MHR : Paul Willemse pas encore à la retraite malgré une 6e commotion en un an
Paul Willemse, qui a subi une 6e commotion cérébrale en un an, a vu le neurochirurgien de la FFR ce mardi, qui n’a pas prononcé sa fin de carrière.
Le 2e ligne de Montpellier et de l’équipe de France Paul Willemse, victime d’une commotion cérébrale contre le Stade Français lors de la 5e journée de Top 14, a été reçu mardi après-midi par le neurochirurgien David Brauge.
Le médecin rattaché à la Fédération français de rugby (FFR) n’a pas été catégorique sur l’arrêt de carrière du joueur d’origine sud-africaine, selon des propos rapportés par L’Équipe.
« C’est un sujet qui viendra bien plus tard. […] C’est une réflexion qui s’étalera sur plusieurs semaines en fonction de son évolution. Le joueur peut ensuite être vu par un autre expert. Il y a souvent deux avis quand on décide l’arrêt d’une carrière. »
Mis au repos jusqu’à nouvel ordre, un deuxième rendez-vous serait fixé entre Willemse et le Dr Brauge d’ici sept à huit semaines pour évaluer l’évolution de la situation.
Toutefois, la répétition des commotions subies par Willemse (six en un an) et ses derniers propos sur le sujet ne laissent que peu de doutes sur l’issue.
Willemse : « Les commotions arrivent un peu plus facilement, même sur des actions classiques »
« Cette année est charnière pour moi. Soit tout va bien, j’enchaîne les matchs et c’est le top. Soit j’arrête le rugby en cas de nouveau KO », avait-il prévenu auprès de Midi Libre, quelques jours seulement avant cette nouvelle commotion.
Le facteur le plus inquiétant dans le cas de Willemse, c’est que les chocs n’ont pas besoin d’être véritablement violents pour le mettre KO, comme il le reconnait lui-même. « Ce qui m’embête, c’est que les commotions arrivent un peu plus facilement, même sur des actions classiques. J’étais vraiment KO, par terre, et quand j’essayais de me relever, je sentais que je n’avais pas d’équilibre », a-t-il confié au quotidien sportif.
Signe, sans doute, qu’il est temps de raccrocher les crampons, même si on le sait, ce n’est pas facile pour un sportif de ne pas choisir sa sortie. Mais dans le cas de Paul Willemse, 32 ans dans un mois, il en va peut-être de sa santé et du reste de sa vie.