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Pollard qualifie l'Afrique du Sud pour la finale de la Coupe du Monde de Rugby 2023

Pieter-Steph Du Toit of South Africa celebrates following the team’s victory during the Rugby World Cup France 2023 match between England and South Africa at Stade de France on October 21, 2023 in Paris, France. (Photo by David Rogers/Getty Images)

L’Afrique du Sud s’est qualifiée pour une quatrième finale de la Coupe du Monde de Rugby en battant l’Angleterre 15-16 samedi 21 octobre au Stade de France.

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Tout s’est joué dans les dix dernières minutes de la rencontre par un essai de RG Snyman pour débloquer une situation qui s’annonçait mal, puis une pénalité de Pollard tapée à 49 mètres de distance à deux minutes de la fin.

Les champions du monde en titre ont désormais la possibilité de défendre leur couronne.

Rencontre
Coupe du Monde de Rugby
England
15 - 16
Temps complet
South Africa
Toutes les stats et les données

Sans briller, les Anglais s’étaient pourtant sortis de leur duel face à des Springboks empêchés de mettre en place leur jeu – comme une semaine avant quand ils avaient sorti la France de leur Coupe du Monde – tant le pressing des Anglais était intense.

Clairement la précision des Springboks n’était plus aussi millimétrée qu’une semaine avant avec exactement les mêmes joueurs. Trop de ballons tombés, trop de ballons perdus sous la pluie de Saint-Denis.

En face, les Anglais n’ont pas manqué de ramasser les miettes, se jetant sur chaque ballon comme des morts de faim, ne laissant rien échapper en appliquant un jeu simple à base d’agressivité et de jeu au pied.

Pénalités

11
Pénalités concédées
8
0
Cartons jaunes
0
0
Cartons rouges
0

Un coaching prématuré

Les sorties prématurées de Manie Libbok (30e), de Cobus Reinach (42e), de Damian Willemse (43e), d’Eben Etzebeth (45e), de Steven Kitshoff (48e), de Duane Vermeulen (50e) et de Siya Kolisi (50e) – quand les premiers remplaçants anglais rentraient à la 52e minute – témoignaient d’un coaching devant rapidement trouver des solutions pour se sortir de la nasse.

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Momentum

0'
HT
FT
England
South Africa

La première période s’est concentrée au milieu du terrain et rares ont été les occasions de pénétrer dans les 22 adverses. A la pause, l’Angleterre menait au score (12-6) grâce à la botte impeccable d’Owen Farrell (4/4). Dans leur histoire commune (45 matchs avant celui-ci), l’équipe qui menait au score à la mi-temps avait remporté 10 des 11 derniers matchs disputés depuis 2012.

Comme pour confirmer l’adage, l’écart s’est creusé par un drop de Farrell passé à 45 mètres de distance (53e). Sans créativité mais avec acharnement et impact, le jeu anglais avançait, mais sans jamais trouver le chemin de l’en-but.

Certes le géant RG Snyman a bien réussi à marquer le seul essai de la rencontre (69e) après une touche à cinq mètres de l’en-but anglais. Mais il restait encore deux points à aller chercher.

Occupation

19%
26%
9%
47%
Team Logo
Team Logo
56%
Occupation
45%

La lumière est venue d’Handre Pollard, rappelé en dernière minute dans le squad sud-africain après le forfait du talonneur Malcom Marx en début de mondial. On louait alors la précision de son jeu au pied pour palier la faiblesse de celui de Libbok.

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La pénalité de la gagne tapée à la 78e à 49 mètres a donné raison au staff. Une fin cruelle pour le XV de la Rose qui avait mené jusque là et qui voit la finale lui échappé (15-16).

De vieux comptes à régler

Les deux fois précédentes que l’Afrique du Sud avait rencontré l’Angleterre en Coupe du Monde de Rugby, c’était en finale. Et deux fois, en 2007 et en 2019, les Sud-Africains avaient gagné. Les deux équipes avaient beau répéter toute la semaine qu’il s’agissait là d’un autre tournoi avec un autre groupe. Reste que vu la tension sur le terrain, il y avait un sérieux compte à régler entre les deux.

Un autre compte était également à régler entre le public du Stade de France et l’arbitre néo-zélandais Ben O’Keeffe qui a été tout au long de la rencontre un prétendant sérieux au concours de la personnalité la plus sifflée de la RWC 2023, en concurrence avec Eddie Jones et Owen Farrell.

Deux forces équilibrées

Après une première demi-finale sans enthousiasme qui a vu la victoire de la Nouvelle-Zélande sur l’Argentine la veille au soir (6-44), cette seconde demi-finale devait annoncer un meilleur jeu.

Entre l’Afrique du Sud qui venait de reprendre la tête du classement mondial World Rugby et l’Angleterre, tout juste revenue dans le Top 5, les forces étaient équilibrées (seulement 24 kg de différence dans le pack) : quasi le même nombre de courses avec ballon, la même réussite en touche, le même nombre de passes ou de pénalités concédées en première période. La seconde allait être différente.

Face à la Nouvelle-Zélande le 28 octobre, l’Afrique du Sud vise maintenant un quatrième titre mondial.

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J
JW 5 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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