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Owen Farrell, pas les débuts rêvés avec le Racing 92

En difficultés notamment face aux perches, Owen Farrell est encore en phase d'adaptation avec le Racing 92 (Photo by VALENTINE CHAPUIS/AFP via Getty Images).

Les débuts d’Owen Farrell avec le Racing 92 ne sont pour le moment pas à la hauteur des attentes suscitées par l’arrivée de l’ouvreur anglais dans le Top 14. Non seulement à titre collectif, puisque les Franciliens ont perdu deux des trois matchs disputés jusqu’à présent, mais aussi individuellement.

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Pourtant, jusque-là, Farrell a fait du Farrell. Titulaire trois fois en trois journées dans son rôle de demi d’ouverture distributeur, il a proposé des coups de pied de déplacement plutôt précis, a trouvé de bonnes pénaltouches, a mis de l’engagement en défense, assuré sous la plupart des ballons hauts…

Toutefois, il n’a pas su se montrer décisif. Ni balle en main, où il a été plutôt neutre, ni face aux perches. Au contraire. Avec cinq coups de pied manqués en deux matchs (deux à Castres, trois devant Clermont), il a laissé filer des points précieux.

Un Farrell au sommet de son art, bien dans ses crampons, aurait-il laissé le but à Le Garrec ?

Le Racing l’aurait-il emporté à Pierre-Fabre (1re journée) s’il avait réussi les deux pénalités laissées en route en première période (4/6 à l’arrivée) ? Pas sûr, mais cela aurait certainement changé la physionomie d’un match perdu à la dernière seconde.

Ça ne s’est pas arrangé contre Clermont, avec un petit 50 % de réussite depuis le tee (3/6) sous les yeux de son père Andy, présent dans les tribunes de Créteil. Cette fois, ça n’a pas porté préjudice aux siens (victoire 33-20).

« Il a beaucoup de choses à gérer », l’a dédouané Stuart Lancaster. « Tous les buteurs ont remarqué le changement avec la règle des 60 secondes pour buter après les essais. C’est très court et beaucoup de ses coups de pied ont été donnés depuis la ligne de touche ».

L’impact est peut-être mental, aussi bien sur le joueur que sur ses coéquipiers. À Bordeaux ce samedi, on a ainsi vu Nolan Le Garrec interroger Farrell du regard au moment de tenter la première pénalité de la rencontre. D’un geste de la tête, l’Anglais a indiqué au demi de mêlée de buter.

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Un Farrell au sommet de son art, bien dans ses crampons, aurait-il accepté si volontiers de se délester de cette tâche, lui le meilleur réalisateur de l’histoire de l’équipe d’Angleterre ? Pas sûr.

Lancaster fait tout pour le placer dans les meilleures conditions

Son entraîneur fait pourtant tout ce qu’il peut pour l’installer dans les meilleures conditions. Pour faciliter son adaptation, l’ancien sélectionneur du XV de la Rose, qui a offert à Farrell ses premières capes internationales en 2012, a entouré ‘Faz’ d’Anglais et d’anglophones.

Aux côtés d’Henry Arundell, Sam James, Josua Tuisova ou Dan Lancaster – le fils du coach – placés derrière lui, Farrell n’a pas l’excuse de la non-maitrise du français pour expliquer des performances loin d’être honteuses, mais pas au niveau d’une légende du rugby mondial.

L’explication se trouve sans doute au niveau de la compréhension du Top 14, son intensité, et du rugby pratiqué. « Le premier défi, c’est de s’intégrer », avait-il justement pointé à quelques jours de l’ouverture du Top 14.

Owen Farrell Racing 92
Owen Farrell a pour le moment du mal à faire la différence ballon en main sous le maillot du Racing 92, qui a perdu deux des trois premiers matchs de la saison (Photo by ROMAIN PERROCHEAU / AFP).
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Il ne faut pas oublier que l’Anglais découvre seulement le 2e club professionnel de sa carrière. Il a quitté cet été les Saracens, qu’il avait rejoints à l’âge de 14 ans. On peut donc concevoir qu’il ait besoin de quelques semaines de plus pour apprivoiser son nouvel environnement.

