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Où en était le Top 14 avant la trêve internationale ?

C'est le retour des paillettes du Top 14 ce week-end, après trois semaines de pause dues aux matchs internationaux de novembre. (Photo by GAIZKA IROZ/AFP via Getty Images)

Le Top 14 reprend ses droits ce week-end même si des rencontres internationales auront lieu. RugbyPass fait le point sur la situation.

C’est un week-end de rugby intense qui débute ce vendredi soir avec France – Argentine, dernier match des deux nations dans le cadre de l’Autumn Nations Series. Le Top 14 reprend en effet ces droits samedi et dimanche.

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Il s’agit du premier véritable doublon de la tournée d’automne pour les clubs français, même si les fournisseurs d’équipes nationales avaient déjà été privés d’une partie de leurs joueurs lors de la 9e journée du championnat, disputée il y a trois semaines.

S’il n’y avait pas eu de rencontres internationales, les sélections étaient déjà à pied d’œuvre et avaient mobilisé leurs forces vives.

Où en étions-nous au soir du 3 novembre ? Quelles équipes étaient en forme ? Lesquelles étaient en souffrance ? RugbyPass fait le point, à la veille de la reprise du Top 14.

Top 14

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
Toulouse
9
6
3
0
30
2
Bordeaux
9
6
3
0
29
3
La Rochelle
9
6
3
0
27
4
Bayonne
9
6
3
0
26
5
Toulon
9
5
4
0
23
6
Clermont
9
5
4
0
23
7
Castres
9
5
4
0
23
8
Racing 92
9
5
4
0
22
9
Perpignan
9
4
5
0
19
10
Lyon
9
4
5
0
18
11
Montpellier
9
3
6
0
15
12
Pau
9
3
6
0
15
13
Stade Francais
9
3
6
0
14
14
Vannes
9
2
7
0
11

Ils étaient en feu

Bordeaux-Bègles (2e) porté par son attaque

Tout va bien à l’UBB en dépit des deux défaites lors des trois dernières journées (à Clermont et à La Rochelle). Elle est pour le moment la seule équipe à suivre le rythme imposé par le Stade Toulousain (2e à un point).

Portés par un jeu offensif flamboyant (en tête sur les points marqués, les essais inscrits, les offloads, les franchissements, les mètres parcourus), les Unionistes régalent à chaque sortie à Chaban (plus de 40 points par match) et visent sans doute un 2e succès à l’extérieur de leur visite à Vannes, samedi.

L’Aviron Bayonne (4e) tient le rythme des gros

L’Aviron Bayonnais est l’équipe surprise de ce début de saison, et les hommes de Grégory Patat ont dû pester contre la pause de trois semaines imposée par le calendrier international. Quatrièmes du classement, ils sont les seuls à tenir le rythme des trois grosses cylindrées que sont Toulouse, Bordeaux-Bègles et La Rochelle.

Les Basques restent sur quatre victoires et un bonus défensif ramené de Bordeaux en cinq rencontres, avec des victoires marquantes sur La Rochelle (37-7), à Lyon (49-38) ou devant Toulouse (12-8). Sauront-ils maintenir ce niveau de performance ?

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Grégory Patat Bayonne
La joie de Grégory Patat, le manager de l'Aviron Bayonnais, au terme du match remporté face à Toulouse juste avant la trêve. Les Basques sont l'équipe surprise de cette première partie de saison. (Photo by GAIZKA IROZ/AFP via Getty Images)

Ils suivaient leur tableau de marche

Toulouse (1er) en maîtrise

Double champion de France en titre, champion d’Europe, le Stade Toulousain faisait l’unanimité des pronostiqueurs en début de saison. Premier avec un point d’avance sur l’UBB, les ‘rouge et noir’ tiennent leur rang pour l’instant.

Ils ont compensé la défaite à domicile face aux Girondins (12-16, 4e journée) par leur solidité à l’extérieur (trois victoires et défaites deux bonifiées en cinq déplacements). Toulouse est la seule équipe à avoir glané au moins un point à chaque journée et sait gérer les doublons grâce à son effectif pléthorique.

