Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Pourquoi Dubaï est un tournoi à part

All 24 captains at the captain’s photo prior to the Emirates Dubai 7s at One Za’abeel on 29 November, 2023 in Dubai, United Arab Emirates. Photo credit: Mike Lee - KLC fotos for World Rugby

Entre les autoroutes, les gratte-ciel, les paillettes et le glamour de la “Venise du Golfe”, se joue un tournoi de rugby qui a maintenant 50 ans.

ADVERTISEMENT

Un tournoi de rugby vieux d’un demi-siècle dans le désert d’Arabie ? Cela ressemble plus au mirage d’un rugbyman fatigué, perdu dans les sables de la vie avec son optimisme légendaire qui lui joue des tours ; mais ce n’est pas un mirage, l’oasis existe, et elle s’appelle The Sevens Stadium.

Le Emirates Dubai 7s – en lever de rideau du HSBC SVNS 2024 – est le plus grand événement sportif et de divertissement du Moyen-Orient, attirant plus de 80 000 participants de 128 pays. L’édition de l’année dernière a vu une participation mondiale d’athlètes d’élite et amateurs, accueillant plus de 5 600 participants et 420 équipes de tous niveaux et de tous âges provenant de 32 pays.

Amateurs et internationaux côte à côte

Lors du Emirates Dubai 7s, une compétition amateur constitue le cœur de l’événement et se déroule sur les terrains entourant le stade principal. Mon amour pour le Dubaï 7s est alimenté par des anecdotes personnelles, car j’ai goûté à la gloire en faisant partie d’une équipe victorieuse lors de l’International Open 2015. J’étais de loin le plus mauvais joueur de l’équipe, mais grâce à la magie de Dubaï, j’ai pu compter sur des coéquipiers internationaux pendant une semaine. Notre équipe débordait de talent, mais l’ingrédient le plus important était que “nous étions connectés”. Un esprit qui s’est forgé aussi bien sur le terrain qu’en dehors.

En quoi cela est-il pertinent ? Je ne suis pas une grande personnalité, mais c’est précisément ce qui compte. Chaque joueur amateur qui participe aux nombreuses tranches du tournoi arrive avec l’espoir de participer à une finale sur le terrain n°1, d’affronter une légende et de sentir qu’il fait partie intégrante de la force vitale du tournoi, au même titre que les professionnels rémunérés. Et la beauté de Dubaï, c’est qu’ils le sont.

Malgré le rugby exaltant présenté lors de la Coupe du Monde, le rugby en tant que sport est toujours aux prises avec son identité post-professionnelle et la manière dont il reste connecté au niveau amateur.

Cette angoisse existentielle n’existe pas au rugby à sept. L’accessibilité des plus grandes stars du sport et le passage apparemment court et instantané du statut de joueur sur invitation à celui d’international globe-trotter à part entière donnent vraiment l’impression que le rugby ouvre le champ des possibles.

Préparez-vous à passer le week-end à côtoyer les grands et les meilleurs du rugby ou, au pire, à voir leur épaule s’enfoncer dans votre ventre sur le terrain, alors que vous êtes à bout de souffle !

Le rugby et pas que

Aucun véritable amateur de sport ne regarde qu’un seul sport, et aucun véritable festival sportif n’accueille qu’un seul sport. C’est pourquoi le Dubaï 7s propose aussi du netball, du cricket, du fitness et, désormais, du padel pour réaffirmer son statut de fête du sport majeure du Moyen-Orient. Vous pouvez concourir, vous pouvez être spectateur, mais dans tous les cas, vous ne pouvez pas vous empêcher de vous immerger dans l’événement.

La rencontre du sport et de la musique

Soyons réalistes : le rugby à sept a toujours été une fête ! Le Dubaï 7s est le tournoi qui l’a incarné le plus longtemps. Depuis de nombreuses années, il se considère moins comme un tournoi de rugby à sept que comme une vraie fête du sport, de musique et de divertissement, dont le rugby est le moteur. Ces dernières années, le Dubaï 7s a amplifié ce phénomène en accueillant certains des plus grands artistes musicaux de la planète.

