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Paliers importants au tournoi féminin du HSBC SVNS Los Angeles

La capitaine de l'Australie Charlotte Caslick et la Néo-Zélandaise Portia Woodman-Wickliffe après le match lors de la deuxième journée du HSBC SVNS au HBF Park le 27 janvier 2024 à Perth, en Australie. Crédit photo : Mike Lee - KLC fotos pour World Rugby

La demie de mêlée des Black Ferns Sevens, Tyla King (née Nathan-Wong), n’a besoin plus que de neuf points à Los Angeles ce week-end pour devenir la joueuse la plus prolifique de l’histoire du circuit mondial de rugby à sept.

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Joueuse de Rugby à Sept de l’Année 2023, Tyla King est actuellement deuxième sur la liste de tous les temps avec 1 348 points en 45 tournois à ce jour.

Elle dépassera l’ancienne star canadienne Ghislaine Landry (1 356 points) si elle marque plus de huit points au Dignity Health Sports Park.

Avec une moyenne de 29,96 points par tournoi au cours de sa carrière dans les Series, Tyla a contribué à hauteur de 34 points au triomphe de la Nouvelle-Zélande dans la Cup à Vancouver le week-end dernier.

King n’est pas la seule joueuse vedette des Black Ferns Sevens à se rapprocher d’un palier important dans la Cité des Anges. Portia Woodman-Wickliffe deviendra la première joueuse à marquer 250 essais sur le circuit si elle en marque autant ce week-end qu’à Vancouver (sept essais).

En tant qu’équipe, la Nouvelle-Zélande n’a besoin que de 15 essais pour passer la barre les 1 500 dans l’histoire des Series et, une fois de plus, l’équipe a marqué 18 essais lors de la dernière phase de poules, ce qui est donc largement à sa portée.

La semaine dernière, les Black Ferns Sevens sont montées sur la plus haute marche du podium pour la première fois de la saison et elles entameront leur quête d’un doublé en Amérique du Nord à 17h36 heure locale (GMT-8) vendredi 1er mars contre les adversaires de la poule A, l’Afrique du Sud.

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La Nouvelle-Zélande a battu les Springbok Women’s Sevens 35-5 au même stade à Vancouver – avec huit points de la part de Tyla King – ce résultat intervenant après une défaite 40-7 contre le Brésil, qu’elles doivent affronter lors de la deuxième journée à Los Angeles (coup d’envoi à 12h48 heure locale).

La campagne de la poule A des Black Ferns Sevens s’achèvera contre les Fidji samedi 2 mars (coup d’envoi à 17h24, heure locale).

Les Fidji espèrent tirer parti de leur sixième place obtenue au BC Place et creuser un peu plus l’écart entre elles et les quatre dernières au classement. Les Brésiliennes, quant à elles, arrivent à Los Angeles en neuvième position et à six points de la sécurité assurée, après avoir terminé huitièmes à Vancouver.

Une poule B à rebondissements

Les supporters qui se rendront au Dignity Health Sports Park ou qui suivront les matchs depuis chez eux devraient garder un œil sur la poule B, qui s’annonce riche lors des deux premières journées.

Avec trois équipes dans le Top 6 du classement féminin et deux dans le Top 3, tous les matchs seront très disputés. La poule, et le HSBC SVNS Los Angeles, débuteront en fanfare lorsque l’Australie, leader au classement provisoire, rencontrera l’Irlande vendredi, dans un replay de la finale de la Cup à Perth (coup d’envoi à 16h30, heure locale).

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Les deux équipes entament le week-end avec l’ambition de se refaire. L’Australie a perdu une demi-finale de Cup pour la première fois cette saison à Vancouver, tandis que l’Irlande n’a pas réussi à confirmer sa performance historique de Perth et a manqué les quarts de finale.

Si l’Irlande veut renouer avec la performance qu’elle a déployée en Australie en janvier, elle devra trouver un moyen de se passer d’Amee Leigh Murphy Crowe.

La machine à marquer des essais s’est en effet blessée lors du premier match de son équipe à Vancouver, et elle ne s’est pas rétablie à temps pour participer au tournoi de Los Angeles. Murphy Crowe et Vicki Wall ont été remplacées par Katie Heffernan et la débutante Alana Fitzpatrick.

L’étape suivante pour l’Irlande à Los Angeles sera une rencontre avec la France, médaillée d’argent à Vancouver, lors de la deuxième journée (coup d’envoi à 12h04 heure locale), une équipe qu’elle a battue quatre fois sur cinq lors des Series 2023 mais qu’elle n’a pas encore affrontée lors du SVNS 2024.

La France entamera sa campagne dans la poule B contre le Japon lors du deuxième match de la première journée.

Après leur rencontre avec l’Irlande, les Bleues disputeront le match retour de leur demi-finale de la Cup à Vancouver contre l’Australie, au cours de laquelle les filles de David Courteix ont résisté à une remontée pour s’imposer 21-19.

Maddison Levi a marqué deux fois lors de cette rencontre au BC Place et il lui faut quatre essais supplémentaires pour devenir la première joueuse à aplatir 30 fois cette saison.

Le dernier match de la poule B opposera également les deux dernières joueuses à avoir rejoint le club des 50 tournois sur le circuit. Une semaine après que Charlotte Caslick soit devenue la première joueuse à franchir ce cap, sa coéquipière australienne de longue date, Sharni Smale (née Williams), et la Française Chloé Pelle ajouteront leurs noms à cette liste très fermée.

