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Manae Feleu renouvelée capitaine du XV de France féminin

Par Willy Billiard
Manaé Feleu #4 de la France pendant l'échauffement de l'équipe avant l'Irlande V France, match de rugby des Six Nations féminin au Musgrave Park le 1er avril 2023, à Cork, en Irlande. (Photo par Tim Clayton/Corbis via Getty Images)

L’emblématique Gaëlle Hermet avait fait cinq saisons en tant que capitaine (2017-2022). Avec l’arrivée d’un nouveau staff à la tête du XV de France féminin, la deuxième-ligne Audrey Forlani lui avait succédé pour le Tournoi 2023 et semblait partie pour durer jusqu’à ce que la jeune Manae Feleu (24 ans), 9 sélections à l’époque, lui soit préférée quelques mois plus tard. Aujourd’hui, Forlani ne figure même pas dans le groupe de joueuses pour préparer le Tournoi.

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Le staff avait alors justifié son choix par son souhait de faire tourner le capitanat. Aujourd’hui, Gaëlle Mignot parle plutôt de construire un groupe de leaders.

« On est surtout sur la construction d’un groupe de leaders de plusieurs joueuses qui peuvent avoir des rôles importants dans l’équipe. On a priorisé des choses. Aujourd’hui on en est sur la deuxième phase du projet. Il faut qu’on construise un groupe de leaders. On a commencé à le mettre en place », explique la co-sélectionneure à RugbyPass.

En Nouvelle-Zélande avec le WXV1, Manae a déjà tout connu

Manae Feleu conserve donc le brassard, elle qui a déjà connu la victoire et la défaite avec les Bleues, les moments d’euphorie et les moments de doute et de colère. Lors du WXV 1 en Nouvelle-Zélande à l’automne 2023, pour son baptême du feu, la France avait frappé un grand coup en battant la Nouvelle-Zélande, chez elle, en ouverture du nouveau tournoi de World Rugby (18-17).

Puis la France s’était progressivement effondrée, s’inclinant face à l’Australie 20-29, puis face au Canada sur le même score. « Ça a été une campagne très positive pour nous parce que ça nous a montré les points sur lesquels on devait travailler et qu’on a encore énormément à faire. Pour le rugby féminin en général, je suis très fière que l’on ait pu participer à cette compétition. J’espère que ça va être de mieux en mieux à l’avenir », avait confié la néo-capitaine à la fin qui a ce mérite de s’exprimer dans un anglais parfait, un bonus quand on est capitaine internationale.

La France avait-elle pris un coup sur la tête après un début fracassant face aux championnes du monde ?

« Je ne dirais pas qu’on s’est pris un coup sur la tête », nuance Gaëlle Mignot pour RugbyPass. « C’est vrai qu’il y a ce match contre les Néo-Zélandaises qui est gagné et puis derrière on a du mal à enchaîner.

« On s’était préparées tout l’été, on avait eu une belle préparation. Mais là, on se rend compte que le niveau du rugby féminin augmente de plus en plus. Le match qu’on a eu à faire contre les Australiennes a été d’une intensité qui est supérieure à celle qu’on a pu rencontrer les années précédentes.

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« Ça a surtout pointé du doigt qu’aujourd’hui, il fallait qu’on passe la seconde, qu’on se prépare de mieux en mieux. On n’a pas pris forcément un coup sur la tête, mais ça a permis de bien relancer le travail pour arriver à débuter 2024 dans les meilleures conditions. »

Un groupe renouvelé

Pour relancer le travail, le staff a donc multiplié les stages avec les filles, convoquant ainsi deux sessions pour les avants, en janvier et en mars.

Lundi 11 mars, Gaëlle Mignot et David Ortiz ont dévoilé le groupe de 32 joueuses qui devront tenter de ravir à l’Angleterre, sempiternel rival, le titre comme ça a été le cas encore l’année dernière. Elles n’ont plus gagné de titre depuis 2018, année du Grand chelem.

Plusieurs cadres sont renouvelées : Rose Bernadou, Axelle Berthoumieu, Annaëlle Deshaye, Charlotte Escudero, Madoussou Fall, Emeline Gros, Gaêlle Hermet, Clara Joyeux, Assia Khalfaoui, Romane Ménager, Elisa Riffonneau et Agathe Sochat chez les avants.

Chez les arrières on retrouve Emilie Boulard, Morgane Bourgeois, Alexandra Chambon, Caroline Drouin, Nassira Konde, Marine Ménager, Lina Queyroi et Gabrielle Vernier.

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Parmi les nouvelles recrues, on note la présence de Manon Bigot (talonneuse), Chloé Vauclin (pilier), Teani Feleu (troisième-ligne), Océane Bordes (demie de mêlée), Lina Tuy (demie d’ouverture) et Kelly Arbey (ailière/arrière) qui ne comptent pour l’instant aucune sélection.

Le groupe de 32 joueuses pour le Tournoi des Six Nations féminin

Talonneuses : Manon Bigot (Blagnac), Elisa Riffonneau (Trailfinders [ANG]), Agathe Sochat (Bordeaux).

