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Matsushima veut soigner son retour en France

Kotaro Matsushima. (Photo by Paul Devlin/SNS Group via Getty Images)

Après avoir retrouvé la motivation pour le rugby lors de son passage à l’ASM Clermont Auvergne en Top 14, Kotaro Matsushima, la star japonaise est prêt pour commencer la Coupe du Monde de Rugby 2023, à l’aune de son retour en France.

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Matsushima, qui se prépare pour sa troisième Coupe du Monde, semblait avoir le monde à ses pieds il y a quatre ans. Ses cinq essais, avec notamment le premier triplé pour un joueur japonais, ont aidé les Brave Blossoms à réaliser l’exploit d’atteindre les quarts de finale, sur leur propre sol.

Jamie Joseph, l’entraîneur du Japon avait surnommé Matsushima la « Ferrari » de son équipe lors de la Coupe du Monde de Rugby 2019. Une fois l’effervescence de la compétition retombée, le talentueux arrière a eu du mal à continuer à avancer.

Jusqu’à ce qu’il reçoive, en 2020, une offre de la part d’une des grosses écuries du Top 14, l’ASM Clermont Auvergne. À ce moment-là, il part en Europe et jouera deux saisons au Stade Marcel-Michelin.

« Tandis que je jouais des matchs de haut niveau en France, ma motivation et mon envie de jouer pour le Japon sont revenues », explique Matsushima.

Ses exploits, notamment les quatre essais pendant la Champions Cup, sous le fameux maillot jaune de Clermont, lui ont permis de figurer parmi les nommés pour le titre de Joueur EPCR de l’Année en 2021.

Désormais de retour en France avec l’équipe du Japon, Matsushima est optimiste quant au fait qu’il peut « montrer un rugby plaisant et divertissant » à ceux qui l’ont supporté lors de son aventure en Top 14.

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Il est également persuadé, tandis qu’il prépare le match d’ouverture de la poule D avec les Brave Blossom dimanche 10 septembre face au Chili, qu’il est un meilleur joueur aujourd’hui que lors des deux dernières éditions de la Coupe du Monde de Rugby.

S’il a joué ailier lors des deux précédentes éditions, il est arrivé en France avec un rôle d’arrière cette fois-ci, afin d’aider le groupe de trois-quarts, dont trois d’entre eux – Jone Naikabula, Semisi Masirewa et Siosaia Fifita – vont vivre leur première Coupe du Monde de Rugby.

« Je peux mieux m’exprimer au poste d’arrière. J’ai plus l’occasion de toucher plus le ballon et ça m’aide à faire ce que je pense être le mieux au meilleur des moments, je peux plus communiquer avec mes coéquipiers », assure Matsushima.

« J’aimerais notamment jouer intelligemment au pied, puisque je sais que je vais toucher plus de ballons. »

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Matsushima a connu une année 2023 assez riche. Pour son retour au Tokyo Sungoliath, il a aidé le club de la Japan Rugby League One à se hisser en demi-finale, puis il a connu sa 50e sélection pour les Brave Blossoms au mois d’août.

Il y a également fêté ses 30 ans en février, mais l’arrière insiste sur le fait que ça ne l’a pas ralenti.

« L’âge m’importe peu. Je veux me plonger dans la compétition à venir et me donner à fond », dit Matsushima.

Il est l’un des 13 joueurs dans la sélection de Jamie Joseph pour la RWC 2023 à avoir l’expérience des éditions passées. La moitié du groupe arrivée à Toulouse le 2 septembre se prépare donc pour sa première Coupe du Monde de Rugby.

Les résultats du Japon au cours des cinq matchs de préparation en juillet et en août, sous des températures très élevées, ont été assez erratiques avec quatre défaites pour une seule victoire.

Toutefois, Matsushima voit le côté positif et insiste sur le fait que le temps passé en commun par l’équipe s’avérera inestimable et que les performances se sont améliorées à l’orée de la Coupe du Monde de Rugby 2023.

« Il faisait tellement chaud que l’on ne pouvait rien produire en attaque à certains moments. Et les matchs se déroulaient sur des périodes de préparation très intense », ajoute-t-il.

« Il y avait des moments où l’on ne pouvait pas bouger comme on le voulait ou comme on aurait dû le faire pendant les matchs.

« Lors des derniers entraînements (après la sélection du groupe pour la RWC 2023), nous avons mieux joué, sans faire d’erreur et ce, malgré les fortes chaleurs.

« Nos automatismes et nos combinaisons s’améliorent. On peut être encore meilleurs. »

Après la rencontre face au Chili, au Stadium de Toulouse ce dimanche, le Japon affrontera l’Angleterre, les Samoa et Argentine dans ce qui apparaît comme une des poules les plus relevées du tournoi.

Matsushima est déterminé à faire en sorte que les Brave Blossoms atteignent les phases finales de la Coupe du Monde de Rugby pour la seconde fois d’affilée. La Ferrari est à nouveau prête à rugir.

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J
JW 6 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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