Les Américaines prêtes à en découdre

Dans la poule C, tous les regards seront tournés vers le dernier match de la phase de poule et le derby très attendu entre les voisines d’Amérique du Nord, les États-Unis et le Canada, (coup d’envoi à 18h08, heure locale) le deuxième jour.

Les deux équipes se sont rencontrées en quarts de finale de Cup à Vancouver le week-end dernier, où une transformation de Chloe Daniels a fait la différence pour permettre au Canada de résister à un retour des États-Unis et de remporter un match à suspense 12-10.

Le Canada a utilisé ce résultat comme tremplin pour monter sur le podium pour la première fois en quatre ans, en battant l’Australie pour remporter la médaille de bronze, Krissy Scurfield s’étant montrée particulièrement impressionnante.

Cependant, les Women’s Eagles Sevens espèrent renverser la vapeur à domicile et se rendent à Los Angeles avec un moral au beau fixe, après s’être remises de la défaite contre leurs adversaires de toujours en battant les Fidji lors du match de barrage pour la cinquième place.

Grâce à leurs résultats à Vancouver, les deux équipes se rendent au Dignity Health Sports Park à égalité avec 48 points au classement général, derrière l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la France.

Le Canada ou les États-Unis ayant atteint les demi-finales lors de chacun des quatre tournois du SVNS 2024 à ce jour, l’équipe qui sortira vainqueur samedi aura la certitude de pouvoir aller au moins aussi loin à Los Angeles.

« Nous avons conscience que notre équipe s’est améliorée depuis Perth », a expliqué Emilie Bydwell, la sélectionneure des États-Unis, après Vancouver. « Nous savons très bien ce que nous avons amélioré et quelles sont nos possibilités.

« Le défi est d’aller à Los Angeles et de réagir, de ne pas faire un pas en arrière. Je suis fière des joueuses qui y sont arrivées. »

Les États-Unis, pays hôte, entameront leur tournoi à domicile contre l’Espagne lors de la première journée (coup d’envoi à 18h20 heure locale), une équipe contre laquelle elles n’ont pas perdu dans les Series depuis plus de cinq ans.

Ils espèrent ensuite renouer avec la victoire contre la Grande-Bretagne samedi (coup d’envoi à 13h32, heure locale), après avoir perdu leur dernier match 24 à 10 à Perth. Il s’agissait de la première défaite des États-Unis face à la Grande-Bretagne depuis septembre 2021.

Le Canada a également perdu deux fois contre la Grande-Bretagne en Australie occidentale, mais les Canadiennes ont rectifié le tir au BC Place chez elles le week-end dernier en inscrivant six essais pour s’imposer 38-0. Les deux équipes se retrouveront à 17h58, heure locale, lors de la première journée.

La Grande-Bretagne, qui accueille Shona Campbell pour Los Angeles, compte six points d’avance sur les quatre derniers, alors qu’il ne reste plus que trois tournois avant la Grande Finale de Madrid. Ce fait rend leur dernier match de la poule C – contre l’Espagne, 10e, à 17h46 heure locale le deuxième jour – crucial pour les deux équipes.

L’Espagne arrive à Los Angeles après avoir terminé à la septième place à Vancouver et mis fin à sa série de 24 défaites en phase de poule.

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J
JW 2 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

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J
JW 7 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I had a look at the wiki article again, it's all terribly old data (not that I'd see reason for much change in the case of SA).

Number Of Clubs:

1526

Registered+Unregistered Players:

651146

Number of Referees:

3460

Pre-teen Male Players:

320842

Pre-teen Female Player:

4522

Teen Male Player:

199213

Teen Female Player:

4906

Senior Male Player:

113174

Senior Female Player:

8489

Total Male Player:

633229

Total Female Player:

17917


So looking for something new as were more concerned with adults specifically, so I had a look at their EOY Financial Review.

The total number of clubs remains consistent, with a marginal increase of 1% from 1,161 to 1,167. 8.1.

A comparative analysis of verified data for 2022 and 2023 highlights a marginal decline of 1% in the number of female players, declining from 6,801 to 6,723. Additionally, the total number of players demonstrates an 8% decrease, dropping from 96,172 to 88,828.

So 80k+ adult males (down from 113k), but I'm not really sure when youth are involved with SAn clubs, or if that data is for some reason not being referenced/included. 300k male students however (200k in old wiki data).


https://resources.world.rugby/worldrugby/document/2020/07/28/212ed9cf-cd61-4fa3-b9d4-9f0d5fb61116/P56-57-Participation-Map_v3.pdf has France at 250k registered but https://presse-europe1-fr.translate.goog/exclu-europe-1-le-top-10-des-sports-les-plus-pratiques-en-france-en-2022/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp has them back up at 300k registered.


The French number likely Students + Club, but everyone collects data different I reckon. In that WR pdf for instance a lot of the major nations have a heavily registered setup, were as a nation like England can penetrate into a lot more schools to run camps and include them in the reach of rugby. For instance the SARU release says only 29% of schools are reached by proper rugby programs, where as the 2million English number would be through a much much higer penetration I'd imagine. Which is thanks to schools having the ability to involve themselves in programs more than anything.


In any case, I don't think you need to be concerned with the numbers, whether they are 300 or 88k, there is obviously a big enough following for their pro scenes already to have enough quality players for a 10/12 team competition. They appear ibgger than France but I don't really by the lower English numbers going around.

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