Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Non retenu pour les Jeux olympiques, Michael Hooper met fin à sa carrière

L'Australien Michael Hooper marque un essai contre le Canada lors de la première journée du HSBC SVNS au National Stadium, le 3 mai 2024 à Singapour. Crédit photo : Mike Lee - KLC fotos pour World Rugby

Michael Hooper, l’un des joueurs les plus titrés de l’histoire du rugby australien, a annoncé sa retraite dimanche 30 juin. Candidat pour faire partie du squad de l’équipe de rugby à sept d’Australie aux Jeux olympiques de Paris 2024, il n’a finalement pas été retenu dans la sélection qui devrait être annoncée le 3 juillet.

ADVERTISEMENT

Le groupe de 12 joueurs pour les Jeux olympiques a été finalisé par le sélectionneur John Manenti lors d’un stage de préparation à Darwin au cours du week-end.

Par un message posté sur son compte Instagram, il a indiqué qu’il mettait fin à sa carrière.

« Quelle aventure ! Mon parcours olympique s’est achevé, marquant également la fin de ma carrière de rugbyman australien. À l’équipe australienne de rugby à sept, je souhaite tout le meilleur. Vous avez été un groupe d’athlètes exceptionnels, solidaires et talentueux, et j’ai été fier de faire partie de cette équipe », a-t-il écrit.

« En ce qui concerne mon parcours dans le rugby australien, je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers ma famille et mes amis pour leur soutien indéfectible tout au long de cette aventure. Ensemble, nous avons vécu un voyage incroyable, riche en expériences, défis et souvenirs inoubliables. Merci à vous tous. »

Selon plusieurs sources relayées par les médias australiens, Michael Hooper a choisi de prendre les devants en annonçant lui-même la nouvelle, afin que son absence dans l’équipe officielle ne détourne pas l’attention de ses coéquipiers sélectionnés pour les Jeux. Toujours d’après ces sources, il a également refusé l’option de se rendre à Paris en tant que l’un des deux joueurs de réserve d’urgence, plaidant pour qu’un membre plus ancien de l’équipe obtienne cette place à sa place.

Ne pas voler la vedette

Après 125 sélections avec les Wallabies, dont 69 en tant que capitaine – ce qui constitue un record, Michael Hooper, 32 ans, s’était fixé un ultime défi avant de tirer le rideau sur une carrière exemplaire en se rendant à Paris fin juillet.

Related

Victime de pépins à répétition, il avait déjà dû renoncer à participer au SVNS Perth fin janvier et avait finalement pu fouler les terrains du Sevens sur le tournoi mythique de Hongkong début avril puis à Singapour.

ADVERTISEMENT

Il avait été également absent sur le tournoi de Madrid, ultime étape de la saison.

Related

« Il a eu une petite inflammation », avait alors confirmé son entraîneur John Manenti. « Le problème, c’est que si l’on ne s’en occupe pas rapidement, on finit par en souffrir. Il a besoin de se reposer avant que la situation ne s’aggrave. Il est toujours dans les plans et fait tout ce qu’il peut pour participer aux Jeux olympiques. »

Il semble qu’il n’ait pas eu la possibilité de revenir à son meilleur niveau. Voilà qui vient clore une fin de carrière compliquée. La non sélection du troisième ligne aile par Eddie Jones pour la Coupe du Monde de Rugby 2023 avait déjà porté un coup au joueur et avait beaucoup fait parler.

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

T
Tom 1 hour ago
Borthwick, it's time to own up – Andy Goode

The problem for me isn't the pragmatic playstyle, it's that there is no attacking gameplan whatsoever.


I've got no issue with a methodical, kick heavy, defense centric gameplan. That playstyle won England our only world cup and it's won SA 4 of them. However! You can play in a pragmatic manner but you have to still play heads-up rugby and have the ability to turn it on when you manufacture prime attacking situations. England work very hard to get in the right areas of the pitch and have no idea how to convert when they get there, hence we tried and missed 3 drop goals as we were completely impotent in the 22. I've not seen any improvement in our attack in the last 4-5 years. The only time we got close to the tryline was from an interception, it's embarrassing. I don't know what Richard Wigglesworth is getting paid for.


I agree that England should have found a way to close out that game. Being able to grind out tough games is critical but I'd argue that being unable to string more than a couple of passes together without dropping it and finding a way to get over the gainline is even more important... But frustratingly, they don't seem interested. All you hear is about how close we are to bring a great team, we just need to execute a bit better. I don't see it. I see a team who are very physical, very pragmatic who do some stuff really well and are useless with the ball in hand which adds up to a very average side. They need to stop focusing on getting 5% better at the stuff we're already at an 8/10 level and focus on getting a lot better at the stuff we're doing at a 2/10 level. We have the worst attack of pretty much any side in the world... Argentina, Scotland, Fiji are way more threatening.

23 Go to comments
LONG READ
LONG READ 'Exciting' or 'a terrible rule'? Why escort runners could define the Autumn Nations Series 'Exciting' or 'a terrible rule'? Why escort runners could define the Autumn Nations Series
Search