aurait pu faire mieux. Donc il s’agit surtout de la gestion des émotions. »

« Parfois on se prépare trop, d’autres fois pas assez. On essaie de déterminer si on s’est trop ou pas assez préparé. Avec l’expérience de deux finales mondiales (2003 avec l’Australie, 2007 avec l’Afrique du Sud), j’ai gardé la volonté de continuer à travailler le plus normalement possible. Je ne pense pas qu’on était trop préparés, mais peut-être un peu sous-préparés. »

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Vainqueur de 59 des 81 test-matchs qu’il a dirigés avec l’Angleterre, Eddie Jones possède le meilleur ratio de victoires pour un sélectionneur anglais : avec 73% de succès, il fait même mieux que Clive Woodward, qui a conduit les Anglais au titre mondial en 2003 en battant en finale… l’Australie de Jones.

Jones a attaqué son mandat par une série de 17 victoires, signant le grand chelem lors du Tournoi des Six Nations 2016, le premier depuis 2003. À ce moment-là, même ses pires détracteurs n’avaient que peu de reproches à lui adresser, au regard de ses réussites. Jusqu’à la finale 2019 jouée à Tokyo.

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Pour Jones, le début des ennuis entre lui et la fédé anglaise (RFU) remontent à cette défaite face aux Springboks.

En 2022, l’Angleterre ne remporte que cinq des douze tests à son agenda. Des résultats terribles, les plus mauvais pour le XV de la Rose depuis 14 ans, conjugués à une pression médiatique croissante, ont fini par avoir raison de lui.

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« C’est vrai qu’une fois que vous avez amené une équipe en finale de Coupe du Monde, c’est dur de s’y remettre », reconnait-il.

« Le truc, c’est que quand une équipe atteint une finale de Coupe du Monde, elle est à son apogée. La seule équipe qui a réussi ce niveau de performance en Coupe du Monde, c’est l’Afrique du Sud.

« Il a fallu faire tourner l’équipe, la changer un peu, peut-être changer un peu notre façon de jouer. En fin de compte, cela a créé trop d’instabilité et on n’a pas été capables d’avoir la régularité dans la victoire que l’Angleterre attendait et voulait. On en était loin, et l’aventure a pris fin.

« Je n’ai pas vraiment de regret. J’ai coaché sept ans l’Angleterre, et c’est un boulot qui se termine rarement bien. Les fins d’histoire sont toujours amères.

Après l’Angleterre, Eddie Jones a accepté de redevenir sélectionneur de l’Australien. On était en janvier 2023, soit sept mois seulement avant le début de la Coupe du Monde 2023.

« Ce qu’il y a de bien avec le Japon, c’est que je suis incapable de lire ce qu’ils écrivent ! »

Le choix de laisser Quade Cooper et Michael Hooper à la maison a beaucoup fait parler, et après une accumulation de résultats décevants, l’Australie s’est envolée pour la France. Juste avant de quitter l’île continent, Jones a soigné les journalistes locaux, en les remerciant pour « la pire conférence de presse jamais organisée ».

Alors quand les Wallabies n’ont pas réussi à franchir la phase de poules pour la première fois de leur histoire, la compassion n’était pas vraiment de mise.

« En quittant l’Australie, j’étais vidé, et ma relation avec les médias n’a évidemment pas aidé. Rétrospectivement, j’aurais agi différemment », reconnait-il.

« Avec l’Australie, il y a eu trop de disputes. C’est de ma faute, j’y suis probablement allé trop fort. Mais je voulais faire parler du rugby.

« Le plus simple avec les médias, c’est de ne rien dire. Cela demande une certaine discipline. Mais on doit continuer à faire grandir notre sport et j’ai le sentiment que parfois, il faut prendre ses responsabilités vis-à-vis des médias. Parfois cela passe par de la confrontation, ça fait les gros titres, mais ça fait parler du rugby. J’aurais préféré que les choses se fassent plus calmement, mais ça ne s’est pas passé ainsi, c’est comme ça.

« Quand j’y repense, je me dis que je n’ai sans doute pas eu autant de contrôle que je l’aurais voulu sur la façon de gérer les choses. C’est drôle, à 63 ans, on se dit qu’on devrait savoir faire ça. J’avais tellement envie de bien faire pour le pays que j’ai laissé cela déborder dans les médias », a-t-il confié, avant de conclure avec une pirouette dans le plus pur style “Eddie Jones”.

« Ce qu’il y a de bien avec le Japon, c’est que je suis incapable de lire ce qu’ils écrivent ! »

Cet article a été publié à l’origine en anglais sur RugbyPass.com et adapté en français par Jérémy Fahner.

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Bull Shark 39 minutes ago
David Campese names his Springbok world player of the year winner

Why is Joe Schmidt the best option for Australia? (LONG READ)


An essay for @OJohn with love from South Africa.


OJohn keeps banging on about kiwis and Saffers and everyone else seeking to undermine and bring down Australian rugby… Blah, Blah, Blah. It’s boring and not worth responding too 99 days out of 100.


He misses the point completely that Australians either are or are not the masters of their own destiny. So to blame anyone else but themselves for what the state of Australian rugby is in - is hypocritical.


