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L'Italie et l'Écosse au coude à coude du WXV 2

CAPE TOWN, SOUTH AFRICA - OCTOBER 20: Players of Scotland celebrate following the team's victory during the WXV 2 2023 match between United States and Scotland at Athlone Sports Stadium on October 20, 2023 in Cape Town, South Africa. (Photo by Johan Rynners - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

L’Italie et l’Écosse restent au coude à coude en tête du classement du WXV 2 2023 à l’issue de deux matchs passionnants qui se sont déroulés vendredi 20 octobre à l’Athlone Sports Stadium, au Cap, en Afrique du Sud.

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Les Azzure sont en tête à la différence de points grâce à leur victoire 36-18 contre l’Afrique du Sud, qui a été réduite à 13 joueuses pendant la seconde mi-temps.

L’Ecosse avait déjà pris une avance considérable sur les Etats-Unis, en marquant trois essais dans les 20 premières minutes, ce qui lui a permis de remporter un point de bonus. L’essai de Chloe Rollie en deuxième mi-temps a contribué à la victoire 24-14.

Le deuxième tour s’achève samedi 21 octobre avec la rencontre entre le Japon et les Samoa (coup d’envoi à 16h00 heure locale, GMT+2), les deux équipes étant à la recherche de leur première victoire dans le tournoi.

Italie 36-18 Afrique du Sud

Les Italiennes ont pris le meilleur départ possible, prenant l’avantage dès les cinq premières minutes lorsque l’arrière Vittoria Ostuni Minuzzi a fait preuve d’une rapidité incroyable pour déborder sur l’aile gauche et aplatir pour l’essai d’ouverture.

Malgré ce revers initial, l’Afrique du Sud a répliqué presque immédiatement avec ses avants qui se sont rapprochées de la ligne avant que la capitaine Babalwa Latsha ne marque à son tour. Libbie Janse van Rensburg a ajouté la transformation pour égaliser à la 10e minute.

La nature fluide du jeu s’est poursuivie et les Italiennes ont rapidement ajouté un deuxième essai par Aura Muzzo dans le coin après une passe redoublée de Beatrice Rigoni. Beatrice Capomaggi a ajouté une deuxième transformation.

L’Afrique du Sud étant réduite à 14 joueuses, après que Veroeshka Grain a reçu un jaune pour un plaquage haut, la défense en mêlée des hôtes du tournoi a eu du mal à stopper le jeu d’offload des Italiennes, qui n’ont pas tardé à inscrire leur troisième essai grâce à Alissa Ranuccini.

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Janse van Rensburg réduisait l’écart avec une pénalité pour les Springbok Women, mais à celle-ci s’ajoutait celle de Capomaggi, qui inscrivait les derniers points de la mi-temps, les Italiennes menant 22 à 10.

L’Afrique du Sud a commencé la deuxième mi-temps avec une forte possession de balle et Janse van Rensburg en profitait pour passer une deuxième pénalité.

Cependant, la numéro huit des Springbok Women, Aseza Hele, était suspendue pour un choc tête contre tête avec l’Italienne Veronica Madia peu de temps après. Dès lors le jeu s’est ouvert et l’Italie a immédiatement réagi en ajoutant son quatrième essai du match par la talonneuse Vittoria Vecchini.

Même réduite à 14, l’Afrique du Sud a continué à pousser la défense italienne et elle a été récompensée lorsque Byhandre Dolf a marqué son deuxième essai en coin après plusieurs temps de jeu.

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Les blessures sont revenues hanter l’Afrique du Sud, et lorsque la talonneuse remplaçante Luchell Hanekom a dû quitter le terrain, le jeu s’est réduit à des mêlées non contestées et les Springbok Women se sont retrouvées à 13 joueuses pour les 15 dernières minutes.

Bien que réduite à 13, l’Afrique du Sud a joué l’un de ses meilleurs moments du match, mais Alyssa D’Incà a assuré la victoire pour les Italiennes avec leur cinquième essai, quand elle a parfaitement anticipé une interception et s’est précipitée pour marquer. Capomaggi a encore une fois ajouté les extras pour compléter la victoire italienne.

USA 14-24 Ecosse

Les Etats-Unis, avec le vent de face, ont eu plusieurs phases de possession en début de rencontre, mais l’Ecosse a bien défendu et le score restait vierge après 10 minutes de jeu.

Peu de temps après, dès sa première attaque, l’Ecosse a marqué le premier essai de la rencontre. Sur une bonne percée de la seconde centre Emma Orr, l’ailière gauche Francesca McGhie a bien conclu son action en se jouant de l’arrière Bulou Mataitoga. La transformation de la demie d’ouverture Helen Nelson a touché le poteau et le score est resté à 5-0.

À la 16e minute, après plusieurs mouvements des avants, la deuxième-ligne Emma Wassell inscrivait le deuxième essai de l’Ecosse. Nelson transformait et le score montait à 12-0.

