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Michael Cheika pourrait-il revenir en Australie ?

PARIS, FRANCE - OCTOBER 27: Michael Cheika, Head Coach of Argentina, looks on prior to the Rugby World Cup France 2023 Bronze Final match between Argentina and England at Stade de France on October 27, 2023 in Paris, France. (Photo by Julian Finney - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

L’histoire est un éternel recommencement et de récents évènements nous l’ont prouvé. On l’a vu avec Warren Gatland qui était retourné au Pays de Galles, puis plus récemment Eddie Jones qui est revenu au Japon. Alors, pourquoi pas un retour de Michael Cheika à la tête des Wallabies ?

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Alors qu’on le pensait partant pour une saison deux avec Los Pumas en Argentine (comme Fabien Galthié avec le XV de France ou Andy Farrell avec l’Irlande), la fédération argentine de rugby a finalement décidé de confier l’avenir de sa sélection nationale à son adjoint, Felipe Contepomi.

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Il s’agit là d’un rebondissement intéressant compte tenu de la vacance du poste de sélectionneur des Wallabies que la fédération aimerait bien combler d’ici à la fin de l’année. Alors qu’il n’était pas clair au départ si Cheika avait accepté un autre poste au sein du système argentin, les propos du technicien de 56 ans ont depuis laissé entendre qu’il allait quitter l’Argentine.

Remercié par le président de la fédération de l’Argentine

Il y a quelques semaines, le président de la fédération argentine de rugby, Gabriel Travaglini, insistait sur le fait que les discussions avec Michael Cheika avançaient de manière positive concernant un nouveau contrat qui verrait l’Australien rester sélectionneur, avec seulement « quelques chiffres » sur lesquels se mettre d’accord.

Cependant, lundi 18 décembre, Travaglini a fait une déclaration dans laquelle il a glissé quelques mots d’adieu.

« A titre personnel, et au nom de toute la Fédération argentine de rugby, je veux remercier Michael Cheika pour ce chemin que nous avons parcouru ensemble », a-t-il déclaré. « Son professionnalisme, sa passion et son dévouement pour le rugby argentin sont autant de qualités dont nous nous souviendrons pour toujours.

« Aujourd’hui, nous sommes convaincus que Felipe (Contepomi) est la personne idéale pour cette nouvelle route vers l’Australie 2027. Bienvenue Felipe, nous te souhaitons le meilleur et nous t’accompagnons dans ce grand défi qu’est celui d’être l’entraîneur des Pumas. »

Les adieux de Cheika

Les propos de Cheika permettent de mieux confirmer qu’il va bien faire ses bagages et confirment son statut disponible.

« Je veux remercier tous les Argentins pour ces merveilleuses années passées ensemble, ainsi que l’UAR, le staff et les joueurs pour m’avoir fait confiance dans ce défi », a-t-il déclaré.

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« Le fait d’avoir été l’entraîneur principal des Pumas me remplit de fierté et c’est l’une des expériences que j’ai le plus appréciées au cours de ma carrière d’entraîneur.

« Bien que je sois né en Australie, une grande partie de moi restera toujours en Argentine. Je suis convaincu que Felipe et son staff vont diriger l’équipe de la meilleure façon. »

Une option de choix pour les Wallabies

Les références de Cheika, ainsi que sa nouvelle disponibilité, en font une option de choix pour les Wallabies, qui semblent avoir pris leur temps pour trouver le bon candidat – peut-être en attendant patiemment que le statut de Cheika soit confirmé ?

Une personnalité locale et expérimentée comme lui ferait l’affaire de Rugby Australia, qui a désespérément besoin de stabilité dans le cadre de son changement majeur de gouvernance et de structure de programme.

A l’origine, l’ancien sélectionneur Eddie Jones avait été enrôlé dans le but de superviser une sorte de remise à zéro du rugby australien, avec l’espoir d’une centralisation au cœur de la vision de la fédération pour l’avenir.

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Avec le recul, le récent départ du président de Rugby Australia Hamish McLennan ajoute du piment à la recette du retour de Cheika, car il est possible que Cheika ait partagé la méfiance de la fédération à l’égard de McLennan.

Médaillé d’argent à la Coupe du Monde 2015 avec l’Australie, l’ancien entraîneur du Stade Français (2010-2012) a été transparent sur son désir de participer à la Coupe du Monde de Rugby 2027 qui se déroulera sur le sol australien.