But recently, Australia has shown signs of life. Personally, I always believed they would be back at some point. At the beginning of this year I predicted that the wallabies would bounce back this year. I predicted that they would overtake England in the world rankings. I am predicting that they could finish second in the RC, could win the Lions series and could make it to a RWC final at home.


I tend to get ahead of myself when I’m excited... Ask my wife. But forgive me for getting excited about the Wallabies looking good! Is it so bad?


Like OJohn, I believe that Australia’s lands abound with natures gifts, including athletic specimens across any sporting code the Aussies compete in. It’s one of the reasons most of us don’t like Aussies. They win sh1t. Regularly. And look smug when they do...


But back to OJohn. And his banging on about the need for Australia to have an Australian coach. Here are a few highlights of his argument:


Several times I've given a list of half a dozen Australian coaches who would be more Australian than Schmidt and just as successful.

Tell me which Australian coaches would be acceptable to coach the All Blacks ......?

Because South Africans and Kiwis and Welshmen and Scotsman are all s.... scared that if an immensely talented and athletic team like Australia is ever able to harness nationalistic Australian passion with an Australian coach, you'll all be s.c.r.e.w.e.d.


And then finally – the list of 6:


Ewen McKenzie, Less Kiss, Stephen Larkham, Jim McKay, David Nucifora, Scott Wisenthal, Ben Mowen, Rod Kafer, Mick Byrne, John Manetti, Jason Gilmore, Dan McKellar.

Plus, a special request:


Keep in mind Rod MacQueen never won a Super Rugby title before he was appointed Wallaby coach but he ended up the greatest rugby coach the world has ever seen. Better than Erasmus even. Who is probably the next best.

Right. I don’t care about the tinfoil hat theories. I want to assess OJohn’s list and determine whether any of them fit the mold of a Rod Macqueen.

 

Like Rod Macqueen the following world cup winning coaches never won a Super Rugby Title:


·       David Kirk, 1987 (17 appearances for New Zealand)

·       Kitch Kristie, 1995

·       Rod Macqueen, 1999

·       Clive Woodward, 2003 (21 Appearance for England)

·       Jake White, 2007 (School Teacher)

·       Graham Henry, 2011 (School Teacher)

·       Steve Hansen, 2015 (Policeman)

·       Rassie Erasmus, 2019 (36 Appearances for South Africa)

·       Jacques Nienaber, 2023 (Physiotherapist).


I couldn't find out what Rod or Kitch did other than coach.


The only coach who has won a Super title and a World Cup?

·       Bob Dwyer, 1991 (A Tahs man wouldn’t you know!)


In fact coaches that have won super rugby titles have not won world cups. Robbie Deans. Heyneke Meyer to name just two.


I know I’m being childish, but I needed to bring this list in somehow because it’s quite obvious that whatever these coaches did before they became international level coaches is largely immaterial. Or is it?


Interestingly Ewan McKenzie (A Tah Man!) has won a Super title. And despite being a Tah Man made it into OJohn’s list. That’s two strikes for Ewan Mckenzie based on OJohn’s criteria so far. Not to mention his 50% win rate as head coach of the Wallabies between 2013 and 2014 (and the laundry list of off the field fcuk ups that swirled around the team at the time).


So Ewan is out.


I find it interesting that, as we speak, eight out of the ten top ranked men’s teams are coached by former international players:

1.      South Africa, Rassie Erasmus (36 appearances for South Africa)

2.      Ireland, Andy Farrell (8 appearances for England)

3.      New Zealand, Scott Robertson (23 appearances for New Zealan)

4.      France, Fabien Galthie (64 appearances for France)

5.      Argentina, Felipe Contemponi (87 appearances for Argentina)

6.      Scotland, Gregor Townsend (82 appearances for Scotland)

7.      England, Steve Borthwick (57 appearances for England)

8.      Australia, Joe Schmidt (School Teacher)

9.      Fiji, Michael Byrne (Aussie Rules Player)

10.  Italy, Gonzalo Quesada (38 appearances for Argentina).


It would appear as though we have entered an era where successful international coaches, largely, have played rugby at international level in the professional era. Or are ex school teachers. Much like Jake White and Graham Henry! Or a policeman.

 

Back to OJohn’s List. That leaves us with:


·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jim McKay, (Very little to write home about)

·       David Nucifora, (Too old)

·       Scott Wisenthal, (I literally can’t find anything on him on the Google).

·       Ben Mowen, (Too young, no coaching experience)

·       Rod Kafer, (No coaching experience)

·       Mick Byrne, (He’s coaching the Fijians, Aussie rules!)

·       John Manetti, (Can’t find him on the google)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)

·       Dan McKellar, (Not much to write home about, but could be an option).


Applying some logic, I would say the following are viable options based on age, experience in coaching AND the fact that they have played rugby for Australia in the professional era:

·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)


After having done all this research, I think it’s fair to say that none of these three have the same pedigree as Joe Schmidt, the teacher. Who took a sh1tty Ireland team to no.1. Won a few 6 Nations and helped get the All Blacks to a world cup final in 2023.


Joe’s the best option for now. But if Kiss, Larkham and Gilmore are the business for the future for Australia get them in now as assistants to Joe and stop moaning!!


Errors and Ommissions accepted. Mispelling of names is OJohn's fault.

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