La situation s’améliorait encore pour l’Écosse à la 20e minute, lorsque la passe de la troisième-ligne côté fermé Rachel McLachlan servait magnifiquement Rhona Lloyd, et l’ailière droite faisait le reste pour marquer le troisième essai. La transformation de Nelson touchait à nouveau le montant et laissait le score à 17-0.

Six minutes plus tard, Carly Waters empêchait sa vis-à-vis écossaise Mairi McDonald de franchir la ligne d’essai.

Freda Tafuna, la troisième ligne côté fermé des États-Unis, pensait avoir marqué un essai à la 33e minute après un coup de pied de la deuxième-ligne Hallie Taufoou, mais l’arbitre Clara Munarini voyait un en-avant après visionnage de la séquence par le TMO.

Cette occasion redonnait néanmoins confiance aux Etats-Unis, qui portaient et manœuvraient le ballon avant de bénéficier d’une pénalité près de la ligne d’essai écossaise.

Sur la touche qui s’ensuivit, les Américaines parvenaient à mettre en place un jeu qui permit à la pilier droit Charli Jacoby de franchir la ligne. La demie d’ouverture Gabriella Cantorna transformait et le score remontait à 17-7 à la mi-temps.

Les Américaines attaquaient la deuxième mi-temps comme elles l’avaient laissée, la remplaçante Keia Mae Sagapolu portant l’offensive, mais à la 50e minute, le score n’avait toujours pas bougé.

La capitaine Kate Zackary et l’ailière droite Tess Feury tentaient de chercher les espaces pour les Etats-Unis, mais sans succès. A son tour l’Ecosse enchaînait les temps de jeu avant un en-avant, bloquant toujours le score à dix points d’écart à l’approche des 20 dernières minutes.

Juste après l’heure de jeu, l’Écosse marqua un quatrième essai crucial pour décrocher le bonus. C’est l’arrière Chloe Rollie qui l’inscrivit et la remplaçante Meryl Smith le tra,sforma pour porter le score à 24-7.

Feury faillit marquer un essai pour les Etats-Unis juste après, puis la talonneure remplaçante Paige Stathopoulos passait la ligne avant que Feury transforme pour ramener le score à 24-14.

Rollie faillit inscrire son deuxième essai à huit minutes de la fin, mais un plaquage de dernière minute de la remplaçante américaine Taina Tukuafu l’empêcha de marquer en coin.

La numéro huit écossaise, Evie Gallagher, était élue Joueuse du Match Mastercard.

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S
Soliloquin 2 hours ago
'The World Cup... I'm not sure it's going to happen for them'

Well, currently the biggest rugby stars from other countries are not really playing in France, except for Argentinian players (Mallia, Chocobares, Kremer, Oviedo, Petti, Lavanini, Carreras) or Fijian ones (Tuisova, Dakukaqa, Waniqolo) . This time is over.

You have great players that usually choose to cease playing for their countries like Ludlham, Sinckler, Farrell(who's been a shadow at Racing 92), Fainga'anuku, Marchant, the Kpoku brothers, Arundell, Ribbans or declining stars like Biggar, Kerr-Barlow, Radradra, Botia, Goodhue, the Vunipola brothers, Hogg or Manu Tuilagi. Not exactly first choices or guys who make the best international XV.

The exceptions being Arata, Skelton, Jack Willis, Cappuozzo (he's French but plays for Italy), Niniashvili, Staniforth, Ahki, Tameifuna, Nicotera, Garbisi, Ioane, Lucchesi, Kinghorn, Ben White or Saito. Not many of them from SA, NZ, Ireland or England or close to top 3 in their positions.

When Kolisi or Etzebeth played in Top14, despite the big bucks, it wasn't shiny performances at "lower level games", as well as Kolbe at Toulon after his extraordinary stunt at Toulouse. Whitelock was at the end of his career.


I think you've mistaken the big bucks low level league with Japan Rugby League One stars welcomed at their prime (Mo'unga, de Klerk, Matera, PSDT, de Jager, Mostert, Kolbe, Kriel, Barrett, Savea, Cane, Koroibete, Perenara, Kwagga Smith, de Allende, Kolbe, Wiese, Marx) because it pales a bit. 12 of of the 30 players that started the RWC final play in Japan. With a maximum of 16 games/season. In France it's up to 29 to be get the Top14 title, plus the Champions Cup.

Try to keep up the rythm with more than twice as many games.

I guess you've read their interviews on the intensity of Top14, right? Right?


The biggest Top14 stars are in great majority French players, because the JIFF policy has changed the way French clubs operate.

The era of Carter, Botha, Wilkinson, Kaino, Smith or the others mentioned before is over.

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LONG READ 'Welsh regional rugby has failed conclusively and there is no way back' 'Welsh regional rugby has failed conclusively and there is no way back'
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