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Nouveau logo du Six Nations : pourquoi les réactions mitigées sont normales

Logo Six nations

Comme à chaque fois qu’il y a du changement, les experts en tout bien présents sur X (ex-twitter) y vont de leurs commentaires négatifs. Six Nations Rugby n’y a pas échappé lorsqu’il a dévoilé son nouveau logo orangé samedi 30 décembre au soir.

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L’organisation a mis en avant le côté participatif dans la conception de son logo, affirmant y avoir mûrement réfléchi après consultation des supporters, des publics cibles, des fédérations concernées et des joueurs de rugby internationaux.

Le choix du orange

« Le lancement de l’identité M6N s’inscrit dans la continuité de la création des marques W6N et U6N, formant ainsi une famille cohérente », est-il indiqué dans le communiqué de presse. Le travail « a été initié il y a près de trois ans » à commencer par le Six Nations Féminin, puis le Six Nations U20. La troisième brique a été posée.

Pour Six Nations Rugby, la teinte orange « symbolise l’optimisme des supporters, réunis à la fin de l’hiver pour partager la passion et l’émotion du Tournoi des Six Nations ». Alors que les teintes « terracotta et le brun rouille » ont été tendances dans le domaine de la décoration pour cette année 2024, le orange s’est propagé, à commencer par le propre logo de RugbyPass dévoilé fin octobre.

Leader et référence dans le domaine graphique, Adobe décrit la couleur orange comme ayant « une forte valeur positive, voire optimiste. C’est une couleur vivante qui inspire la bonne humeur, le dynamisme, la chaleur. La couleur orange est associée au mouvement ». Soit exactement l’expérience supporter que Six Nations Rugby souhaite valoriser.

Les réactions

Pourtant, lors de la diffusion du logo sur les réseaux sociaux, les premiers commentaires étaient très mitigés : « fallait s’abstenir », « est-ce un enfant de 9 ans qui a gagné un concours pour dessiner ça ? », « pourquoi le M donne-t-il l’impression que vous venez de mettre le W féminin à l’envers ? Pourquoi et/ou comment le 6 ressemble-t-il à un 9 à l’envers ? », « Je vous le dis tout de suite, si vous utilisez ce logo sur des vêtements, les ventes seront au plus bas », « les gens détestent le minimalisme de l’image de marque. Mieux que beaucoup de rebrandings récents, c’est à peu près tout ce que je peux dire de bien », « on dirait le logo d’un Mars »…

Bref, accueil mitigé.

Pourquoi c’est normal et que ça va pas durer

« Les lancements de marques sportives provoquent toujours des réactions négatives sur les réseaux sociaux au départ », observe un expert en marketing au Royaume-Uni. « On le constate notamment tous les quatre ans avec la FIFA. Mais après une semaine ou deux de critiques, les choses changent : les gens commencent à interagir positivement, preuve que la marque remplit son objectif. »

En 2017, Formule 1 en avait fait l’amère expérience. « Lorsque nous avons adopté ce logo, nous étions conscients des réactions potentielles, et ça reste vrai aujourd’hui », indiquait Richard Turley qui a dirigé le processus de conception chez Wieden + Kennedy. « Lorsqu’un nouveau logo est présenté, la réaction initiale est souvent mitigée, car les liens émotionnels avec les anciens logos sont le fruit d’années d’association et de répétitions, ancrés dans des souvenirs et des expériences partagés avec la marque.

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« Changer un logo perturbe temporairement ces associations, ce qui peut désorienter ceux qui y sont attachés. Dans un monde où les plateformes encouragent des réactions immédiates et collectives, ces changements prennent parfois des allures de choc culturel, amplifié par une dynamique de pensée de groupe alimentée par la nostalgie et la critique publique. »

Mark Wood, directeur du design chez The Partners, ajoutait : « les réactions sont souvent plus vives lorsque le changement concerne une marque iconique et appréciée, car les fans s’approprient cette identité. Cela ne signifie pas pour autant qu’un changement est injustifié. La Formule 1 s’est forgé un héritage, mais il serait naïf de ne pas évoluer. »

Découvrez les coulisses des deux camps lors de la tournée des Lions britanniques et irlandais en Afrique du Sud en 2021. A voir en exclusivité sur RugbyPass TV dès maintenant.

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Comments on RugbyPass

J
JW 13 hours ago
The Fergus Burke test and rugby's free market

I can guarantee that none of the three would have got a chance with Ireland in the state they arrived from NZ.

Why would you think they would?

Two of them were at Leinster and were bench-warmers when they arrived

Sometimes you can be beyond stupid JW.

Haha look who's talking! Hello? Can you just read what you wrote about Leinster to yourself again please lol

It took prob four seasons to get James Lowe's defence up to the required standard to play international footy. If Jacob Stockdale had not experienced a big slump in form he might not have gotten the chance at all.

I'm really not sure why you're making this point. Do you think Ireland are a better team than the All Blacks, where those players would have been straight in? This is like ground hog day the movie with you. Can you not remember much of the discussions, having so many readers/commentors? Yup, 26/7/8 would have been the perfect age for them to have been capped by NZ as well.


Actually, they would obviously have been capped given an opportunity earlier (where they were ineligible to for Ireland).


TTT, who was behind JGP at the Hurricanes, got three AB caps after a couple of further seasons acting as a backup SR player, once JGP left of course. In case you didn't see yourself contradicting your own comments above, JGP was just another player who became first choice for Ireland while 2nd (or even 3rd/outside the 23 in recent cases) for Leinster. And fair enough, no one is suggesting JGP would have surpassed TJP in three or four years either. He would have been an All Black though, and unlike in your Leinster example, similar performances from him would have seen TJP move on earlier to make way for him. Not limited him like he was in Ireland. That's just the advantage of the way they can only afford so many. Hell, one hit wonders like Seta Tamanivalu and Malakai Fekitoa got rocketed into the jersey at the time.


So not just him. Aki and Lowe both would have had opportunities, as you must know has been pointed out by now. It's true that the adversity of having to move to Ireland added a nice bit of mongrel to their game though, along with their typical development.


Aki looked comfortable as the main 12 in his first two seasons, he was fortunate SBW went back to league for a season you could say, but as a similar specialist he ultimate had to give the spot back again on his return. There's certainly no doubt he would have returned and flourished with coachs like Rennie, Wayne Smith, and Andrew Strawbridge, even Tom Coventry. All fair for him to take up an immediate contract instead of wait a year of course though.


It's just whatever the point of your comments are meant to make, your idea that these players wouldn't have achieved high honors in NZ is simply very shortsighted and simplistic. I can only think you are making incorrect conclusions about this topic because of this mistake. As a fan, Aki was looking to be the Nonu replacement for me, but instead the country had the likes of Laumape trying to fill those boots with him available. Ditto with Lowe once Rieko moved to center.

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