La Rochelle (3e) bien placée mais interroge

Troisième du classement à trois points du leader toulousain, le Stade Rochelais réussit un début de saison conforme à son rang et ses ambitions. Mais les Maritimes restent sur deux larges défaites en déplacement au cours desquelles l’attitude des joueurs a fortement déplu à Ronan O’Gara, le manager irlandais.

La pause aura peut-être fait du bien aux Rochelais, solides à domicile (cinq victoires dont trois bonifiées) mais sujets aux sautes de concentration loin de Deflandre et déplumés en 3e ligne par les blessures et les sélections.

Toulon (5e), un gadin à oublier

La raclée administrée par Toulouse lors de la 8e journée (57-5) restera-t-elle anecdotique dans la saison des Toulonnais ? Avant cela, le RCT réalisait un début de championnat solide avec quatre victoires et deux défaites bonifiées en sept matchs.

Portés par un Baptiste Serin de gala depuis le mois de septembre, les Varois avaient effacé la déconvenue toulousaine en dominant Lyon à Mayol après la coupure. Actuels 5es du classement, ils disposent d’un calendrier assez favorable jusqu’à Noël pour s’installer durablement parmi les qualifiables (réceptions de Bayonne et Pau, déplacement à Perpignan).

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L’ASM (6e) sait ce qu’elle doit changer

Clermont prend rouste sur rouste à l’extérieur depuis le début de saison, mais parvient à compenser ces difficultés en maintenant Michelin inviolé pour l’instant. La trêve leur aura-t-elle fait du bien, alors que les Auvergnats sont attendus à Lyon samedi ?

« Si on n’est pas capables de gérer une coupure de deux semaines ni de reprendre ce que l’on a fait avant, c’est qu’on est une petite équipe et des petits mecs », a lâché le manager de l’ASM Christophe Urios, qui attend un changement d’attitude chez ses joueurs.

Ils allaient mieux

Le Racing 92 (8e) retrouve le moral

Le début de saison raté des joueurs de Stuart Lancaster a beaucoup fait parler. Mais le Racing, encore 8e, va incontestablement mieux. Il a remporté quatre de ses cinq dernières rencontres et si ce n’est pas encore flamboyant dans le jeu, le moral revient à Nanterre.

Pour continuer d’aller mieux, les Franciliens doivent impérativement corriger leur indiscipline, puisqu’ils ont déjà écopé de 13 cartons jaunes en neuf journées. Personne ne fait pire pour le moment en Top 14.

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L’USAP (9e) a peut-être un coup à faire

Victoire à domicile, défaite à l’extérieur. C’est le bilan jusqu’à présent de Perpignan même s’il y a eu cet accroc lors du match délocalisé à Béziers contre Montpellier.

Pas payée au Racing fin octobre (défaite 23-30), l’USAP reste sur une victoire bonifiée devant Vannes, son rival direct pour le maintien. Les Catalans ont peut-être un coup à jouer ce week-end contre un Toulouse déplumé.

Ils étaient dans le dur

Castres (7e) pose question

Le CO a remporté tous ses matchs à la maison, et a été à deux doigts de rentrer vainqueur de ses deux premiers déplacements (28-30 à Toulon, 38-40 à Lyon). Depuis, c’est un peu plus dur à l’extérieur avec notamment cette défaite à zéro point ramenée de Vannes (8e journée).

Menés quasiment tout le match lors de leur dernière sortie à Pierre-Fabre devant Montpellier, les Tarnais avaient réussi à arracher la victoire en marquant deux essais dans les neuf dernières minutes. De quoi s’éviter un mal de tête durant la trêve mais aussi interroger sur la suite de la saison du CO.

Lyon (10e) a perdu la clé

Dans le top 5 après quatre journées, le LOU a depuis perdu la clé. Quatre défaites en cinq matchs, et les Lyonnais ont plongé à la 10e place et semblent déjà condamnés au ventre mou.

La spectaculaire défaite à domicile devant Bayonne (38-49) suivie d’un revers sans âme à Toulon (10-21) indiquent le trou dans lequel est tombé le LOU, qui doit avant tout retrouver une cohésion défensive (avant-dernière défense avec 261 points encaissés).