Piliers : Rose Bernadou (Montpellier), Annaëlle Deshaye (Bordeaux), Clara Joyeux (Blagnac), Assia Khalfaoui (Bordeaux), Ambre Mwayembe (Grenoble), Chloé Vauclin (Rennes).

Deuxième-ligne : Madoussou Fall (Bordeaux), Manae Feleu (Grenoble), Kiara Zago (Toulouse).

Troisième-ligne : Axelle Berthoumieu (Blagnac), Léa Champon (Grenoble), Charlotte Escudero (Toulouse), Teani Feleu (Grenoble), Émeline Gros (Grenoble), Gaëlle Hermet (Toulouse), Romane Ménager (Montpellier).

Demies de mêlée : Océane Bordes (Toulouse), Pauline Bourdon Sansus (Toulouse), Alexandra Chambon (Grenoble).

Demies d’ouverture : Caroline Drouin (Rennes), Lina Queyroi (Blagnac), Lina Tuy (Romagnat).

Centres : Nassira Kondé (Bordeaux), Marine Ménager (Montpellier), Gabrielle Vernier (Blagnac).

Ailières/Arrières : Kelly Arbey (Toulouse), Émilie Boulard (Blagnac), Morgane Bourgeois (Bordeaux), Suliana Sivi (Rennes).

Le calendrier des matchs du Six Nations féminin

Rencontre
Womens Six Nations
France Womens
38 - 17
Temps complet
Ireland Womens
Toutes les stats et les données
Rencontre
Womens Six Nations
Scotland Womens
5 - 15
Temps complet
France Womens
Toutes les stats et les données
Rencontre
Womens Six Nations
France Womens
38 - 15
Temps complet
Italy Womens
Toutes les stats et les données
Rencontre
Womens Six Nations
Wales Womens
0 - 40
Temps complet
France Womens
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Rencontre
Womens Six Nations
France Womens
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Temps complet
England Womens
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J
Jonathan Foster 1 hour ago
Scott Lawrence: 'I think the forward pass for the Fiji try was a pivotal moment in the game'

In this match, Fiji’s performance was exceptional, and the statistics reflect that they were the superior team on the day.


For instance:


Possession: Fiji controlled 59% of the possession during the match, while the USA only had 41% (RugbyPass, 2024). This allowed Fiji to apply constant pressure on USA’s defense and create more opportunities for scoring.


Territory: Fiji spent 64% of the match in USA’s half, keeping the Americans under sustained pressure (World Rugby, 2024).


Offensive Play: Fiji made 7 line breaks, compared to USA’s 3. In addition, Fiji completed 12 offloads while USA only managed 5, highlighting Fiji's superior attacking ability and ball handling (World Rugby, 2024).


Scrums and Rucks: Fiji was dominant in the scrums, winning 100% of their own scrums (8 out of 8), whereas USA only won 71% of theirs (5 out of 7).


Additionally, Fiji won 6 turnovers compared to USA’s 2 (ESPN, 2024). This scrummaging and breakdown superiority was a critical factor in controlling the game.


Additionally, while forward passes can be contentious, it’s important to note that USA was also guilty of making 3 forward passes during the match, which resulted in lost opportunities and turnovers (RugbyPass, 2024).


These key errors disrupted momentum and contributed to their inability to maintain a sustained attack.


References

ESPN. (2024). Fiji vs USA match report. Retrieved from https://www.espn.com/rugby/match


RugbyPass. (2024). Scott Lawrence on the Fiji match and forward pass controversy. Retrieved from https://www.rugbypass.com/news


World Rugby. (2024). Fiji triumphs over USA in a thrilling encounter. Retrieved from https://www.world.rugby.com

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J
JW 3 hours ago
‘Did Conrad really score that many’: Rieko Ioane dismisses All Blacks drought

Indeed, but I also appreciate how Razor now has him covering the backfield more. Are they conflicting uses? Who was it that covered the Arg game, John(?), no it was a YTer (squidge?) suggested Jordies role was to chase and support the wing for a tap back.


That turnover try was actually a great example of were Jordies boot could have been used for territory instead of attacking (contestable). Hansen talking again about 'learnings' about what part of the field they want to play in. I would have thought that would be a basic principle about how the coaches want to play and it would be a bit late now to be learning that.


Nevrtheless we wait and see. One Barretts carrying though I'd suggest he only has a mandate to bring some physicality, not in how he does it. You can see how out of kilter he gets when he tries to do anything other than a simple cart up and pop. Just look at least week when he had two players on the outside to hit in multiple ways and he just indecisively takes the tackle before giving a poor overhead pop. That he still got the pass away hints at what he is "capable of" but as you saw, with free license, its just far off the mark. I've decided Rieko is my 12 from now on. I'd like Jordie to remain primarly at 12 at the Hurricans, as I feel that's were his best alround game can be kept in good shape, and you never know perhaps he will fill into the position after a while, but I'd like to try other centers essentially. But yes, if Razor/Hansen can get both him and Dmac humming in partnership they could also essentially cover many of the fb roles which aren't Jordans strength. Also obv happy to see Rieko tried on the wing just now I think that's more likely to fail than a Rieko/Proctor midfield.

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