ADVERTISEMENT

En 2019, Kylie Minogue a marqué les 50 ans du Dubaï 7s par une performance époustouflante sur le terrain n°2. Depuis cette soirée de paillettes, le Dubaï 7s a poursuivi sa politique de people en accueillant Disclosure, Craig David et cette année Becky Hill sur sa scène dédiée à l’after-party “Frequency on 8”.

Au coucher du soleil, vous avez autant de chances de rencontrer quelqu’un de déguisé qui vous parlera du “plus grand essai que vous ayez jamais vu” qu’un mélomane qui n’a aucune idée de ce qu’est un en-avant mais qui sait reconnaître une bonne ambiance quand il en voit une.

Dubaï organise de grandes fêtes, des fêtes bruyantes et des fêtes tardives, alors soyez à la hauteur.

C’est parti pour le HSBC SVNS 2024

Dubaï ouvre traditionnellement la saison de rugby à sept. Après des mois d’entraînement à s’en faire péter les poumons, les joueurs reviennent en pleine forme physique. Après des mois de vide médiatique, de nouveaux visages et potentiellement de nouvelles stars sont dévoilés et les esprits commencent à s’agiter. Les compteurs sont remis à zéro, la course au titre HSBC SVNS est lancée et l’énergie est palpable.

Il y a toujours une surprise. Il y a toujours une nation établie qui souffre. Et il y a toujours une intensité qui vous met au pied du mur et qui donne à Dubaï un petit avantage supplémentaire.

ADVERTISEMENT

Les nuits chaudes et tardives du désert dans lesquelles se déroulent les matchs, associées à l’importante population d’expatriés de Dubaï, qui viennent en masse, créent une ambiance pimentée, qui s’intensifie lorsque les meilleures équipes se mettent en évidence.

Le Emirates Dubai 7s est une combinaison de tout ce que notre sport a de plus beau à offrir et le seul endroit où il faut se rendre ce week-end pour assister à la renaissance du SVNS.

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

J
JW 2 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

207 Go to comments
J
JW 7 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I had a look at the wiki article again, it's all terribly old data (not that I'd see reason for much change in the case of SA).

Number Of Clubs:

1526

Registered+Unregistered Players:

651146

Number of Referees:

3460

Pre-teen Male Players:

320842

Pre-teen Female Player:

4522

Teen Male Player:

199213

Teen Female Player:

4906

Senior Male Player:

113174

Senior Female Player:

8489

Total Male Player:

633229

Total Female Player:

17917


So looking for something new as were more concerned with adults specifically, so I had a look at their EOY Financial Review.

The total number of clubs remains consistent, with a marginal increase of 1% from 1,161 to 1,167. 8.1.

A comparative analysis of verified data for 2022 and 2023 highlights a marginal decline of 1% in the number of female players, declining from 6,801 to 6,723. Additionally, the total number of players demonstrates an 8% decrease, dropping from 96,172 to 88,828.

So 80k+ adult males (down from 113k), but I'm not really sure when youth are involved with SAn clubs, or if that data is for some reason not being referenced/included. 300k male students however (200k in old wiki data).


https://resources.world.rugby/worldrugby/document/2020/07/28/212ed9cf-cd61-4fa3-b9d4-9f0d5fb61116/P56-57-Participation-Map_v3.pdf has France at 250k registered but https://presse-europe1-fr.translate.goog/exclu-europe-1-le-top-10-des-sports-les-plus-pratiques-en-france-en-2022/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp has them back up at 300k registered.


The French number likely Students + Club, but everyone collects data different I reckon. In that WR pdf for instance a lot of the major nations have a heavily registered setup, were as a nation like England can penetrate into a lot more schools to run camps and include them in the reach of rugby. For instance the SARU release says only 29% of schools are reached by proper rugby programs, where as the 2million English number would be through a much much higer penetration I'd imagine. Which is thanks to schools having the ability to involve themselves in programs more than anything.


In any case, I don't think you need to be concerned with the numbers, whether they are 300 or 88k, there is obviously a big enough following for their pro scenes already to have enough quality players for a 10/12 team competition. They appear ibgger than France but I don't really by the lower English numbers going around.

207 Go to comments
LONG READ
LONG READ Will Bristol's daredevil 'Bears-ball' deliver the trophy they crave? Will Bristol's daredevil 'Bears-ball' deliver the trophy they crave?
Search