Mitchell : « Cela fait longtemps qu'on attend ce bras de fer »
Attention les Bleues ! L’Angleterre est prête à « remettre ça », selon la formule du sélectionneur John Mitchell, lors du match du vainqueur du Tournoi des Six Nations 2024, ce samedi à Bordeaux (17h45 sur France Télévisions).
Les Red Roses ont ratatiné l’Irlande 88-10 à Twickenham lors de la 4e journée. En feu en attaque, elles ont inscrit la bagatelle de 14 essais pour se placer à une petite victoire d’un 3e trophée consécutif dans la compétition.
Troisième au classement mondial, la France va proposer une opposition autrement plus consistante aux Anglaises, mais Mitchell a insisté sur le fait que l’Angleterre continuerait à repousser les limites dans sa quête d’un rugby d’action qui remplirait les stades.
« Nous sommes très attentifs à notre façon de jouer. Le jeu que l’on développe fonctionne bien, et on pense être dans le vrai », appuie l’entraîneur en chef.
« L’équipe est devenue meilleure au fur et à mesure du Tournoi, et je n’ai entendu personne dire que notre style a ses limites, avec ce qu’on a produit le week-end dernier. »
« On est capables de remettre ça. On n’a absolument pas envie que cela s’arrête. On va continue d’évoluer, cela stimule les filles. »
« Elles comprennent parfaitement la direction que nous prenons, mais ce groupe place la barre si haut qu’il n’est jamais satisfait. On cherche toujours à s’améliorer. »
L’Angleterre a beau avoir gagné les 12 dernières confrontations face aux Bleues, la France demeure son adversaire le plus coriace, et réserve aux troupes de la capitaine Marlie Packer une réception gratinée au stade Chaban-Delmas, où près de 30 000 personnes devraient se masser.
Les deux équipes se retrouveront en septembre pour le WXV1. Mais leur objectif actuel, à l’une comme à l’autre, c’est de réussir le Grand Chelem. « Cela fait un moment qu’on s’attend à un bras de fer », poursuit Mitchell.
« C’est ce que nous voulions, c’est ce qu’on demande depuis longtemps, et cela va se produire ce week-end. Ce match va nous donner pas mal d’informations sur nous-mêmes. »
« C’est important d’engranger cette expérience et cela nous aidera à progresser. Un été difficile nous attend, et c’est bien de commencer ainsi. »
« La France est là où elle voulait être. Les Françaises seront motivées par le fait qu’elles vont jouer à la maison, mais nous aussi on a hâte de relever le défi. »
« On va à nouveau jouer dans un stade plein, ce qui nous donne de l’énergie à nous aussi. C’est ce qui anime les filles. Elles veulent jouer dans des stades pleins. »