Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Manu Tuilagi tire un trait sur l’Angleterre en rejoignant Bayonne

Manu Tuilagi (Angleterre) (Photo by Dan Mullan/Getty Images)

Manu Tuilagi n’a aucun regret au moment de devoir mettre un terme à sa carrière internationale alors qu’il s’apprête à quitter le rugby anglais. Le trois-quarts centre anglais jouera ce qui pourrait être son dernier match à domicile pour les Sale Sharks vendredi 10 mai avant de rejoindre Bayonne cet été.

ADVERTISEMENT

Les joueurs évoluant à l’étranger n’étant plus éligible pour l’Angleterre, la 60e cape du joueur de 32 ans – obtenue contre la France en mars – pourrait être sa dernière.

Un chiffre qui aurait pu être bien plus élevé sans de nombreux problèmes de blessures, sans parler de quelques problèmes disciplinaires, mais Manu Tuilagi revient sur son passage sous le maillot national avec satisfaction.

« Quel que soit votre plan ou ce que vous voulez, parfois ça ne se passe pas comme vous voulez, et c’est la vie. Je suis tellement heureux. Je n’arrive pas à croire que j’ai joué 60 fois pour l’Angleterre », explique-t-il.

« Je suis juste très reconnaissant et chanceux d’avoir pu jouer autant de fois. Une fois, c’est extraordinaire, mais dépasser les 10 fois, c’est incroyable. »

Manu Tuilagi estime que le moment est probablement venu de tirer un trait sur une carrière anglaise qui a débuté en 2011. « Je pense que c’est le cas », admet-il. « La décision a été difficile à prendre, mais c’est une autre étape de mon parcours. Je vieillis aussi.

ADVERTISEMENT

« La meilleure chose, c’est que nous avons des joueurs qui y arrivent bien, comme Ollie Lawrence, Henry Slade, ces gars-là. Ils seront très importants pour l’Angleterre pendant longtemps.

« L’équipe d’Angleterre en ce moment est incroyable – la façon dont nous avons terminé le Tournoi des Six Nations. Je suis impatient d’être supporter et de voir ce qui se passe. C’est passionnant. »

Partant si les règles changent

Tuliagi admet qu’il ne dirait pas non à l’Angleterre à nouveau si la Rugby Football Union changeait de politique et rendait les joueurs basés à l’étranger ne nouveau éligibles à la sélection, mais il reconnaît que ça semble peu probable.

« Ce qui arrivera arrivera. Si ça arrive, ce sera génial. Si ce n’est pas le cas, c’est la vie. Mais ce serait bien que les joueurs puissent jouer n’importe où et toujours pour l’Angleterre », confie-t-il.

Pour l’instant, Manu Tuilagi se concentre sur un départ gagnant avec Sale, le club qu’il a rejoint en 2020 après 11 ans passés à Leicester. Par un clin d’œil que seul le destin peut produire, les Sharks accueillent les Tigers vendredi avant de terminer leur saison régulière aux Saracens.

ADVERTISEMENT

Actuellement sixièmes de la Gallagher Premiership, les Sharks restent en lice pour une place dans les quatre premiers et pour une chance de remporter le titre.

« C’est émouvant. Ces quatre années ont été incroyables et j’en ai adoré chaque minute », estime le futur Bayonnais.

« Nous sommes impatients d’être sur le terrain vendredi soir. C’est un match important contre Leicester. Il faudra se présenter et donner tout ce qu’on a pour les quatre derniers matchs. »

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

T
Tom 1 hour ago
Borthwick, it's time to own up – Andy Goode

The problem for me isn't the pragmatic playstyle, it's that there is no attacking gameplan whatsoever.


I've got no issue with a methodical, kick heavy, defense centric gameplan. That playstyle won England our only world cup and it's won SA 4 of them. However! You can play in a pragmatic manner but you have to still play heads-up rugby and have the ability to turn it on when you manufacture prime attacking situations. England work very hard to get in the right areas of the pitch and have no idea how to convert when they get there, hence we tried and missed 3 drop goals as we were completely impotent in the 22. I've not seen any improvement in our attack in the last 4-5 years. The only time we got close to the tryline was from an interception, it's embarrassing. I don't know what Richard Wigglesworth is getting paid for.


I agree that England should have found a way to close out that game. Being able to grind out tough games is critical but I'd argue that being unable to string more than a couple of passes together without dropping it and finding a way to get over the gainline is even more important... But frustratingly, they don't seem interested. All you hear is about how close we are to bring a great team, we just need to execute a bit better. I don't see it. I see a team who are very physical, very pragmatic who do some stuff really well and are useless with the ball in hand which adds up to a very average side. They need to stop focusing on getting 5% better at the stuff we're already at an 8/10 level and focus on getting a lot better at the stuff we're doing at a 2/10 level. We have the worst attack of pretty much any side in the world... Argentina, Scotland, Fiji are way more threatening.

23 Go to comments
LONG READ
LONG READ Mutual regard makes way for enmity as the flames of a very modern rivalry are fanned Mutual regard makes way for enmity as the flames of a very modern rivalry are fanned
Search