Une Coupe du Monde à XIII et une à XV

« Je suis toujours avec les Cèdres (du Liban, une équipe de rugby à XIII qu’il entraîne depuis 2020, ndlr) et il y a une Coupe du Monde qui se déroulera en Australie, je crois, en 2026 (rien n’a été confirmé pour le moment, tout juste sait-on que ça devrait être en Océanie, ndlr) avant la Coupe du Monde de Rugby en 2027. J’ai hâte de participer à ces deux événements, d’une manière ou d’une autre », a-t-il récemment déclaré au Roar.

Stephen Larkham, l’entraîneur des Brumbies, semble toujours en lice pour le poste, tandis que Dan McKellar, des Leicester Tigers, a laissé entendre qu’il conserverait son actuel poste. D’autres rumeurs font état des candidatures d’Andy Friend, de l’ancien sélectionneur des Springboks Jake White et même le l’ex-adjoint de la Nouvelle-Zélande Joe Schmidt.

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La stature de Cheika dans le rugby et sa connaissance du système australien font de lui un candidat de choix, dont la disponibilité ne peut être négligée.

Le retour de Cheika, une évidence ?

Si Cheika reprenait les rênes des Wallabies, il retrouverait le rôle qu’il a abandonné en 2019. Depuis, il a porté l’Argentine à deux victoires historiques contre les All Blacks, ainsi qu’à des victoires contre l’Australie et l’Angleterre. Il reviendrait aussi avec peut-être plus de compassion de la part du public pour ses résultats pendant la dernière partie de sa précédente période en vert et or.

L’intérêt de Rugby Australia pour les services de Cheika doit être considéré comme une évidence, mais la question est de savoir si le coach serait prêt à assumer un rôle qui implique bien plus que la simple direction de l’équipe nationale.

Une telle volonté est compréhensible, tant le projet est vaste et tant la désignation de Jo Yapp, nouvelle sélectionneure à plein temps des Wallaroos, est récente.

Le souhait de Rugby Australia d’engager un compatriote pour mener la campagne des Wallabies cocherait toutes les cases avec le retour de Cheika, et les supporters australiens ne peuvent qu’espérer que c’est la dévotion de cet homme pour le rugby qu’il aime, dans le pays qu’il aime, qui le ramènera à la maison pour diriger les Wallabies à un moment charnière du rugby australien.

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G
GrahamVF 27 minutes ago
Does South Africa have a future in European competition?

"has SA actually EVER helped to develop another union to maturity like NZ has with Japan," yes - Argentina. You obviously don't know the history of Argentinian rugby. SA were touring there on long development tours in the 1950's

We continued the Junior Bok tours to the Argentine through to the early 70's

My coach at Grey High was Giepie Wentzel who toured Argentine as a fly half. He told me about how every Argentinian rugby club has pictures of Van Heerden and Danie Craven on prominent display. Yes we have developed a nation far more than NZ has done for Japan. And BTW Sa players were playing and coaching in Japan long before the Kiwis arrived. Fourie du Preez and many others were playing there 15 years ago.


"Isaac Van Heerden's reputation as an innovative coach had spread to Argentina, and he was invited to Buenos Aires to help the Pumas prepare for their first visit to South Africa in 1965.[1][2] Despite Argentina faring badly in this tour,[2] it was the start of a long and happy relationship between Van Heerden and the Pumas. Izak van Heerden took leave from his teaching post in Durban, relocated to Argentina, learnt fluent Spanish, and would revolutionise Argentine play in the late 1960s, laying the way open for great players such as Hugo Porta.[1][2] Van Heerden virtually invented the "tight loose" form of play, an area in which the Argentines would come to excel, and which would become a hallmark of their playing style. The Pumas repaid the initial debt, by beating the Junior Springboks at Ellis Park, and emerged as one of the better modern rugby nations, thanks largely to the talents of this Durban schoolmaster.[1]"


After the promise made by Junior Springbok manager JF Louw at the end of a 12-game tour to Argentina in 1959 – ‘I will do everything to ensure we invite you to tour our country’ – there were concerns about the strength of Argentinian rugby. South African Rugby Board president Danie Craven sent coach Izak van Heerden to help the Pumas prepare and they repaid the favour by beating the Junior Springboks at Ellis Park.

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J
JW 6 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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