Un environnement fait d’un jeu différent, avec un rugby plus fluide, plus direct. D’autant plus qu’il est amené à former la charnière toute la saison avec Nolann Le Garrec, un style de demi de mêlée avec lequel il n’a jamais évolué.

Le feu Le Garrec associé à la glace Farrell

« Nolann est un peu différent d’un demi de mêlée anglais traditionnel, il aime exploiter l’espace autour des rucks », prévenait Lancaster dans The Rugby Paper il y a quelques semaines.

Le futur joueur de La Rochelle aime attaquer les espaces, se porter à hauteur, ou même défier au ras, à la recherche de l’initiative individuelle, dans la veine d’Antoine Dupont.

Owen Farrell est un N.10 classique, distributeur, là pour faire briller le collectif, plutôt de la trempe d’un Jonny Sexton que d’un Finn Russell.

Le feu et de la glace, en quelque sorte. Un alliage à priori contre nature, mais auquel croit Lancaster.

« Il commence tout juste à prendre ses marques en France », poursuite Lancaster. « C’est un peu prématuré pour lui. Je sais qu’il veut prendre son rythme ».

Pas question, pour cette raison, de le mettre sur le banc ou de limiter son temps de jeu. « Pourquoi le laisserais-je au repos ? » s’étonnait le manager francilien mardi dernier.

« Nous avons un effectif réduit cette année. On veut faire tourner pour maintenir tout le monde concerné et motivé, mais on veut aussi gagner tous les matchs. Owen jouera-t-il et commencera-t-il les 26 matches ? Probablement pas. Mais c’est un excellent joueur et il a envie de jouer. »

Envie de jouer, et sans doute envie de montrer que son influence ne s’est pas évaporée en traversant la Manche. Le Racing 92, déjà à huit points du leader le Stade Toulousain, en aura bien besoin s’il veut réussir une saison conforme à ses ambitions.

Top 14

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
Toulouse
3
3
0
0
13
2
Bordeaux
3
2
1
0
10
3
Clermont
3
2
1
0
10
4
Castres
3
2
1
0
10
5
La Rochelle
3
2
1
0
9
6
Lyon
3
2
1
0
8
7
Montpellier
3
1
2
0
5
8
Toulon
2
1
1
0
5
9
Racing 92
3
1
2
0
5
10
Vannes
3
1
2
0
5
11
Pau
3
1
2
0
5
12
Stade Francais
2
1
1
0
4
13
Bayonne
3
1
2
0
4
14
Perpignan
3
0
3
0
1

 

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J
JW 1 hour ago
Why England's defence of the realm has crumbled without Felix Jones

This piece is nothing more than the result of revisionist fancy of Northern Hemisphere rugby fans. Seeing what they want to see, helped but some surprisingly good results and a desire to get excited about doing something well.


I went back through the 6N highlights and sure enough in every English win I remembered seeing these exact holes on the inside, that are supposedly the fallout out of a Felix Jones system breaking down in the hands of some replacement. Every time the commentators mentioned England being targeted up the seam/around the ruck or whatever. Each game had a try scored on the inside of the blitz, no doubt it was a theme throughout all of their games. Will Jordan specifically says that Holland had design that move to target space he saw during their home series win.


Well I'm here to tell you they were the same holes in a Felix Jones system being built as well. This woe is now sentiment has got to stop. The game is on a high, these games have been fantastic! It is Englands attack that has seen their stocks increase this year, and no doubt that is what SB told him was the teams priority. Or it's simply science, with Englands elite players having worked towards a new player welfare and management system, as part of new partnership with the ERU, that's dictating what the players can and can't put their bodies through.


The only bit of truth in this article is that Felix is not there to work on fixing his defence. England threw away another good chance of winning in the weekend when they froze all enterprise under pressure when no longer playing attacking footy for the second half. That mindset helped (or not helped if you like) of course by all this knee jerk, red brained criticism.

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