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Montpellier (11e) reparti pour se faire peur

La victoire obtenue dans des conditions météo dantesques contre La Rochelle (16-0, 8e journée) était peut-être un trompe-l’œil. En galère depuis le début de saison, le MHR s’est sabordé la semaine suivante à Castres. En tête de dix points à moins de dix minutes de la sirène, les Héraultais ont concédé une nouvelle défaite juste avant la coupure, la 6e en neuf journées cette saison.

Sauvé in extremis de la relégation au printemps, Montpellier a l’air bel et bien reparti pour saison galère. La réception samedi d’un autre club dans le dur, la Section Paloise, semble déjà revêtir un caractère capital.

La Section Paloise (12e) pas assez solide chez elle

Ça n’allait pas fort dans le Béarn au moment où le Top 14 a fait relâche. La Section Paloise avait perdu le fil durant l’automne, avec quatre défaites sur les cinq derniers matchs, dont deux au Hameau (devant Toulouse et le Racing 92) sans même le bonus défensif.

La coupure internationale aura-t-elle permis de se remettre les idées au clair ? 12es actuellement, les Palois devront revenir de Montpellier avec quelque chose en poche pour se relancer et surtout retrouver leur solidité à domicile pour s’éloigner de la zone rouge.

Stade Français (13e), l’électrochoc n’a pas marché

Ce n’est toujours pas la joie chez les Soldats roses, qui ont concédé trois lourdes défaites sur leurs quatre dernières sorties. Avant-dernière attaque, troisième pire défense, le club parisien ne trouve pas la solution et la mise à l’écart de l’entraîneur en chef Karim Ghezal après quatre journées n’a pas eu l’effet escompté.

Actuellement 13e en position de barragiste, les Parisiens sont loin des performances de l’équipe demi-finaliste qu’ils étaient en juin dernier. Avec seulement 14 points au compteur en neuf journées, la saison va être longue pour le Stade Français.

Le RC Vannes (14e) ne démérite pas mais manque un peu de tout

Ce n’est pas une surprise, les Bretons savaient que la découverte du Top 14 pourrait s’apparenter à un long chemin de croix. Il y a tout de même des signes encourageants et des performances intéressantes, toutefois la marche semble trop haute pour le RCV cette année.

Les Vannetais avaient sans doute coché le déplacement à Perpignan (9e journée) pour espérer se mêler à la lutte pour le maintien. La lourde défaite ramenée du Roussillon (13-32, bonus offensif pour les Catalans) a dû faire mal aux têtes. Ils n’ont pas démérité jusque-là, mais il manque un peu de tout, et notamment de solidité défensive (319 encaissés, pire défense) pour jouer les trouble-fête.

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H
Hellhound 44 minutes ago
The Springboks have something you don't have

Rassie has done very well with the Boks. The well will certainly not dry up soon. The amount of young talent coming through, that don't even stand a chance of making it in before 2027, is just absolutely amazing.


However, Rassie has proven to be a rugby genius. He will never rest on his laurels. It's why he keeps evolving tactics, keeping everyone on their toes. He doesn't underestimate any team. He is very aware of just how close the top teams is.


There will be no complacency not will he relax with his main stars. He is very astute, knowing that his team is getting older and thus giving the younger players much more playtime than what any other coach would do.


By the time the 2027 WC comes around, he will be prepared to defend his title and he knows one bad day will end a triple WC crown. Competition is that close. The Boks are in transition, even though it doesn't look like it.


After the 2027 WC, most of the double (possible triple) WC champs players will become unavailable due to retirement from international rugby. Rassie is already preparing the replacements, getting caps under their belts.


The top teams is just too close to underestimate and no Bok will be allowed to get complacent. Although they are by far the current most successful team and clearly the best by miles, they are not undefeatable.


Very tough to beat yes, but they can lose on the day. I am not worried. The youngsters by 2027 WC will be experienced with lots of years ahead and that should be a warning to the rest of the pack biting at their heels. Love them or hate them, but you have to admire the Boks. They truely deserve to be top dogs currently.

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