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Officiel : Eddie Jones est le nouveau sélectionneur du Japon

TOKYO, JAPAN - DECEMBER 10: Eddie Jones, Director of rugby of Suntory Sungoliath, is seen prior to the NTT Japan Rugby League One match between Kubota Spears Funabashi Tokyo Bay and Tokyo Suntory Sungoliath at Prince Chichibu Memorial Ground on December 10, 2023 in Tokyo, Japan. (Photo by Toru Hanai/Getty Images)

C’était un secret de polichinelle que l’intéressé lui-même s’est plu à démentir régulièrement et avec véhémence depuis l’été dernier. Alors qu’il était encore sélectionneur de l’Australie et avant même que la Coupe du Monde de Rugby 2023 ne commence, plusieurs médias le donnaient partant pour le Japon.

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Lui-même n’a jamais cessé de démentir, allant jusqu’à affirmer – presque les yeux dans les yeux – que ô grand jamais le technicien de 63 ans ne trahirait jamais son employeur avec lequel il était engagé jusqu’en 2027 et que tout ce qui se racontait sur son dos n’était que balivernes.

S’en était suivie une Coupe du monde exécrable pour lui, pour les Wallabies éliminés en phase de poule pour la première fois de leur histoire et pour les médias qui chroniquaient cette descente aux enfers.

Finalement, il n’y avait pas de fumée sans feu et la nouvelle est tombée ce mercredi 13 décembre par un communiqué de la fédération japonaise de rugby, la JFRU : Eddie Jones est bien le nouvel entraîneur du Japon, six semaines après la campagne désastreuse de l’Australie à France 2023.

Selon le Sydney Morning Herald, le renouvellement du mandat de Jones a suscité quelques réserves au sein de l’instance dirigeante.

Son amitié avec le président de la JRFU, Masato Tsuchida, a cependant joué en sa faveur et, après avoir été présenté comme le candidat préféré par le jury de sélection à l’issue d’un énième entretien qui a eu lieu en fin de semaine précédente à Tokyo, sa désignation a été ratifiée lors d’une réunion du conseil d’administration.

Un retour au pays du soleil levant

Eddie Jones a déjà entraîné le Japon pendant trois années à partir de 2012 et avait conduit les Brave Blossoms à leur victoire historique 34-32 sur l’Afrique du Sud lors de la Coupe du Monde de Rugby 2015. C’était ce que l’on avait alors appelé « le miracle de Brighton » qui donna d’ailleurs matière à un film, The Brighton Miracle réalisé par Max Mannix en 2019.

Son successeur, Jamie Joseph, s’était appuyé sur cet exploit pour amener le Japon en quarts de finale de la Coupe du Monde de Rugby 2019 à domicile.

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Jones avait présenté sa démission courant novembre, après seulement deux victoires en neuf tests depuis sa prise de fonction en janvier 2023 en remplacement de Dave Rennie. C’était déjà un retour aux sources pour celui qui avait entrainé l’Australie de 2001 à 2005.

Quelques semaines avant, il était encore sélectionneur de l’Angleterre avant que la fédération anglaise de rugby ne le débarque pour mauvais résultats, après cinq victoires en 13 tests disputés en 2022.

Ce troisième poste en un an lui offre donc une manière de rebondir au détriment du Sud-Africain Frans Ludeke, pressenti lui aussi, et qui a mené les Kubota Spears au titre de champion du Japon la saison dernière. Eddie Jones prendra officiellement ses fonctions le 1er janvier 2024.

Des liens forts jamais distendus avec le Japon

Jones, dont la mère est américano-japonaise, a gardé des liens avec le pays depuis qu’il a quitté son poste au Japon en 2015.

Il a continué à travailler comme consultant pour le club Tokyo Sungoliath tout en entraînant l’Angleterre, effectuant des visites régulières.

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Eddie Jones prend ainsi la suite de Jamie Joseph qui avait annoncé avant la Coupe du monde de cette année qu’il quitterait ses fonctions après le tournoi.

Le Japon n’a pas réussi à dépasser la phase de poule après avoir perdu contre l’Argentine lors de son dernier match en France.

La durée du contrat n’a pas été officiellement révélée, mais il a été rapporté que celui-ci le mènerait jusqu’à la fin de la Coupe du Monde de Rugby 2027, qui se déroulera ironiquement en Australie.

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Flankly 1 hour ago
'Absolute madness': Clive Woodward rips into Borthwick in wake of NZ loss

Borthwick is supposed to be the archetypical conservative coach, the guy that might not deliver a sparkling, high-risk attacking style, but whose teams execute the basics flawlessly. And that's OK, because it can be really hard to beat teams that are rock solid and consistent in the rugby equivalent of "blocking and tackling".


But this is why the performance against NZ is hard to defend. You can forgive a conservative, back-to-basics team for failing to score tons of tries, because teams like that make up for it with reliability in the simple things. They can defend well, apply territorial pressure, win the set piece battles, and take their scoring chances with metronomic goal kicking, maul tries and pick-and-go goal line attacks.


The reason why the English rugby administrators should be on high alert is not that the English team looked unable to score tries, but that they were repeatedly unable to close out a game by executing basic, coachable skills. Regardless of how they got to the point of being in control of their destiny, they did get to that point. All that was needed was to be world class at things that require more training than talent. But that training was apparently missing, and the finger has to point at the coach.


Borthwick has been in the job for nearly two years, a period that includes two 6N programs and an RWC campaign. So where are the solid foundations that he has been building?

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